• L'île Clémentine

    Francis VIELÉ-GRIFFIN, la Loire


     

    La lente Loire passe et, d'île en île,

    Noue et dénoue au loin, son bleu ruban moiré ;

    La plaine, mollement, la suit, de ville en ville,

    Le long des gais coteaux de vigne et de forêt.

     

    Elle mire, orgueilleuse, aux de sa traîne

    Le pacifique  de mille peupliers,

    Et sourit doucement à tout ce beau domaine

    De treilles, de moissons, de fleurs et d'espaliers.

     

    Ce jardin fut le nôtre, un peu de temps encor,

    Ta  main tendue en cueillera les roses ;

    J'ai regardé fleurir dans sa lumière d'or

    La fine majesté des plus naïves choses.

     

    Les reines ont passé : voici la royauté

    Des Lys, que leur blason au parterre eût ravie,

    Et voici, fraîche encor d'éternelle beauté,

    La frêle fleur  à l'Arbre de la Vie.

     

    Francis VIELÉ-GRIFFIN

    (1863 - 1937)


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  • Rose offerte par Josiane
    du blog de Tachka

    LA ROSE DE L’AMITIE : A partager et faire suivre.....
    link



    LA ROSE DE L’AMITIE

    Je t’offre cette rose
    accepte-la comme offrande
    pour toi elle s’est éclose
    à ma simple demande.

    C’est une rose magique
    que j’ai spécialement crée
    pour toi elle sera unique
    car c’est la rose de l’amitié.

    Je t’offre cette rose
    mais tu devras l’offrir à ton tour
    elle à besoin de cette symbiose
    pour donner son amour.

    Cette rose est un morceau de mon cœur
    De mains en mains elle ne fera que passer
    Elle est faîte pour distribuer le bonheur
    Et former la plus grande chaîne de l’amitié.

     

    Auteur inconnu


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  • Etoiles , qui d'en haut voyez valser les mondes

     


    Étoiles, qui d'en haut voyez valser les mondes,

    Faites pleuvoir sur moi, de vos paupières blondes,

    Vos pleurs de diamant ;

    Lune, lis de la nuit, fleur du divin parterre,

    Verse-moi tes rayons, ô blanche solitaire,

    Du fond du firmament !


    Oeil ouvert sans repos au milieu de l'espace,

    Perce, soleil puissant, ce nuage qui passe !

    Que je te voie encor ;

    Aigles, vous qui fouettez le ciel à grands coups d'ailes,

    Griffons au vol de feu, rapides hirondelles,

    Prêtez-moi votre essor !


    Vents, qui prenez aux fleurs leurs âmes parfumées

    Et les aveux d'amour aux bouches bien-aimées ;

    Air sauvage des monts,

    Encor tout imprégné des senteurs du mélèze ;

    Brise de l'Océan où l'on respire à l'aise,


    Emplissez mes poumons !


    Avril, pour m'y coucher, m'a fait un tapis d'herbe ;

    Le lilas sur mon front s'épanouit en gerbe,

    Nous sommes au printemps.

    Prenez-moi dans vos bras, doux rêves du poète,

    Entre vos seins polis posez ma pauvre tête

    Et bercez-moi longtemps.


    Théophile Gautier



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  • Monsieur Dominique Simonet
    m'a gentiment envoyé ce poème
    et ma demandé d'en faire bel usage.
    Alors je dépose ces mots merveilleux,
    sur ce blog afin que vous puissiez à votre tour
    connaître ce grand poète.

    Dominique Simonet est poète angevin
    et comme moi amoureux de la Loire

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    Un poème 

     

                 Un poème,

    Ce sont des mots qui chantent

        Comme une symphonie

        Venant du fond de l'âme.

     

                 Un poème,

    Ce sont des mots qui dansent

           Dans une farandole

         Pour allumer le coeur.

     

                 Un poème,

    Ces sont des mots qui pleurent

          Pour inonder la vie

         De rires et de larmes.

     

                Un poème,

    Ce sont des mots qui rêvent

         De semer un espoir

    Dans les jardins du monde

     

                 Un poème,

    Ce sont des mots d'amour

    Ceux que l'on voudrait dire

      Quand on offre une rose.

     

                Un poème,

        C'est un peu de soleil

        Tout le ciel et la terre

       Dans la même lumière.

     

                Un poème,

        C'est l'espace infini

       La lune et les étoiles

    Brillant en chaque chose.

     

       Tout le reste n'est fait

      Que d'écriture et prose !



