• Le jardin de Patricia



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  • L'école de Gouraya

    Ces photos sont récentes et m'ont été confiées
    par mon amie Aouicha.
    L'école n'a pas changé, les arcades du préau existent toujours .
    Mais le préau lui, n'a pas résisté au tremblement de terre.


    Marie-Claude te souviens-tu?


    Un passage de mes écrits sur Gouraya

    L’école

     

         ....Nous avons fait le tour du village. Et je me dis que je n’ai pas encore tout raconté. Tenez, l’école ! J’ai simplement dit où elle était située, mais ce que nous y faisions, non. On va me rétorquer : « tout le monde est allé à l’école, on sait ce que c’est ». Mais non. La nôtre n’était pas comme les autres.   
          Non seulement elle était belle, de style arabe et toute blanche, mais en plus nous y avions des camarades hors du commun. Je ne parlerai que de la classe des grands car c’est dans cette classe que nous sommes restés le plus longtemps, mon frère, ma sœur et moi et où nos souvenirs sont les plus récents et communs.

    Pour commencer, nous attendions l’instituteur dehors, dès qu’il arrivait nous nous mettions en rang devant lui puis nous entrions deux par deux dans une sorte de vestibule dans lequel nous déposions nos vêtements et ensuite nous passions dans la classe. Dans le fond de la salle, une porte nous conduisait sous un préau soutenu par de très belles arcades, et qui donnait sur une cour suffisamment spacieuse pour héberger une quarantaine de gamins turbulents.  Les « cabinets », deux pour les élèves, un pour l’instituteur. Au milieu de la cour un gros arbre mais je n’arrive pas à dire quelle sorte d’arbre, c’est étrange ! Un genre de tilleul ou alors un platane. Il y avait un retour derrière la classe avec un peu de végétation mais les instituteurs ne voulaient pas que nous y allions...


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  • L'école de Gouraya

    Ces photos sont récentes et m'ont été confiées
    par mon amie Aouicha.
    L'école n'a pas changé, les arcades du préau existent toujours .
    Mais le préau lui, n'a pas résisté au tremblement de terre.


    Marie-Claude te souviens-tu?


    Un passage de mes écrits sur Gouraya

    L’école

     

         ....Nous avons fait le tour du village. Et je me dis que je n’ai pas encore tout raconté. Tenez, l’école ! J’ai simplement dit où elle était située, mais ce que nous y faisions, non. On va me rétorquer : « tout le monde est allé à l’école, on sait ce que c’est ». Mais non. La nôtre n’était pas comme les autres.   
          Non seulement elle était belle, de style arabe et toute blanche, mais en plus nous y avions des camarades hors du commun. Je ne parlerai que de la classe des grands car c’est dans cette classe que nous sommes restés le plus longtemps, mon frère, ma sœur et moi et où nos souvenirs sont les plus récents et communs.

    Pour commencer, nous attendions l’instituteur dehors, dès qu’il arrivait nous nous mettions en rang devant lui puis nous entrions deux par deux dans une sorte de vestibule dans lequel nous déposions nos vêtements et ensuite nous passions dans la classe. Dans le fond de la salle, une porte nous conduisait sous un préau soutenu par de très belles arcades, et qui donnait sur une cour suffisamment spacieuse pour héberger une quarantaine de gamins turbulents.  Les « cabinets », deux pour les élèves, un pour l’instituteur. Au milieu de la cour un gros arbre mais je n’arrive pas à dire quelle sorte d’arbre, c’est étrange ! Un genre de tilleul ou alors un platane. Il y avait un retour derrière la classe avec un peu de végétation mais les instituteurs ne voulaient pas que nous y allions...


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  •                 Ce petit point noir dans la mer est le rocher de la fourmi à Gouraya,
                    Il est bien petit. Et il paraît si loin.
                    Pour moi il est encore plus loin,
                    loin de mes yeux,
                    loin dans ma mémoire ,
                    mais toujours dans mon coeur. 

    Cette photo m'a été envoyée par seg-yourayenne et je l'en remercie.

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  •                 Ce petit point noir dans la mer est le rocher de la fourmi à Gouraya,
                    Il est bien petit. Et il paraît si loin.
                    Pour moi il est encore plus loin,
                    loin de mes yeux,
                    loin dans ma mémoire ,
                    mais toujours dans mon coeur. 

    Cette photo m'a été envoyée par seg-yourayenne et je l'en remercie.

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  • La famille Siam



    En haut, les jumeaux: Théo (de dos) et Tiffany
    En bas Minette ( la mère) et Tiffany




     

     

    C’est ainsi que j’ai nommé cette famille car la mère était siamoise et ses deux petits identiques mais avec de grands poils, type « Sacré de Birmanie » sans le pedigree.

    Cela se passait en 2002. La chatte que j’avais surnommée Minette avait l’habitude, depuis plusieurs mois, de venir manger matin et soir devant la maison (avec Pitchoune, Titus, Grison et Mina, tous chats des rues, et les hérissons et les pies etc. je parlerai d’eux plus tard.)

