• Une bien grande famille

     



    Je ne les ai pas comptées ces bébés araignées, mais vous vous imaginez la maman avec tout ce petit monde.


    10 commentaires

  • Une bien grande famille

     



    Je ne les ai pas comptées ces bébés araignées, mais vous vous imaginez la maman avec tout ce petit monde.


    10 commentaires
  • Un passage de mes écrits sur Gouraya

    Le port de Gouraya

     

    Sur la droite avant d’arriver au port, il y avait une sorte de monticule, qui surplombait la mer et qui était recouvert de jolies petites fleurs jaunes, des coucous (les fleurs et moi !  !) Et sur le bord, dans une anfractuosité, une sorte de petit puits, sur les parois duquel poussait un feuillage très fin, des capillaires. C’était très joli. Sur la droite, le petit port avec son ponton et sur la gauche la plage. Le sable du port était grossier mais riche en coquillages. Je ne saurais dire combien de kilogrammes de coquillages nous avons ramassés et combien de colliers nous avons faits. Et il ne me reste rien ! Pas un grain de sable, pas un coquillage ! Oh ! Ce n’est pas très grave car je les retrouve la nuit, mais c’est le réveil qui est le plus triste.

    Le port et ses petites barques.

    Le « ponton » n’était pas neuf, je me demande bien de quand il datait ; il était aussi appelé « canon » et servait de débarcadère pour le vin. La jetée était formée de gros blocs de béton qui n’étaient pas tous dans le prolongement, et qui avaient dû être déplacés pendant une tempête ; c’est sûr, il y a aussi des tempêtes en Méditerranée. Quand les vagues se jetaient sur cette masse qui lui barrait le passage, c’était impressionnant.

    Je craignais un peu cette plage car je ne savais pas nager. Notre mère nous apprenait les mouvements et surtout à ne pas avoir peur, mais les vagues, pourtant peu importantes, m’effrayaient. Mes frères eux rejoignaient le ponton qui leur servait de plongeoir et parfois ils nous entraînaient avec eux à l’aide de bouées, de vulgaires chambres à air, noires, de roues de voiture. Et une fois sur le promontoire, nous avions une peur bleue d’en redescendre et faire le retour alors que nous n’avions pas pied. Mais il faisait si beau et si chaud.

    C’était une grande plage et l’été beaucoup d’estivants venant de la capitale ou de villes de l’arrière-pays, la fréquentaient. J’étais jeune et j’admirais les jeunes filles en bikini ! Eh ! 1950 ! Et je les enviais ! J’avais envie d’avoir leur âge ! Mais sur cette plage, il y avait des galets, et quand on voulait s’aventurer dans l’eau pour rejoindre le sable, il fallait faire attention car la descente était abrupte et on chutait brusquement à un niveau très profond ; c’est ça, la mer Méditerranée. Au loin, on apercevait les paquebots ou pétroliers. Pour moi, il ne fallait pas qu’ils soient trop loin, car j’étais terriblement myope. Je portais des lunettes (rondes avec des bords en métal, qui me déplaisaient mais qui sont curieusement revenues à la mode récemment). Et ces lunettes, je ne m’en séparais jamais, sinon je risquais de perdre mon entourage, et je dois dire que j’en prenais grand soin, elles n’étaient pas incassables et je ne les ai jamais cassées !

    Etait-ce là qu’il y avait le fameux rocher de la fourmi ? Je ne sais pas à quelle distance du rivage il se trouvait, mais cela me paraissait loin. Il y avait de temps en temps des sortes de compétitions entre nageurs et mes frères y participaient. 


    4 commentaires
  • Un passage de mes écrits sur Gouraya

    Le port de Gouraya

     

    Sur la droite avant d’arriver au port, il y avait une sorte de monticule, qui surplombait la mer et qui était recouvert de jolies petites fleurs jaunes, des coucous (les fleurs et moi !  !) Et sur le bord, dans une anfractuosité, une sorte de petit puits, sur les parois duquel poussait un feuillage très fin, des capillaires. C’était très joli. Sur la droite, le petit port avec son ponton et sur la gauche la plage. Le sable du port était grossier mais riche en coquillages. Je ne saurais dire combien de kilogrammes de coquillages nous avons ramassés et combien de colliers nous avons faits. Et il ne me reste rien ! Pas un grain de sable, pas un coquillage ! Oh ! Ce n’est pas très grave car je les retrouve la nuit, mais c’est le réveil qui est le plus triste.

