•  

    Salut la compagnie.

    Moi , mon nom,  c’est Pimousse ! 

    Je me présente, Pimousse , chat noir et blanc, corpulence moyenne,  oui, enfin pas très grand.

    Moi  je me dis actif, certains que je ne nommerai pas disent que je suis mou, d’où mon nom !

    Je vous laisse juges.


    Tout d’abord je suis arrivé tout jeunot dans cette famille. Bé oui, je m’étais un peu perdu dans une rue près de chez Mamie Yvette. Je pleurai et une dame m’a pris dans ses bras, directo chez Yvette et Michel. Elle m’a déposée dans les mains de Mamie et là je ne sais pas ce qui s’est passé, pendant qu’ils jacassaient tous les trois, je me suis endormi dans ses mains. Je n’en pouvais plus. Je me sentais si bien là, oh oui !

    J’ai eu droit à une grosse soupe, j’ai mangé comme un roi et je me suis retrouvé dans un panier bien confortable et redodo. J’ai quand-même suivi au téléphone une conversation entre Mamie et sa fille Patricia.

    La fille, - de quoi  j’me mêle ! – lui a dit qu’il n’était pas question  que je reste dans cette maison, il paraît qu’il y avait déjà douze autres de mes comparses, douze, vous rendez-vous compte ? J'avais bien vu qu'il y en avait mais j'avais pas compté! Ca faisait de trop ! Donc Patricia, lui a dit texto : « Je le prends moi,  je n’ai pas de noir et blanc ». Et voilà l’affaire conclue. Et moi,  personne ne m’a demandé mon avis.

    Bref le lendemain,  on est venu me chercher, on m’a mis dans un panier, et là je peux vous dire que j’ai hurlé tout le long des 40 km. J’avais une trouille pas possible. Personne ne s’en est venté auprès de Mamie, sinon elle m’aurait reprise je suis sûr.

    Bon, je me suis installé tant bien que mal, plutôt bien je dois l’avouer car j’ai été pris en charge par Titeuf,  un grand roux bien sympa. Et puis il y avait aussi Double et une autre Tootsy pas très en forme elle.  Sans parler de Boby, un grand chien bien sympa lui aussi.

    Et voilà que deux mois environ plus tard,  Patricia arrive avec deux bébés dans les bras, des jumeaux, oh là là ! Les pauvres petits. Ils avaient été trouvé dans un champ et apporté chez le vétérinaire et forcément c’était ce jour là que Patricia emmenait sa Minette en consultation. Effrayés qu’ils  étaient !

    Ils se cachaient dans la laine de verre dans la soupente. Pauvres loupiots. Sauvages, on ne pouvait pas plus ! Alors mon grand cœur n’a fait ni une, ni deux. Je les ai pris sous mon aile, enfin sous mon bras, comme vous voulez… Eh dites donc !  Je n’avais pas six mois, j’étais adolescent, garçon et déjà chargé de famille.  Je les ai éduqués et bien. Je leur ai montré comment sortir, comment entrer le soir et puis on a bien rigolé aussi ensemble. Ils étaient plus beaux que moi, faut bien le dire. Avec une fourrure d’une beauté et  des poils d’une longueur !  Patricia a réussi à les attraper un jour et direct chez le pique- pique (veto ! quoi !) et paf comme moi : opération, ah ! Quelle saleté ça, ça ne laisse pas de bons souvenirs. Bon c’est du passé maintenant.

    Mais la petite sœur s’est fait culbuter par une voiture et  notre Lili nous a quittés pour le paradis des chats. Son frère Roméo est toujours un peu sauvage mais ça peut aller.

                                                                        Titeuf au repos

    Alors maintenant que j’ai du temps libre, Titeuf qui est débordé avec ses taupes, - il a un élevage  et c’est un sacré taupier - m’a demandé un coup de main.


    Mais ça fait beaucoup car j’ai les poissons de l’étang et aussi mon élevage privé de lézards. Alors moi, mou ? Vous y croyez ? J’ai donc décidé de sous-traiter et c’est Boby qui prend la relève des taupes pendant que je vais aux lézards.


    Ca aussi c’est dur, les lézards. Là vous voyez, j’ai laissé les taupes et je suis allé chercher un gentil et beau lézard que j’ai rapporté à Mamie quand elle vient le mercredi.



    Je sais pas ce qu’elle en fait, des fois elle les cache dans un sabot, des fois elle les mange peut-être ?  J‘aime bien lui faire plaisir. Je lui dépose à ses pieds et elle arrive tout de suite, elle paye la Mamie Yvette ! Elle est chouette !