    Je voyais bien que son ventre s’arrondissait et qu’elle n’allait pas tarder à accoucher (et Pitchoune aussi !). Ces chats ne m’appartenaient pas. Je leur donnais des restes de soupe des miens plutôt que de jeter et tout ce petit monde était content. Alors cette Minette, je me suis dit : elle va retourner faire ses petits chez elle. Je me doutais d’où elle pouvait provenir.

    Et puis elle s’est absentée et est revenue toute mince. Pendant plus d’un mois je l’ai vu aller et venir. Mais un jour je me suis rendue compte qu’elle ne prenait pas la direction que je pensais, elle allait en sens inverse, elle traversait la rue au risque de se faire écraser.

    Un soir qu’il pleuvait à plein temps elle miaulait derrière la porte. Je l’ai fait rentrer mais elle a voulu ressortir aussitôt. Michel me fit remarquer qu’elle avait peut-être ses petits et qu’il ne fallait pas l’enfermer. Alors le lendemain quand la tempête s’est calmée, (la petite mère n’étant pas venue manger), je me suis inquiétée et j’ai moi aussi traversé la rue et je suis allée l’appeler dans le seul terrain non construit presqu’en face de chez nous. Et je l’ai appelé « Minette, Minette ». Elle ne connaissait pas ce nom. Mais quelle fut ma surprise quand j’ai entendu sa toute petite voix. Elle était sur un vieux mur de clôture. Je lui ai parlé, je lui ai donné à manger et puis j’ai compris qu’elle voulait que je la suive. Et c’est ce que je fis.

    Et alors, j’ai vu la plus belle des scènes. Deux adorables petits derrières tout ronds et touffus, deux bébés chats angora âgés de presque deux mois, qui grimpaient dans des branchages. Tout blanc crème avec les oreilles et la queue gris foncé. Mais aussi, deux jeunes chats sauvages. Et y en avait-il d’autres ?

    La mère avait bien mangé et j’ai décidé de la nourrir sur place pour lui éviter de traverser. J’ai fini par mettre un peu de lait et de soupe pour que les petits apprennent à manger seuls. J’y allais cinq ou six fois par jour parce que je voulais savoir s’ils n’étaient bien que deux. Mais c’était sans compter les hérissons, et le père qui venait et qui commençait à rôder à nouveau autour de la mère. La soupe filait vite et était très souvent renversée.

    Que faire ? Les petits étaient trop sauvages, le terrain très grand et les herbes poussaient au point d’être plus hautes que moi. C’était la savane.

    Et il recommençait à pleuvoir. Ils étaient trempés. Le jour où tout s’est précipité, c’est quand la voisine nous a dit que cette chatte avait fait ses petits sous son arbre et qu’elle l’avait chassée, et que de toute façon les propriétaires du terrain en friches allaient venir tondre les jours suivant.  Alors les chats partiront (où se feront broyer par la machine!!!)

    J’ai réfléchi à toute vitesse (ça m’arrive !) et j’ai conçu un piège à chat et nous l’avons mis en place avec Michel. Il s’agissait de mettre un panier à chat et d’y mettre de la nourriture dedans. Avec des cordes assez longues, nous pouvions refermer la porte brusquement derrière les petits, une fois rentrés dedans. Mais voilà, il fallait qu’ils y rentrent dedans !  Un vendredi matin nous sommes allés tous les deux, avons déposé le panier et nous nous sommes cachés. Hélas il n’y en avait toujours qu’un qui y pénétrait et nous ne voulions pas effrayer l’autre par les cris du premier pris. Il fallait les piéger ensemble. Nous sommes repartis déçus, mais alors très déçus.

    L’après midi nous y sommes retournés. Mais cette fois c’est la mère qui est entrée la première pour boire le lait. Et nos deux bébés ont suivi. Toujours cachés dans les grandes herbes, nous avons réagi au quart de tour. J’ai tiré brusquement la corde, la porte s’est refermée, Michel a vite couru au panier, on a tout bloqué. Inutile de dire que ça remuait dur dedans, le lait coulait partout, ça crachait, ça miaulait. Bref, nous les avons mis dans la chambre du haut et nous sommes partis pour qu’ils se calment.

    Maintenant, la mère est morte des suites d’une tumeur dans la gueule. Le chat Théo est plutôt du genre « pot de colle », et sa sœur Tiffany l’inverse elle est toujours restée sauvage. Cependant elle est très obéissante. Quand arrive l’heure de rentrer à la tombée de la nuit, elle fait comme tous les autres : elle rentre.

    Je raconterai comment Minette a élevé ses petits une autre fois.


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  • La famille Siam



    En haut, les jumeaux: Théo (de dos) et Tiffany
    En bas Minette ( la mère) et Tiffany




     

     

    C’est ainsi que j’ai nommé cette famille car la mère était siamoise et ses deux petits identiques mais avec de grands poils, type « Sacré de Birmanie » sans le pedigree.