    Le port et ses petites barques.

    Le « ponton » n’était pas neuf, je me demande bien de quand il datait ; il était aussi appelé « canon » et servait de débarcadère pour le vin. La jetée était formée de gros blocs de béton qui n’étaient pas tous dans le prolongement, et qui avaient dû être déplacés pendant une tempête ; c’est sûr, il y a aussi des tempêtes en Méditerranée. Quand les vagues se jetaient sur cette masse qui lui barrait le passage, c’était impressionnant.

    Je craignais un peu cette plage car je ne savais pas nager. Notre mère nous apprenait les mouvements et surtout à ne pas avoir peur, mais les vagues, pourtant peu importantes, m’effrayaient. Mes frères eux rejoignaient le ponton qui leur servait de plongeoir et parfois ils nous entraînaient avec eux à l’aide de bouées, de vulgaires chambres à air, noires, de roues de voiture. Et une fois sur le promontoire, nous avions une peur bleue d’en redescendre et faire le retour alors que nous n’avions pas pied. Mais il faisait si beau et si chaud.

    C’était une grande plage et l’été beaucoup d’estivants venant de la capitale ou de villes de l’arrière-pays, la fréquentaient. J’étais jeune et j’admirais les jeunes filles en bikini ! Eh ! 1950 ! Et je les enviais ! J’avais envie d’avoir leur âge ! Mais sur cette plage, il y avait des galets, et quand on voulait s’aventurer dans l’eau pour rejoindre le sable, il fallait faire attention car la descente était abrupte et on chutait brusquement à un niveau très profond ; c’est ça, la mer Méditerranée. Au loin, on apercevait les paquebots ou pétroliers. Pour moi, il ne fallait pas qu’ils soient trop loin, car j’étais terriblement myope. Je portais des lunettes (rondes avec des bords en métal, qui me déplaisaient mais qui sont curieusement revenues à la mode récemment). Et ces lunettes, je ne m’en séparais jamais, sinon je risquais de perdre mon entourage, et je dois dire que j’en prenais grand soin, elles n’étaient pas incassables et je ne les ai jamais cassées !

    Etait-ce là qu’il y avait le fameux rocher de la fourmi ? Je ne sais pas à quelle distance du rivage il se trouvait, mais cela me paraissait loin. Il y avait de temps en temps des sortes de compétitions entre nageurs et mes frères y participaient. 


    4 commentaires
  • Chatounette 5 semaines après son arrivée





    Alors quand est-ce qu'on mange?


     
     

    C'est tout ce qu'on a droit aujourd'hui ?


     De toute façon: qui dort, dîne !

     

     

     

     


    12 commentaires
  • Chatounette 5 semaines après son arrivée





    Alors quand est-ce qu'on mange?


     
     

    C'est tout ce qu'on a droit aujourd'hui ?


     De toute façon: qui dort, dîne !

     

     

     

     


    12 commentaires

  •                           Histoire d'escargots

              Comme tout le monde le sait, un escargot c'est super filou. Dès qu'on a le dos tourné, ça rapplique à toute vitesse, si j'ose m'exprimer ainsi.
              Patricia attend le moment propice pour piquer ses courgettes. Mais elle sait très bien, qu'une fois les petits pieds en terre, il va lui falloir être très vigilante. Les escargots et leurs complices, les limaces, sont très friands de jeunes pousses de courgettes. Ils ont d'ailleurs déjà fait cornes basses sur ses boutures de laurier.
              Tous les soirs elle les surveille à la tombée de la nuit. Elle a suivi leur petit manège. Ils ont élu domicile dans un pied de buis et quand le jour commence à disparaître ils descendent tous les uns derrière les autres et s'éparpillent dans le jardin. Le matin, après un repas pantagruélique, ils s'en retournent replets, dans leur arbuste pour cuver.
              N'est-ce pas beau tout ça ? Elle a tout essayé pour les empêcher de venir se gaver de ses plantations et n'a jamais réussi à les éloigner, car il n'est pas question de les tuer.  De toute façon ils reviendraient en force. Pas de solution sinon de les traquer, de les récupérer et de les envoyer dans le champ de l'autre côté du ruisseau. Malgré cela, elle sent qu'elle ne va pas gagner. Tomates, courgettes, salades etc. ne vont pas leur résister.
             Mais à malin malin et demi, le jour où elle décidera d'aller acheter ses courgettes au super-marché, alors comment feront-ils ces petits voraces? Dites-moi!