    23 commentaires
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    Salut la compagnie.

    Moi , mon nom,  c’est Pimousse ! 

    Je me présente, Pimousse , chat noir et blanc, corpulence moyenne,  oui, enfin pas très grand.

    Moi  je me dis actif, certains que je ne nommerai pas disent que je suis mou, d’où mon nom !

    Je vous laisse juges.


    Tout d’abord je suis arrivé tout jeunot dans cette famille. Bé oui, je m’étais un peu perdu dans une rue près de chez Mamie Yvette. Je pleurai et une dame m’a pris dans ses bras, directo chez Yvette et Michel. Elle m’a déposée dans les mains de Mamie et là je ne sais pas ce qui s’est passé, pendant qu’ils jacassaient tous les trois, je me suis endormi dans ses mains. Je n’en pouvais plus. Je me sentais si bien là, oh oui !

    J’ai eu droit à une grosse soupe, j’ai mangé comme un roi et je me suis retrouvé dans un panier bien confortable et redodo. J’ai quand-même suivi au téléphone une conversation entre Mamie et sa fille Patricia.

    La fille, - de quoi  j’me mêle ! – lui a dit qu’il n’était pas question  que je reste dans cette maison, il paraît qu’il y avait déjà douze autres de mes comparses, douze, vous rendez-vous compte ? J'avais bien vu qu'il y en avait mais j'avais pas compté! Ca faisait de trop ! Donc Patricia, lui a dit texto : « Je le prends moi,  je n’ai pas de noir et blanc ». Et voilà l’affaire conclue. Et moi,  personne ne m’a demandé mon avis.

    Bref le lendemain,  on est venu me chercher, on m’a mis dans un panier, et là je peux vous dire que j’ai hurlé tout le long des 40 km. J’avais une trouille pas possible. Personne ne s’en est venté auprès de Mamie, sinon elle m’aurait reprise je suis sûr.

    Bon, je me suis installé tant bien que mal, plutôt bien je dois l’avouer car j’ai été pris en charge par Titeuf,  un grand roux bien sympa. Et puis il y avait aussi Double et une autre Tootsy pas très en forme elle.  Sans parler de Boby, un grand chien bien sympa lui aussi.

    Et voilà que deux mois environ plus tard,  Patricia arrive avec deux bébés dans les bras, des jumeaux, oh là là ! Les pauvres petits. Ils avaient été trouvé dans un champ et apporté chez le vétérinaire et forcément c’était ce jour là que Patricia emmenait sa Minette en consultation. Effrayés qu’ils  étaient !

    Ils se cachaient dans la laine de verre dans la soupente. Pauvres loupiots. Sauvages, on ne pouvait pas plus ! Alors mon grand cœur n’a fait ni une, ni deux. Je les ai pris sous mon aile, enfin sous mon bras, comme vous voulez… Eh dites donc !  Je n’avais pas six mois, j’étais adolescent, garçon et déjà chargé de famille.  Je les ai éduqués et bien. Je leur ai montré comment sortir, comment entrer le soir et puis on a bien rigolé aussi ensemble. Ils étaient plus beaux que moi, faut bien le dire. Avec une fourrure d’une beauté et  des poils d’une longueur !  Patricia a réussi à les attraper un jour et direct chez le pique- pique (veto ! quoi !) et paf comme moi : opération, ah ! Quelle saleté ça, ça ne laisse pas de bons souvenirs. Bon c’est du passé maintenant.

    Mais la petite sœur s’est fait culbuter par une voiture et  notre Lili nous a quittés pour le paradis des chats. Son frère Roméo est toujours un peu sauvage mais ça peut aller.

                                                                        Titeuf au repos

    Alors maintenant que j’ai du temps libre, Titeuf qui est débordé avec ses taupes, - il a un élevage  et c’est un sacré taupier - m’a demandé un coup de main.


    Mais ça fait beaucoup car j’ai les poissons de l’étang et aussi mon élevage privé de lézards. Alors moi, mou ? Vous y croyez ? J’ai donc décidé de sous-traiter et c’est Boby qui prend la relève des taupes pendant que je vais aux lézards.


    Ca aussi c’est dur, les lézards. Là vous voyez, j’ai laissé les taupes et je suis allé chercher un gentil et beau lézard que j’ai rapporté à Mamie quand elle vient le mercredi.



    Je sais pas ce qu’elle en fait, des fois elle les cache dans un sabot, des fois elle les mange peut-être ?  J‘aime bien lui faire plaisir. Je lui dépose à ses pieds et elle arrive tout de suite, elle paye la Mamie Yvette ! Elle est chouette !