    Cela se passait en 2002. La chatte que j’avais surnommée Minette avait l’habitude, depuis plusieurs mois, de venir manger matin et soir devant la maison (avec Pitchoune, Titus, Grison et Mina, tous chats des rues, et les hérissons et les pies etc. je parlerai d’eux plus tard.)

    Je voyais bien que son ventre s’arrondissait et qu’elle n’allait pas tarder à accoucher (et Pitchoune aussi !). Ces chats ne m’appartenaient pas. Je leur donnais des restes de soupe des miens plutôt que de jeter et tout ce petit monde était content. Alors cette Minette, je me suis dit : elle va retourner faire ses petits chez elle. Je me doutais d’où elle pouvait provenir.

    Et puis elle s’est absentée et est revenue toute mince. Pendant plus d’un mois je l’ai vu aller et venir. Mais un jour je me suis rendue compte qu’elle ne prenait pas la direction que je pensais, elle allait en sens inverse, elle traversait la rue au risque de se faire écraser.

    Un soir qu’il pleuvait à plein temps elle miaulait derrière la porte. Je l’ai fait rentrer mais elle a voulu ressortir aussitôt. Michel me fit remarquer qu’elle avait peut-être ses petits et qu’il ne fallait pas l’enfermer. Alors le lendemain quand la tempête s’est calmée, (la petite mère n’étant pas venue manger), je me suis inquiétée et j’ai moi aussi traversé la rue et je suis allée l’appeler dans le seul terrain non construit presqu’en face de chez nous. Et je l’ai appelé « Minette, Minette ». Elle ne connaissait pas ce nom. Mais quelle fut ma surprise quand j’ai entendu sa toute petite voix. Elle était sur un vieux mur de clôture. Je lui ai parlé, je lui ai donné à manger et puis j’ai compris qu’elle voulait que je la suive. Et c’est ce que je fis.

    Et alors, j’ai vu la plus belle des scènes. Deux adorables petits derrières tout ronds et touffus, deux bébés chats angora âgés de presque deux mois, qui grimpaient dans des branchages. Tout blanc crème avec les oreilles et la queue gris foncé. Mais aussi, deux jeunes chats sauvages. Et y en avait-il d’autres ?

    La mère avait bien mangé et j’ai décidé de la nourrir sur place pour lui éviter de traverser. J’ai fini par mettre un peu de lait et de soupe pour que les petits apprennent à manger seuls. J’y allais cinq ou six fois par jour parce que je voulais savoir s’ils n’étaient bien que deux. Mais c’était sans compter les hérissons, et le père qui venait et qui commençait à rôder à nouveau autour de la mère. La soupe filait vite et était très souvent renversée.

    Que faire ? Les petits étaient trop sauvages, le terrain très grand et les herbes poussaient au point d’être plus hautes que moi. C’était la savane.

    Et il recommençait à pleuvoir. Ils étaient trempés. Le jour où tout s’est précipité, c’est quand la voisine nous a dit que cette chatte avait fait ses petits sous son arbre et qu’elle l’avait chassée, et que de toute façon les propriétaires du terrain en friches allaient venir tondre les jours suivant.  Alors les chats partiront (où se feront broyer par la machine!!!)

    J’ai réfléchi à toute vitesse (ça m’arrive !) et j’ai conçu un piège à chat et nous l’avons mis en place avec Michel. Il s’agissait de mettre un panier à chat et d’y mettre de la nourriture dedans. Avec des cordes assez longues, nous pouvions refermer la porte brusquement derrière les petits, une fois rentrés dedans. Mais voilà, il fallait qu’ils y rentrent dedans !  Un vendredi matin nous sommes allés tous les deux, avons déposé le panier et nous nous sommes cachés. Hélas il n’y en avait toujours qu’un qui y pénétrait et nous ne voulions pas effrayer l’autre par les cris du premier pris. Il fallait les piéger ensemble. Nous sommes repartis déçus, mais alors très déçus.

    L’après midi nous y sommes retournés. Mais cette fois c’est la mère qui est entrée la première pour boire le lait. Et nos deux bébés ont suivi. Toujours cachés dans les grandes herbes, nous avons réagi au quart de tour. J’ai tiré brusquement la corde, la porte s’est refermée, Michel a vite couru au panier, on a tout bloqué. Inutile de dire que ça remuait dur dedans, le lait coulait partout, ça crachait, ça miaulait. Bref, nous les avons mis dans la chambre du haut et nous sommes partis pour qu’ils se calment.

    Maintenant, la mère est morte des suites d’une tumeur dans la gueule. Le chat Théo est plutôt du genre « pot de colle », et sa sœur Tiffany l’inverse elle est toujours restée sauvage. Cependant elle est très obéissante. Quand arrive l’heure de rentrer à la tombée de la nuit, elle fait comme tous les autres : elle rentre.

    Je raconterai comment Minette a élevé ses petits une autre fois.


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