• La Brière
    Née il y a des milliers d'années suite à des mouvements géologiques du plissement alpin, la Brière est devenue Parc Naturel Régional le 16 octobre 1970 dans le but de sauvegarder un patrimoine biologique extraordinaire et de préserver une tradition ancestrale. Encore aujourd'hui, La Brière a su conserver tout son mystère et son parfum de légendes. Ici, règne une ambiance particulière : la sensation que le temps s’est arrêté autour d’hommes attachés à leurs îles.
    Sources: Presqu'îles info






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  • Les nuages crèvent,
    l'eau ruisselle,
    l'eau monte aux berges des îles,
    chasse les rats de leurs garennes,
    où les grosses anguilles prennent leur place.

        Extrait de « La Brière »  de Alphonse de Chateaubriant. 1923


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  •    …C’était l’époque où la vie nourricière se dégorge à pleines pannerées ; où les tanches, dans les carrelets, font tas par trente et quarante. Alors la grosse anguille charbonnière a fini de frayer au midi et est remontée vers le nord. Alors les boisselles se mettent à parler quand on les relève à condition de comprendre leur langage …

    Extrait de « La Brière »  de Alphonse de Chateaubriant. 1923


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  • La Brière



    … Un soleil ardent tombait sur la Brière. De Fédrun aux coteaux des rives, ce n’était qu’un grand lac de lumière torrentielle. De tous côtés sous de tremblantes vapeurs, scintillait le feu des coulines. Et pas un pouce d’ombre au large ; pas un bruit non plus, que de temps à autre, du fond des lointains, comme un vague écho, la chanson des broyeuses de chanvre …

                  Extrait de « La Brière »  de Alphonse de Chateaubriant. 1923


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  • ….Et cela se passe ainsi depuis l’ancienne époque que tout ce pays ne formait qu’une grande forêt  noire, et que la Dame de Blanche-Couronne, dont le mari guerroyait en Terre Sainte, s’était aventurée un soir hors de son château. Poursuivie dans les bois par des pirates, comme elle cherchait son salut dans la fuite, elle lança au visage de ces bandits l’anneau de ses noces et de si grand amour appela son seigneur, qu’autour d’elle aussitôt la forêt s’abîma dans un profond marais. Perdue en ce grand lac, elle y demeura toute la nuit sur une pauvre levée de terre ; jusqu’à ce que vint l’aurore, où les eaux de la Brière se teignirent à jamais du feu des bijoux qu’elle portait sur elle…

                                      Extrait de « La Brière »  de Alphonse de Chateaubriant.


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