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  •                       Oslo sur la table surveillant le Grand Blond, chat des rues entré subrepticement.


    Suite de mon monologue        Quatrième partie
     

              Un chat est plus difficile à dresser qu’un chien, c’est pourquoi dans notre maison le mot dressage n’est jamais employé. Les chats savent très bien me manœuvrer, me manipuler. Ils savent me faire aller vers ce qu’ils désirent et pour peu que je leur cède, alors tout ira bien, l’entente sera parfaite ; il sera plus sociable sachant en fait qu’il a une certaine emprise sur moi, et moi je me laisse prendre au jeu. Il émane d’eux une telle impression de supériorité ! A dire vrai je suis plus attirée par les chats dominants (c’est le terme que tous les vétérinaires ou dresseurs emploient) que par les chats soumis, manquant de confiance en eux et en l’homme, et c’est là que j’interviens : leur rendre cette confiance qu’ils ont perdue. Je ne leur demande rien en échange. Seulement d’être heureux. Et un chat heureux a un autre regard sur moi. Il est doux, apaisant. Et cette paix qu’il diffuse, je la retiens pour la répandre à mon tour du mieux que je peux.

    Avec le temps, je pensais que j’avais fini par connaître les chats, je pensais pouvoir deviner leurs réactions. J’étais loin de la vérité, ils m’en apprennent toujours et me surprennent encore. Pourquoi Chipie la Douce se transforme-t-elle en panthère quand un intrus pénètre dans le jardin ? Pourquoi Dorothée qui aime qu’on la cajole n’attire-t-elle pas la sympathie des autres chats ? Que veut-elle dire encore quand elle arrive en miaulant avec au bout des dents, une feuille qu’elle vient de couper dans le noisetier et qu’elle nous dépose aux pieds ?- Une amie m’a dit qu’elle connaissait un chat qui revenait toujours avec une rose dans la gueule. Et cela elle l’a vu. -  Je sais une chose, c’est que je ne peux pas conserver de papyrus à la maison car ils font gueule basse dessus, qu’ils se roulent sur les olives quand ils ont réussi à m’en chiper. De là a dire que le chat est originaire d’Egypte, je veux bien le croire. J’ai quand même des incertitudes, voire des doutes. On dit que le chat est indépendant et pourtant ne calque-t-il pas les humains quand on le voit s’adapter à la nourriture moderne, aux bruits, au confort….

    Quand un chat arrive à la maison, il est étudié à fond par l’ensemble de la maisonnée, humains et autres mammifères poilus, afin de connaître ses faiblesses et ses points forts. De son côté, le chat fait la même opération ; nous arrivons à nous rencontrer parfois sur des points qui nous surprennent le plus, tels que de regarder la télévision, manger de la salade à la vinaigrette ou bien entrer dans de grandes discutions. Si un de mes chats préfère dormir en hauteur, je lui installe ce qu’il veut, où il veut. En général la hauteur c’est surtout quand on est nouveau dans la famille, et que l’on veut étudier l’endroit et ses habitants; petit à petit on descend.

    C’est toujours le même scénario pour chaque nouveau pensionnaire: arrivée tumultueuse, apprentissage de la vie en collectivité, apaisement, équilibre et puis un jour l’inévitable séparation puisque leur espérance de vie est plus courte que la nôtre. Je souffre toujours beaucoup quand un de mes animaux disparaît,  mais je me console en me disant que j’ai fait le maximum pour le rendre heureux, tout au moins pour qu’il essaie d’oublier les mauvais moments qu’il a  connus  avant d’arriver chez nous. Quand la dernière heure arrive, je suis près d’eux, je les accompagne toujours jusqu’à la fin, je les prends dans mes bras, je leur parle doucement. Bien sûr, c’est difficile à supporter, mais je leur dois bien ça. J’ai beaucoup pleuré et je pense que je vais encore pleurer puisque ma petite famille n’est pas éternelle. Mais quand ils reviennent à notre souvenir il n’y a que les bons moments qui font surface, et les bons moments, heureusement pour nous, ont été plus nombreux.
              Ce qui me fait le plus peur, c’est de partir avant eux. Qui me remplacera auprès d’eux ? Michel ou Patricia ? Seront-ils déracinés ? Il faudrait que je sois assez raisonnable pour ne plus recueillir de jeunes animaux susceptibles de me survivre. Mais on ne se refait pas, et le prochain malheureux qui passera devant ma porte sera toujours le bienvenu. Advienne que pourra !


