Je ne me souviens pas être allée à cette troisième pointe quand j'étais enfant. Sans doute trop loin pour y aller à pieds.

J'ai emprunté cette photo à Iyoutayen...gouraya(tipaza) avec son autorisation

Comment oublier un tel paysage!

Photos prises sur le mur:

http://www.facebook.com/iyourayen?sk=wall&filter=1

 Photo prise sur le net puisque je n'ai plus ce petit kanoun

Dans mon livre sur mon enfance en Algérie

je mentionnais que la voiture de papa était garée sous un jeune caroubier. Je ne me souviens pas avoir joué souvent avec mon frère Jean-Claude ; logique, il avait six ans de plus que moi, je n’étais qu’une gamine à ses yeux. Cependant il me revient qu’un après-midi nous étions un petit groupe d’enfants de gendarmes et nous jouions à faire comme les grands dans la camionnette sans bâche. J’avais un petit canoun que l’on venait juste de m’offrir, et je cuisinais sans feu, car c’était interdit. Je recevais mes amis. Mon frère qui passait par là nous a surpris et nous a proposé de réellement faire cuire des aliments sur un vrai feu puisque j’avais un « vrai canoun » quoiqu’un peu petit. Et le voilà parti à la recherche d’ingrédients pour faire des grillades, avec la complicité de notre mère. Je nous revois tous autour de ce feu à attendre le petit morceau de viande qui allait nous échoir. Je crois que notre plaisir pour la cuisine commençait à prendre ses marques pour nous deux.

   La crique à Gouraya, photo prise par Rachid.

Gouraya ... et ses abouses.

Et voilà, même scénario que pour les mandarines!

Je visitais un jardin botanique lors des journées du Patrimoine!

 J'ai vu des petits fruits rouges et j'ai reconnu mes arbouses de Gouraya.

Et j'ai goûté et me voilà repartie en arrière au pays de mon enfance!

Décidément, c'est ma période souvenirs des goûts et des odeurs!

Gouraya ... et ses mandarines 

      On m'avait offert un jeune mandarinier en pot, il était beau mais commençait à devenir encombrant dans notre véranda et dehors il fallait le protéger et de ce fait on ne voyait plus ses fruits. Ma fille a bien voulu le prendre, sous son préau il serait bien!

      Il s'est senti si bien qu'il a donné de très belles mandarines, petites mais bien faites. Au début je les avais goûtées mais elles étaient sèches , sans goût, bref elles étaient belles , c'est tout.

      L'autre jour je me suis assise à côté de lui et puis je lui ai pris une belle petite mandarine.

     Devinez ce qu'il m'arriva !

     J'ai été propulsée 60 ans en arrière dans la cour de la Gendarmerie de Gouraya ( Algérie). Dans cette cour il y avait un mandarinier qui avait des fruits excellents , avec pour seul défaut de nombreux pépins. Mais le goût, le GOUT!! Quand j'ai commencé à passer mon ongle sous la petite peau, mon enfance m'est revenue en pleines narines. Incroyable ce souvenir! Et pourtant j'en mange tous les hivers de ces fruits ici. Mais non, ce n'était pas l'odeur ni le goût .

Quand je vous dis que je ne pourrai jamais oublier Gouraya !