    Dominique Simonet 



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  • C'est mon amie Josiane,
    le blog de Tachka ,
    Qui m'a envoyé ce poème,
    Je l'ai trouvé si beau
    que je vous en fais cadeau à mon tour


    Poème de MAYA ANGELOU

     

    Maya Angelou, de son vrai nom Marguerite Johnson[ est une poétesse, écrivain, actrice et militante afro-américaine née le 4 avril 1928 à Saint-Louis, Missouri (États-Unis Elle est une figure importante du mouvement américain pour les droits civiques. Elle est devenue une figure emblématique de la vie artistique et politique outre-Atlantique où ses livres sont au programme des écoles[. Elle est une figure importante du mouvement américain pour les droits civiques. Elle est devenue une figure emblématique de la vie artistique et politique outre-Atlantique[ où ses livres sont au programme des écoles

    Sources : Wikipédia




    UNE FEMME DEVRAIT AVOIR ...  

    suffisamment d’argent à elle pour quitter la maison
    et se louer un hébergement,
     
    au cas où elle le souhaiterait ou en aurait besoin...


    UNE FEMME DEVRAIT AVOIR ...  

    quelque chose de parfait à se mettre sur le dos au cas où son employeur, ou … l’homme de ses rêves
    voudrait la rencontrer dans une heure...


    UNE FEMME DEVRAIT AVOIR

    une jeunesse qu’elle est heureuse de laisser derrière elle ....  


    UNE FEMME DEVRAIT AVOIR

    un passé suffisamment juteux pour avoir hâte de le raconter durant son grand âge....


    UNE FEMME DEVRAIT AVOIR
    un tournevis, une perceuse sans fil, et...  
    un soutien-gorge en dentelle noire...  

    UNE FEMME DEVRAIT AVOIR
    une amie qui la fait toujours rire… et une autre qui la laisse pleurer...

    UNE FEMME DEVRAIT AVOIR
    un beau meuble qui n’a pas déjà appartenu à une personne de sa famille...

    UNE FEMME DEVRAIT AVOIR  
    huit assiettes assorties, des verres à vin sur tige,
    et une recette en vue d’un repas
    qui donnera à ses invités le sentiment d’être honorés...

    UNE FEMME DEVRAIT AVOIR
    le sentiment de maîtriser sa destinée..  

    TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
    comment tomber en amour sans se perdre elle-même

    TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
    comment quitter un emploi,
    rompre avec un amant,
    et confronter une amie
    sans gâcher l’amitié...

    TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
    quand il faut faire des efforts... et QUAND IL VAUT MIEUX PARTIR...  

    TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
    qu’elle ne peut pas changer la longueur de ses jambes,
    la largeur de ses hanches, ou la nature de ses parents…

    TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
    que son enfance n’a peut-être pas été parfaite, mais qu’elle est terminée...  

    TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
    ce qu’elle est prête à faire ou non... pour l’amour ou autre chose...  

    TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
    comment vivre seule...  même si ça ne lui plaît pas...

    TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
    en qui elle peut avoir confiance
    ou non,
    et pourquoi elle ne devrait pas s’en tenir responsable...

    TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
    où aller...  
    que ce soit à la table de la cuisine de sa meilleure amie…
    ou dans une charmante auberge au fond des bois....
    quand son âme a besoin de paix..

    TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
    ce qu’elle peut accomplir ou non dans une journée...
    dans un mois... et dans une année... 
     


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  • Elisa Mercoeur (1809-1835), Saint Sébastien sur Loire

     

    •  La feuille flétrie

    Pourquoi tomber déjà, feuille jaune et flétrie ?
    J'aimais ton doux aspect dans ce triste vallon.
    Un printemps, un été furent toute ta vie,
    Et tu vas sommeiller sur le pâle gazon.

    Pauvre feuille ! il n'est plus, le temps où ta verdure
    Ombrageait le rameau dépouillé maintenant.
    Si fraîche au mois de mai, faut-il que la froidure
    Te laisse à peine encore un incertain moment !

    L'hiver, saison des nuits, s'avance et décolore
    Ce qui servait d'asile aux habitants des cieux.
    Tu meurs ! un vent du soir vient t'embrasser encore,
    Mais ces baisers glacés pour toi sont des adieux.

     

     

          Il y a tout juste 200 ans, le 24 juin 1809, naissait à Saint-Sébastien la petite Elisa Mercoeur. Placée en orphelinat pendant deux ans, elle est reprise par sa mère et grandira sans père. Très tôt, elle montre des facilités dans l'apprentissage de nombreuses matières : Français, Anglais, latin, géométrie. Dès 12 ans, elle donnera même des cours à des plus grands qu'elle.