    10 commentaires
  •                       Oslo sur la table surveillant le Grand Blond, chat des rues entré subrepticement.


    Suite de mon monologue        Quatrième partie
     

              Un chat est plus difficile à dresser qu’un chien, c’est pourquoi dans notre maison le mot dressage n’est jamais employé. Les chats savent très bien me manœuvrer, me manipuler. Ils savent me faire aller vers ce qu’ils désirent et pour peu que je leur cède, alors tout ira bien, l’entente sera parfaite ; il sera plus sociable sachant en fait qu’il a une certaine emprise sur moi, et moi je me laisse prendre au jeu. Il émane d’eux une telle impression de supériorité ! A dire vrai je suis plus attirée par les chats dominants (c’est le terme que tous les vétérinaires ou dresseurs emploient) que par les chats soumis, manquant de confiance en eux et en l’homme, et c’est là que j’interviens : leur rendre cette confiance qu’ils ont perdue. Je ne leur demande rien en échange. Seulement d’être heureux. Et un chat heureux a un autre regard sur moi. Il est doux, apaisant. Et cette paix qu’il diffuse, je la retiens pour la répandre à mon tour du mieux que je peux.

    Avec le temps, je pensais que j’avais fini par connaître les chats, je pensais pouvoir deviner leurs réactions. J’étais loin de la vérité, ils m’en apprennent toujours et me surprennent encore. Pourquoi Chipie la Douce se transforme-t-elle en panthère quand un intrus pénètre dans le jardin ? Pourquoi Dorothée qui aime qu’on la cajole n’attire-t-elle pas la sympathie des autres chats ? Que veut-elle dire encore quand elle arrive en miaulant avec au bout des dents, une feuille qu’elle vient de couper dans le noisetier et qu’elle nous dépose aux pieds ?- Une amie m’a dit qu’elle connaissait un chat qui revenait toujours avec une rose dans la gueule. Et cela elle l’a vu. -  Je sais une chose, c’est que je ne peux pas conserver de papyrus à la maison car ils font gueule basse dessus, qu’ils se roulent sur les olives quand ils ont réussi à m’en chiper. De là a dire que le chat est originaire d’Egypte, je veux bien le croire. J’ai quand même des incertitudes, voire des doutes. On dit que le chat est indépendant et pourtant ne calque-t-il pas les humains quand on le voit s’adapter à la nourriture moderne, aux bruits, au confort….

    Quand un chat arrive à la maison, il est étudié à fond par l’ensemble de la maisonnée, humains et autres mammifères poilus, afin de connaître ses faiblesses et ses points forts. De son côté, le chat fait la même opération ; nous arrivons à nous rencontrer parfois sur des points qui nous surprennent le plus, tels que de regarder la télévision, manger de la salade à la vinaigrette ou bien entrer dans de grandes discutions. Si un de mes chats préfère dormir en hauteur, je lui installe ce qu’il veut, où il veut. En général la hauteur c’est surtout quand on est nouveau dans la famille, et que l’on veut étudier l’endroit et ses habitants; petit à petit on descend.

    C’est toujours le même scénario pour chaque nouveau pensionnaire: arrivée tumultueuse, apprentissage de la vie en collectivité, apaisement, équilibre et puis un jour l’inévitable séparation puisque leur espérance de vie est plus courte que la nôtre. Je souffre toujours beaucoup quand un de mes animaux disparaît,  mais je me console en me disant que j’ai fait le maximum pour le rendre heureux, tout au moins pour qu’il essaie d’oublier les mauvais moments qu’il a  connus  avant d’arriver chez nous. Quand la dernière heure arrive, je suis près d’eux, je les accompagne toujours jusqu’à la fin, je les prends dans mes bras, je leur parle doucement. Bien sûr, c’est difficile à supporter, mais je leur dois bien ça. J’ai beaucoup pleuré et je pense que je vais encore pleurer puisque ma petite famille n’est pas éternelle. Mais quand ils reviennent à notre souvenir il n’y a que les bons moments qui font surface, et les bons moments, heureusement pour nous, ont été plus nombreux.
              Ce qui me fait le plus peur, c’est de partir avant eux. Qui me remplacera auprès d’eux ? Michel ou Patricia ? Seront-ils déracinés ? Il faudrait que je sois assez raisonnable pour ne plus recueillir de jeunes animaux susceptibles de me survivre. Mais on ne se refait pas, et le prochain malheureux qui passera devant ma porte sera toujours le bienvenu. Advienne que pourra !


