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Par Yvette44 le 25 Août 2009 à 08:18
L'île Clémentine
Francis VIELÉ-GRIFFIN, la Loire
La lente Loire passe et, d'île en île,
Noue et dénoue au loin, son bleu ruban moiré ;
La plaine, mollement, la suit, de ville en ville,
Le long des gais coteaux de vigne et de forêt.
Elle mire, orgueilleuse, aux de sa traîne
Le pacifique de mille peupliers,
Et sourit doucement à tout ce beau domaine
De treilles, de moissons, de fleurs et d'espaliers.
Ce jardin fut le nôtre, un peu de temps encor,
Ta main tendue en cueillera les roses ;
J'ai regardé fleurir dans sa lumière d'or
La fine majesté des plus naïves choses.
Les reines ont passé : voici la royauté
Des Lys, que leur blason au parterre eût ravie,
Et voici, fraîche encor d'éternelle beauté,
La frêle fleur à l'Arbre de la Vie.
Francis VIELÉ-GRIFFIN
(1863 - 1937)
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Par Yvette44 le 23 Août 2009 à 08:19
Rose offerte par Josiane
du blog de Tachka
LA ROSE DE L’AMITIE : A partager et faire suivre.....link
LA ROSE DE L’AMITIE
Je t’offre cette rose
accepte-la comme offrande
pour toi elle s’est éclose
à ma simple demande.
C’est une rose magique
que j’ai spécialement crée
pour toi elle sera unique
car c’est la rose de l’amitié.
Je t’offre cette rose
mais tu devras l’offrir à ton tour
elle à besoin de cette symbiose
pour donner son amour.
Cette rose est un morceau de mon cœur
De mains en mains elle ne fera que passer
Elle est faîte pour distribuer le bonheur
Et former la plus grande chaîne de l’amitié.Auteur inconnu
13 commentaires -
Par Yvette44 le 20 Août 2009 à 08:12
Etoiles , qui d'en haut voyez valser les mondes
Étoiles, qui d'en haut voyez valser les mondes,
Faites pleuvoir sur moi, de vos paupières blondes,
Vos pleurs de diamant ;
Lune, lis de la nuit, fleur du divin parterre,
Verse-moi tes rayons, ô blanche solitaire,
Du fond du firmament !
Oeil ouvert sans repos au milieu de l'espace,
Perce, soleil puissant, ce nuage qui passe !
Que je te voie encor ;
Aigles, vous qui fouettez le ciel à grands coups d'ailes,
Griffons au vol de feu, rapides hirondelles,
Prêtez-moi votre essor !
Vents, qui prenez aux fleurs leurs âmes parfumées
Et les aveux d'amour aux bouches bien-aimées ;
Air sauvage des monts,
Encor tout imprégné des senteurs du mélèze ;
Brise de l'Océan où l'on respire à l'aise,
Emplissez mes poumons !
Avril, pour m'y coucher, m'a fait un tapis d'herbe ;
Le lilas sur mon front s'épanouit en gerbe,
Nous sommes au printemps.
Prenez-moi dans vos bras, doux rêves du poète,
Entre vos seins polis posez ma pauvre tête
Et bercez-moi longtemps.
Théophile Gautier
10 commentaires -
Par Yvette44 le 14 Août 2009 à 08:10
Monsieur Dominique Simonet
m'a gentiment envoyé ce poème
et ma demandé d'en faire bel usage.
Alors je dépose ces mots merveilleux,
sur ce blog afin que vous puissiez à votre tour
connaître ce grand poète.
Dominique Simonet est poète angevin
et comme moi amoureux de la Loire
Un poème
Un poème,
Ce sont des mots qui chantent
Comme une symphonie
Venant du fond de l'âme.
Un poème,
Ce sont des mots qui dansent
Dans une farandole
Pour allumer le coeur.
Un poème,
Ces sont des mots qui pleurent
Pour inonder la vie
De rires et de larmes.
Un poème,
Ce sont des mots qui rêvent
De semer un espoir
Dans les jardins du monde
Un poème,
Ce sont des mots d'amour
Ceux que l'on voudrait dire
Quand on offre une rose.
Un poème,
C'est un peu de soleil
Tout le ciel et la terre
Dans la même lumière.
Un poème,
C'est l'espace infini
La lune et les étoiles
Brillant en chaque chose.
Tout le reste n'est fait
Que d'écriture et prose !