    4 commentaires

  •                           Histoire d'escargots

              Comme tout le monde le sait, un escargot c'est super filou. Dès qu'on a le dos tourné, ça rapplique à toute vitesse, si j'ose m'exprimer ainsi.
              Patricia attend le moment propice pour piquer ses courgettes. Mais elle sait très bien, qu'une fois les petits pieds en terre, il va lui falloir être très vigilante. Les escargots et leurs complices, les limaces, sont très friands de jeunes pousses de courgettes. Ils ont d'ailleurs déjà fait cornes basses sur ses boutures de laurier.
              Tous les soirs elle les surveille à la tombée de la nuit. Elle a suivi leur petit manège. Ils ont élu domicile dans un pied de buis et quand le jour commence à disparaître ils descendent tous les uns derrière les autres et s'éparpillent dans le jardin. Le matin, après un repas pantagruélique, ils s'en retournent replets, dans leur arbuste pour cuver.
              N'est-ce pas beau tout ça ? Elle a tout essayé pour les empêcher de venir se gaver de ses plantations et n'a jamais réussi à les éloigner, car il n'est pas question de les tuer.  De toute façon ils reviendraient en force. Pas de solution sinon de les traquer, de les récupérer et de les envoyer dans le champ de l'autre côté du ruisseau. Malgré cela, elle sent qu'elle ne va pas gagner. Tomates, courgettes, salades etc. ne vont pas leur résister.
             Mais à malin malin et demi, le jour où elle décidera d'aller acheter ses courgettes au super-marché, alors comment feront-ils ces petits voraces? Dites-moi!


    4 commentaires
  • Les griffes

     

    Les griffes. Parlons-en.
               Calypso n’arrivait pas à les aiguiser, ni à les user. Elle a été la seule à s’attaquer à la tapisserie dans le hall d’entrée. Sans doute un vieux souvenir.  Elle a fini par se servir d'une vieille planche vermoulue dehors mais ce nétait pas suffisant, on était obligé de l’aider en les lui raccourcissant avec des ciseaux spéciaux. Eh oui ! Cette dame s’est retrouvée anesthésiée pour des ergots incarnés avec infection. Depuis, moi je me méfie.
             C’est tout une cérémonie quand un chat fait ses griffes. Certains se dressent droit devant le tronc d’arbre ou la planche, ils s’étirent, pattes arrières et le reste du corps tendus et griffent le bois une patte après l’autre, consciencieusement, comme s’ils cardaient de la laine. Le bois ressort en charpie. D’autres comme Coquine, trop fatiguée sans doute, le font assis sur leur derrière, les pattes de devant tendues, et finissent pas se retrouver à plat ventre.


    6 commentaires
  • Les griffes

     

    Les griffes. Parlons-en.
               Calypso n’arrivait pas à les aiguiser, ni à les user. Elle a été la seule à s’attaquer à la tapisserie dans le hall d’entrée. Sans doute un vieux souvenir.  Elle a fini par se servir d'une vieille planche vermoulue dehors mais ce nétait pas suffisant, on était obligé de l’aider en les lui raccourcissant avec des ciseaux spéciaux. Eh oui ! Cette dame s’est retrouvée anesthésiée pour des ergots incarnés avec infection. Depuis, moi je me méfie.
             C’est tout une cérémonie quand un chat fait ses griffes. Certains se dressent droit devant le tronc d’arbre ou la planche, ils s’étirent, pattes arrières et le reste du corps tendus et griffent le bois une patte après l’autre, consciencieusement, comme s’ils cardaient de la laine. Le bois ressort en charpie. D’autres comme Coquine, trop fatiguée sans doute, le font assis sur leur derrière, les pattes de devant tendues, et finissent pas se retrouver à plat ventre.


    6 commentaires