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  • Sissou


                  Drôle de position pour dormir! avec les deux télécommandes en plus!
                          Pas moyen de regarder la télé, il a tout monopolisé.
                                         Et son ventre n'est-il pas beau?
                                                   Moi je l'adore.

    22 commentaires
  • Sissou


                  Drôle de position pour dormir! avec les deux télécommandes en plus!
                          Pas moyen de regarder la télé, il a tout monopolisé.
                                         Et son ventre n'est-il pas beau?
                                                   Moi je l'adore.

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  • Aujourd'hui je n'ai pas le temps de vous mettre une photo, ce sera pour la prochaine fois

    Suite de mon monologue      Troisième partie 

    Aucune tâche ne me rebute, aucune dépense ne m’arrête quand il s’agit de sauver un animal, bien sûr dans la mesure de nos possibilités financières. Mon temps ne compte plus, je me laisse accaparer volontiers par ces besognes. Je communique si on peut dire avec les animaux. Il y a une extraordinaire complicité entre eux et moi, nous sommes sur la même longueur d’ondes.
              Mes origines de mammifère font que je suis moi-même plus attirée par les mammifères : canins, félins, rongeurs. Les oiseaux, les reptiles, les poissons ne me laissent pas indifférente mais il y a moins d’affinité entre nous. Je m’identifierais facilement à un chat ; attachée à ma maison, j’aime que l’on m’aime et je le rends aux autres. Je suis assez indépendante, sensible, frileuse, (l’hiver, si je pouvais j’hibernerais comme les ours). Féline ? On ne peut pas dire vraiment, et puis je ne vois pas la nuit, je serais plutôt du genre taupe. Je ne dors pas autant non plus ! Je ne ronronne pas ! Je n’aime pas la chasse ! Je ne miaule pas ! (et encore ! c’est à voir ! car j’imite très souvent mes petits !). Dans une autre vie, j’ai dû être un chat. Il paraît qu’ils ont neuf vies, dans ce cas je pense à toutes ces petites bêtes qui sont mortes après d’horribles souffrances. Je leur souhaite de revenir sur terre chez des humains dignes de ce nom.

    Si, comme certains le prétendent, nous revenons sur terre, alors je rêve de revenir sur terre réincarnée en chat ! Mais dans une maison comme la nôtre, où il n’y a que liberté, nourriture, affection et où la cruauté des humains est absente.

    Toute jeune, je respectais les chats, c’était instinctif. J’aimais les voir vivre, j’étais et je suis toujours fascinée par eux. Quand je faisais mes devoirs en rentrant de l’école le soir, j’avais toujours un chat sur mes genoux, c’était impératif, c’était un besoin. Il n’était pas question de le perturber dans son sommeil, je préférais rester sans bouger pour ne pas le déranger. J’étais quand même plus attirée par les chiens que par les chats. Il faut dire que j’avais un chien extraordinaire, qui était un vrai copain pour moi. Quant aux chats, il me suffisait de les regarder, je ne les brusquais jamais, il n’y avait que douceur et tendresse entre nous, j’admirais leur façon de vivre ; mais à cause de leur indépendance, ils étaient moins présents que le chien. C’est par la suite que j’ai constaté qu’en fait, le respect que je leur portais cachait quelque chose de plus profond.

    Je dialogue toujours avec chacun de mes animaux, que ce soit un oiseau, un lapin, un chat ou un chien. La plupart du temps ils me répondent. Je pense que nous arrivons à nous comprendre. Il m’arrive souvent de leur chanter des chansons, éphémères, plus souvent « loufoques » mais particulières à chacun. Ils n’ont jamais l’air surpris ni agacé, ils m’acceptent comme je suis et vice versa. Je n’ai pas la même intonation dans la voix, suivant l’animal. Je fais en sorte de respecter leurs envies, leurs besoins. Certains préfèrent les caresses avec la main, d’autres au contraire plus méfiants préfèrent quand j’approche le visage. Une main ne veut pas toujours dire caresses et l’animal qui a souffert à cause d’un humain est méfiant : un visage ne frappe pas, une main peut faire autant de mal que de bien. Le chat, on le sait, a un odorat très développé, sans doute moins que le chien, mais sa mémoire des odeurs est importante. Dès le début de l’adoption, lui nous repère tout de suite. Une main tendue est tout de suite reniflée, analysée, et l’odeur enregistrée. C’est un véritable ordinateur.