Dominique Simonet
28 commentaires -
Par Yvette44 le 22 Juillet 2009 à 07:53
C'est mon amie Josiane,
le blog de Tachka ,
Qui m'a envoyé ce poème,
Je l'ai trouvé si beau
que je vous en fais cadeau à mon tour
Poème de MAYA ANGELOUMaya Angelou, de son vrai nom Marguerite Johnson[ est une poétesse, écrivain, actrice et militante afro-américaine née le 4 avril 1928 à Saint-Louis, Missouri (États-Unis Elle est une figure importante du mouvement américain pour les droits civiques. Elle est devenue une figure emblématique de la vie artistique et politique outre-Atlantique où ses livres sont au programme des écoles[. Elle est une figure importante du mouvement américain pour les droits civiques. Elle est devenue une figure emblématique de la vie artistique et politique outre-Atlantique[ où ses livres sont au programme des écoles
Sources : Wikipédia
UNE FEMME DEVRAIT AVOIR ...
suffisamment d’argent à elle pour quitter la maison
et se louer un hébergement,
au cas où elle le souhaiterait ou en aurait besoin...
UNE FEMME DEVRAIT AVOIR ...
quelque chose de parfait à se mettre sur le dos au cas où son employeur, ou … l’homme de ses rêves
voudrait la rencontrer dans une heure...
UNE FEMME DEVRAIT AVOIR
une jeunesse qu’elle est heureuse de laisser derrière elle ....
UNE FEMME DEVRAIT AVOIR
un passé suffisamment juteux pour avoir hâte de le raconter durant son grand âge....
UNE FEMME DEVRAIT AVOIR
un tournevis, une perceuse sans fil, et... un soutien-gorge en dentelle noire...
UNE FEMME DEVRAIT AVOIR
une amie qui la fait toujours rire… et une autre qui la laisse pleurer...
UNE FEMME DEVRAIT AVOIR
un beau meuble qui n’a pas déjà appartenu à une personne de sa famille...
UNE FEMME DEVRAIT AVOIR
huit assiettes assorties, des verres à vin sur tige,
et une recette en vue d’un repas
qui donnera à ses invités le sentiment d’être honorés...
UNE FEMME DEVRAIT AVOIR
le sentiment de maîtriser sa destinée..
TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
comment tomber en amour sans se perdre elle-même
TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
comment quitter un emploi,
rompre avec un amant,
et confronter une amie
sans gâcher l’amitié...
TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
quand il faut faire des efforts... et QUAND IL VAUT MIEUX PARTIR...
TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
qu’elle ne peut pas changer la longueur de ses jambes,
la largeur de ses hanches, ou la nature de ses parents…
TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
que son enfance n’a peut-être pas été parfaite, mais qu’elle est terminée...
TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
ce qu’elle est prête à faire ou non... pour l’amour ou autre chose...
TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
comment vivre seule... même si ça ne lui plaît pas...
TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
en qui elle peut avoir confiance
ou non,
et pourquoi elle ne devrait pas s’en tenir responsable...
TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
où aller...
que ce soit à la table de la cuisine de sa meilleure amie…
ou dans une charmante auberge au fond des bois....
quand son âme a besoin de paix..
TOUTE FEMME DEVRAIT SAVOIR
ce qu’elle peut accomplir ou non dans une journée...
dans un mois... et dans une année...
11 commentaires -
Par Yvette44 le 14 Juillet 2009 à 10:19
Elisa Mercoeur (1809-1835), Saint Sébastien sur Loire
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La feuille flétrie
Pourquoi tomber déjà, feuille jaune et flétrie ?
J'aimais ton doux aspect dans ce triste vallon.
Un printemps, un été furent toute ta vie,
Et tu vas sommeiller sur le pâle gazon.
Pauvre feuille ! il n'est plus, le temps où ta verdure
Ombrageait le rameau dépouillé maintenant.
Si fraîche au mois de mai, faut-il que la froidure
Te laisse à peine encore un incertain moment !
L'hiver, saison des nuits, s'avance et décolore
Ce qui servait d'asile aux habitants des cieux.
Tu meurs ! un vent du soir vient t'embrasser encore,
Mais ces baisers glacés pour toi sont des adieux.Il y a tout juste 200 ans, le 24 juin 1809, naissait à Saint-Sébastien la petite Elisa Mercoeur. Placée en orphelinat pendant deux ans, elle est reprise par sa mère et grandira sans père. Très tôt, elle montre des facilités dans l'apprentissage de nombreuses matières : Français, Anglais, latin, géométrie. Dès 12 ans, elle donnera même des cours à des plus grands qu'elle.