         Mais c'est dans le domaine de la poésie qu'Elisa se distingue très jeune. À 16 ans, l'un de ses poèmes est publié dans le Journal de la Loire Inférieure. Elisa vit sans le sou et plusieurs artistes se cotisent pour publier ses premières oeuvres, avec le soutien de l'imprimeur nantais Mellinet.

         À 17 ans, Elisa Mercoeur quitte Nantes pour Paris où elle va côtoyer les grands poètes de ce siècle, comme Baudelaire et Musset. Lamartine dira d'elle : « Je ne croyais pas au talent poétique des femmes. » Malgré son succès, la jeune femme vit toujours dans la pauvreté. Elle meurt à 26 ans, emportée par la tuberculose. Ses amis poètes paieront sa sépulture au Père-Lachaise, où elle est enterrée aux côtés de grands noms du romantisme.

         Pour rendre hommage à cette jeune poétesse encore mal connue, la Ville propose de nombreux rendez-vous jusqu'en mai 2010. Un fonds de ses oeuvres et de livres qui lui sont consacrés sera disponible dès septembre à la médiathèque. Les écoles seront bien sûr associées à ce voyage littéraire. En mars, la ville plantera dans les jardins de la mairie un camélia qui portera son nom. Théâtre, dessins, expositions, les associations de la ville prendront également part à cet éloge.

    Sources: Ouest-France


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  •  


    Le cor

    J'aime le son du cor, le soir au fond des bois,
    Soit qu'il chante les pleurs de la biche aux abois,
    Ou l'adieu du chasseur que l'écho faible accueille
    Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.

    Que de fois seul dans l'ombre à minuit demeuré,
    J'ai souri de l'entendre, et plus souvent pleuré!
    Car je croyais ouïr de ses bruits prophétiques
    qui précédaient la mort des paladins antiques.

    O montagne d'azur! o pays adoré,
    Rocs de la Frazona, cirque du Marboré,
    Cascades qui tombez des neiges entraînées;
    Sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées;

    Monts gelés et fleuris, trône des deux saisons,
    Dont le front est de glace et le pied de gazon!
    C'est là qu'il faut s'asseoir, c'est là qu'il faut entendre
    Les airs lointains d'un cor mélancolique et tendre.

    Souvent un voyageur, lorsque l'air est sans bruit,
    De cette voix d'airain fait retentir la nuit;
    A ses chants cadencés autour de lui se mêle
    L'harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle.

    Une biche attentive, au lieu de se cacher,
    Se suspend immobile au milieu du rocher,
    Et la cascade unit dans une chute immense
    Son éternelle plainte aux chants de la romance.

    Âmes des chevaliers, revenez-vous encor?
    Est-ce vous qui parlez avec la voix du cor?
    Roncevaux! Roncevaux! dans ta sombre vallée,
    L'ombre du grand Roland n'est donc pas consolée?

    Alfred de Vigny

           Je ne sais plus en quelle classe j'étais quand j'ai appris ce poème. Mais il est un des rares que je connaisse par coeur. Il me plaît de temps en temps de me le réciter pour voir si ma mémoire est encore bonne. Et ça marche toujours.
           Il est un peu triste, à cause de la chasse mais il est si bien décrit par l'auteur. Bien sûr il ne s'arrête pas là mais je n'étais pas allée plus loin. Je ne me souviens que du premier vers suivant  et du dernier: Tous les preux étaient morts etc.et la fin: Dieu! que le son du cor est triste au fond des bois. La chanson Roland! Roland de Ronceveau.
           Cela vous rappelle-t-il quelque chose? Regardez la construction des alexandrins! Je les lis comme je regarde un tableau de maître!

          

     


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  • Qui es-tu?


    Je suis enfant de Guinée,
    Je suis fils du Mali,
    Je sors du Tchad ou du fond du Bénin,
    Je suis enfant d’Afrique...
    Je mets un grand boubou blanc,
    Et les blancs rient de me voir
    Trotter les pieds nus
    Dans la poussière du chemin...
    Ils rient ?
    Qu' ils rient bien
    Quant à moi, je bats des mains
    Et le grand soleil d’Afrique
    S’ arrête au zénith pour m’ écouter
    Et me regarder,
    Et je chante, et je danse,
    Et je chante, et je danse.

                                           Francis Bebey


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