    Je ne me suis jamais sentie supérieure à eux, et pour cause, j’ai tant à apprendre d’eux. Il m’arrivera plus loin d’employer le mot «maître» mais ce ne sera pas en tant que possesseur, dominant. Je n’ai pas trouvé d’autre terme ; je ne suis pas gaga au point de nous prendre pour papa ou maman, mais il m’est arrivé de les assimiler à mes petits-fils et de parler de Papy et Mamie mais je me reprends aussitôt. De même, je parlerai de jambe, bouche etc… c’est volontaire, j’ai tendance à humaniser tout ce qui vit sous mon toit. J’estime que nous sommes à pied d’égalité. Nous vivons ensemble, nous sommes différents : c’est tout. Ils ont quand-même un avantage sur nous, c’est qu’ils ne payent pas de pension !

             Voilà encore pour aujourd'hui. Je me dépèche car je retourne à mon stage de peinture. C'était super, hier ; le temps un meu maussade mais aujourd'hui et demain, cela devrait être plus beau. Je vous raconterai.


    19 commentaires
  • Aujourd'hui je n'ai pas le temps de vous mettre une photo, ce sera pour la prochaine fois

    Suite de mon monologue      Troisième partie 

    Aucune tâche ne me rebute, aucune dépense ne m’arrête quand il s’agit de sauver un animal, bien sûr dans la mesure de nos possibilités financières. Mon temps ne compte plus, je me laisse accaparer volontiers par ces besognes. Je communique si on peut dire avec les animaux. Il y a une extraordinaire complicité entre eux et moi, nous sommes sur la même longueur d’ondes.
              Mes origines de mammifère font que je suis moi-même plus attirée par les mammifères : canins, félins, rongeurs. Les oiseaux, les reptiles, les poissons ne me laissent pas indifférente mais il y a moins d’affinité entre nous. Je m’identifierais facilement à un chat ; attachée à ma maison, j’aime que l’on m’aime et je le rends aux autres. Je suis assez indépendante, sensible, frileuse, (l’hiver, si je pouvais j’hibernerais comme les ours). Féline ? On ne peut pas dire vraiment, et puis je ne vois pas la nuit, je serais plutôt du genre taupe. Je ne dors pas autant non plus ! Je ne ronronne pas ! Je n’aime pas la chasse ! Je ne miaule pas ! (et encore ! c’est à voir ! car j’imite très souvent mes petits !). Dans une autre vie, j’ai dû être un chat. Il paraît qu’ils ont neuf vies, dans ce cas je pense à toutes ces petites bêtes qui sont mortes après d’horribles souffrances. Je leur souhaite de revenir sur terre chez des humains dignes de ce nom.

    Si, comme certains le prétendent, nous revenons sur terre, alors je rêve de revenir sur terre réincarnée en chat ! Mais dans une maison comme la nôtre, où il n’y a que liberté, nourriture, affection et où la cruauté des humains est absente.

    Toute jeune, je respectais les chats, c’était instinctif. J’aimais les voir vivre, j’étais et je suis toujours fascinée par eux. Quand je faisais mes devoirs en rentrant de l’école le soir, j’avais toujours un chat sur mes genoux, c’était impératif, c’était un besoin. Il n’était pas question de le perturber dans son sommeil, je préférais rester sans bouger pour ne pas le déranger. J’étais quand même plus attirée par les chiens que par les chats. Il faut dire que j’avais un chien extraordinaire, qui était un vrai copain pour moi. Quant aux chats, il me suffisait de les regarder, je ne les brusquais jamais, il n’y avait que douceur et tendresse entre nous, j’admirais leur façon de vivre ; mais à cause de leur indépendance, ils étaient moins présents que le chien. C’est par la suite que j’ai constaté qu’en fait, le respect que je leur portais cachait quelque chose de plus profond.

    Je dialogue toujours avec chacun de mes animaux, que ce soit un oiseau, un lapin, un chat ou un chien. La plupart du temps ils me répondent. Je pense que nous arrivons à nous comprendre. Il m’arrive souvent de leur chanter des chansons, éphémères, plus souvent « loufoques » mais particulières à chacun. Ils n’ont jamais l’air surpris ni agacé, ils m’acceptent comme je suis et vice versa. Je n’ai pas la même intonation dans la voix, suivant l’animal. Je fais en sorte de respecter leurs envies, leurs besoins. Certains préfèrent les caresses avec la main, d’autres au contraire plus méfiants préfèrent quand j’approche le visage. Une main ne veut pas toujours dire caresses et l’animal qui a souffert à cause d’un humain est méfiant : un visage ne frappe pas, une main peut faire autant de mal que de bien. Le chat, on le sait, a un odorat très développé, sans doute moins que le chien, mais sa mémoire des odeurs est importante. Dès le début de l’adoption, lui nous repère tout de suite. Une main tendue est tout de suite reniflée, analysée, et l’odeur enregistrée. C’est un véritable ordinateur.