Mais c'est dans le domaine de la poésie qu'Elisa se distingue très jeune. À 16 ans, l'un de ses poèmes est publié dans le Journal de la Loire Inférieure. Elisa vit sans le sou et plusieurs artistes se cotisent pour publier ses premières oeuvres, avec le soutien de l'imprimeur nantais Mellinet.
À 17 ans, Elisa Mercoeur quitte Nantes pour Paris où elle va côtoyer les grands poètes de ce siècle, comme Baudelaire et Musset. Lamartine dira d'elle : « Je ne croyais pas au talent poétique des femmes. » Malgré son succès, la jeune femme vit toujours dans la pauvreté. Elle meurt à 26 ans, emportée par la tuberculose. Ses amis poètes paieront sa sépulture au Père-Lachaise, où elle est enterrée aux côtés de grands noms du romantisme.
Pour rendre hommage à cette jeune poétesse encore mal connue, la Ville propose de nombreux rendez-vous jusqu'en mai 2010. Un fonds de ses oeuvres et de livres qui lui sont consacrés sera disponible dès septembre à la médiathèque. Les écoles seront bien sûr associées à ce voyage littéraire. En mars, la ville plantera dans les jardins de la mairie un camélia qui portera son nom. Théâtre, dessins, expositions, les associations de la ville prendront également part à cet éloge.
Sources: Ouest-France
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Par Yvette44 le 10 Juillet 2009 à 08:35
Le cor
J'aime le son du cor, le soir au fond des bois,
Soit qu'il chante les pleurs de la biche aux abois,
Ou l'adieu du chasseur que l'écho faible accueille
Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.Que de fois seul dans l'ombre à minuit demeuré,
J'ai souri de l'entendre, et plus souvent pleuré!
Car je croyais ouïr de ses bruits prophétiques
qui précédaient la mort des paladins antiques.O montagne d'azur! o pays adoré,
Rocs de la Frazona, cirque du Marboré,
Cascades qui tombez des neiges entraînées;
Sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées;Monts gelés et fleuris, trône des deux saisons,
Dont le front est de glace et le pied de gazon!
C'est là qu'il faut s'asseoir, c'est là qu'il faut entendre
Les airs lointains d'un cor mélancolique et tendre.Souvent un voyageur, lorsque l'air est sans bruit,
De cette voix d'airain fait retentir la nuit;
A ses chants cadencés autour de lui se mêle
L'harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle.Une biche attentive, au lieu de se cacher,
Se suspend immobile au milieu du rocher,
Et la cascade unit dans une chute immense
Son éternelle plainte aux chants de la romance.Âmes des chevaliers, revenez-vous encor?
Est-ce vous qui parlez avec la voix du cor?
Roncevaux! Roncevaux! dans ta sombre vallée,
L'ombre du grand Roland n'est donc pas consolée?Alfred de Vigny
Je ne sais plus en quelle classe j'étais quand j'ai appris ce poème. Mais il est un des rares que je connaisse par coeur. Il me plaît de temps en temps de me le réciter pour voir si ma mémoire est encore bonne. Et ça marche toujours.
Il est un peu triste, à cause de la chasse mais il est si bien décrit par l'auteur. Bien sûr il ne s'arrête pas là mais je n'étais pas allée plus loin. Je ne me souviens que du premier vers suivant et du dernier: Tous les preux étaient morts etc.et la fin: Dieu! que le son du cor est triste au fond des bois. La chanson Roland! Roland de Ronceveau.
Cela vous rappelle-t-il quelque chose? Regardez la construction des alexandrins! Je les lis comme je regarde un tableau de maître!
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Par Yvette44 le 4 Juillet 2009 à 08:49
Qui es-tu?
Je suis enfant de Guinée,
Je suis fils du Mali,
Je sors du Tchad ou du fond du Bénin,
Je suis enfant d’Afrique...
Je mets un grand boubou blanc,
Et les blancs rient de me voir
Trotter les pieds nus
Dans la poussière du chemin...
Ils rient ?
Qu' ils rient bien
Quant à moi, je bats des mains
Et le grand soleil d’Afrique
S’ arrête au zénith pour m’ écouter
Et me regarder,
Et je chante, et je danse,
Et je chante, et je danse.Francis Bebey
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