    Je ne me suis jamais sentie supérieure à eux, et pour cause, j’ai tant à apprendre d’eux. Il m’arrivera plus loin d’employer le mot «maître» mais ce ne sera pas en tant que possesseur, dominant. Je n’ai pas trouvé d’autre terme ; je ne suis pas gaga au point de nous prendre pour papa ou maman, mais il m’est arrivé de les assimiler à mes petits-fils et de parler de Papy et Mamie mais je me reprends aussitôt. De même, je parlerai de jambe, bouche etc… c’est volontaire, j’ai tendance à humaniser tout ce qui vit sous mon toit. J’estime que nous sommes à pied d’égalité. Nous vivons ensemble, nous sommes différents : c’est tout. Ils ont quand-même un avantage sur nous, c’est qu’ils ne payent pas de pension !

             Voilà encore pour aujourd'hui. Je me dépèche car je retourne à mon stage de peinture. C'était super, hier ; le temps un meu maussade mais aujourd'hui et demain, cela devrait être plus beau. Je vous raconterai.


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  •  Merci pour vos témoignages de sympathie



    Michel et moi pris en flagrant délit de sauvetage d'un bébé merle au cours d'un stage de peinture.
    J'avais tout abandonné pour lui.

    Suite de mon monologue    Deuxième partie

    Donc ma mère aimait les animaux mais aussi les enfants. Ma sœur et moi, nous nous sommes partagées ses deux passions : Elle s’est dirigée vers l’éducation des enfants en bas âge et moi vers les animaux, malheureusement je n’ai pu en faire mon métier. Il a fallu que je travaille dans une autre branche pour pouvoir assouvir ce besoin d’animaux autour de moi. Combien de fois ai-je entendu ? « Puisque vous avez un tel besoin de donner, pourquoi ne pas aider les pauvres gens qui sont dans la misère ? » ou bien «Vous feriez mieux de donner votre argent aux enfants nécessiteux ! » Que savent-ils ces gens qui parlent ainsi de la misère d’autrui ? Que font-ils eux pour les autres ? Moi je fais ce dont je suis capable, ce qui est ma raison d’exister, ce qui justifie ma présence sur cette terre.

    Enfant, je rêvais de faire des acrobaties dans un cirque car j’étais très souple et je me contorsionnais avec aisance. Mais, qui dit cirque, dit contact avec des animaux en cage que l’on fait travailler dans des conditions très souvent abominables. Et puis, j’avais le temps d’y penser. Quand nous nous sommes mariés, Michel et moi, nous avions envisagé de partir hors de France, vivre dans une réserve au contact d’animaux sauvages. J’avais commencé une lettre destinée à Jean Richard pour lui demander conseil. Je ne doutais de rien ! Cette lettre n’est jamais partie. Patricia était tout bébé, cela nous aurait posé trop de problèmes. Par la suite, nous avons visité un parc animalier à Nantes. Le propriétaire, le vieux Monsieur Liopé voyant ma motivation, m’a vite refroidie en me disant que je n’avais pas la carrure pour l’emploi. Alors, abandon définitif. Il fallait que je me contente des animaux de mon entourage. Et Dieu sait qu’il y a de quoi faire !

    Au début, je n’osais pas dire ma passion pour les animaux, pourtant c’était flagrant. Mais le regard dédaigneux des personnes ne comprenant pas, me renfermait sur moi-même. Avoir des animaux chez soi, qui plus est, en quantité dépassant l’entendement, ne peut qu’apporter des désagréments. Vous pensez bien, un animal c’est sale, alors plusieurs … Je reconnais que des petits poils de chats et de chiens il y en a à traîner chez nous. Et alors ? Moi ça ne me gène pas du tout. L’aspirateur est plus souvent en marche qu’ailleurs, et j’utilise plus d’eau de Javel que d’autres. L’inconvénient, c’est que les chats adorent l’odeur du chlore et il n’est pas rare d’en voir un ou une se vautrer sur le sol humide. Alors je n’ai plus qu’à recommencer mon nettoyage. Je pense avoir suffisamment de  connaissance en matière d’hygiène, bactériologie et produits de nettoyage pour l’avoir mise en pratique à mon travail et enseigné, pour savoir ce que je dois faire et surtout ne pas sombrer dans la paranoïa.

    J’aimerais tellement que la vie soit comme dans les dessins animés de Walt Disney : les Aristochats, les 101 Dalmatiens etc… où les animaux malheureux à cause de la bêtise humaine, se regroupent  et finissent par avoir le dessus sur ces êtres dits supérieurs. La terre appartient à tout ceux qui l’habitent, l’homme n’en a pas l’exclusivité.

    Voilà, ça suffit encore pour aujourd'hui, d'autant plus qu'il faut que je me prépare pour le stage de peinture. Nous y allons tous les deux Michel et moi. Il n' y a que moi qui peins mais lui m'apporte beaucoup, sans lui je ne pourrais pas faire ces stages si importants pour moi.
    Donc à bientôt pour la suite. J'ai encore tant à vous dire!


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    Michel et moi pris en flagrant délit de sauvetage d'un bébé merle au cours d'un stage de peinture.
    J'avais tout abandonné pour lui.

    Suite de mon monologue    Deuxième partie

    Donc ma mère aimait les animaux mais aussi les enfants. Ma sœur et moi, nous nous sommes partagées ses deux passions : Elle s’est dirigée vers l’éducation des enfants en bas âge et moi vers les animaux, malheureusement je n’ai pu en faire mon métier. Il a fallu que je travaille dans une autre branche pour pouvoir assouvir ce besoin d’animaux autour de moi. Combien de fois ai-je entendu ? « Puisque vous avez un tel besoin de donner, pourquoi ne pas aider les pauvres gens qui sont dans la misère ? » ou bien «Vous feriez mieux de donner votre argent aux enfants nécessiteux ! » Que savent-ils ces gens qui parlent ainsi de la misère d’autrui ? Que font-ils eux pour les autres ? Moi je fais ce dont je suis capable, ce qui est ma raison d’exister, ce qui justifie ma présence sur cette terre.

    Enfant, je rêvais de faire des acrobaties dans un cirque car j’étais très souple et je me contorsionnais avec aisance. Mais, qui dit cirque, dit contact avec des animaux en cage que l’on fait travailler dans des conditions très souvent abominables. Et puis, j’avais le temps d’y penser. Quand nous nous sommes mariés, Michel et moi, nous avions envisagé de partir hors de France, vivre dans une réserve au contact d’animaux sauvages. J’avais commencé une lettre destinée à Jean Richard pour lui demander conseil. Je ne doutais de rien ! Cette lettre n’est jamais partie. Patricia était tout bébé, cela nous aurait posé trop de problèmes. Par la suite, nous avons visité un parc animalier à Nantes. Le propriétaire, le vieux Monsieur Liopé voyant ma motivation, m’a vite refroidie en me disant que je n’avais pas la carrure pour l’emploi. Alors, abandon définitif. Il fallait que je me contente des animaux de mon entourage. Et Dieu sait qu’il y a de quoi faire !

    Au début, je n’osais pas dire ma passion pour les animaux, pourtant c’était flagrant. Mais le regard dédaigneux des personnes ne comprenant pas, me renfermait sur moi-même. Avoir des animaux chez soi, qui plus est, en quantité dépassant l’entendement, ne peut qu’apporter des désagréments. Vous pensez bien, un animal c’est sale, alors plusieurs … Je reconnais que des petits poils de chats et de chiens il y en a à traîner chez nous. Et alors ? Moi ça ne me gène pas du tout. L’aspirateur est plus souvent en marche qu’ailleurs, et j’utilise plus d’eau de Javel que d’autres. L’inconvénient, c’est que les chats adorent l’odeur du chlore et il n’est pas rare d’en voir un ou une se vautrer sur le sol humide. Alors je n’ai plus qu’à recommencer mon nettoyage. Je pense avoir suffisamment de  connaissance en matière d’hygiène, bactériologie et produits de nettoyage pour l’avoir mise en pratique à mon travail et enseigné, pour savoir ce que je dois faire et surtout ne pas sombrer dans la paranoïa.

    J’aimerais tellement que la vie soit comme dans les dessins animés de Walt Disney : les Aristochats, les 101 Dalmatiens etc… où les animaux malheureux à cause de la bêtise humaine, se regroupent  et finissent par avoir le dessus sur ces êtres dits supérieurs. La terre appartient à tout ceux qui l’habitent, l’homme n’en a pas l’exclusivité.

    Voilà, ça suffit encore pour aujourd'hui, d'autant plus qu'il faut que je me prépare pour le stage de peinture. Nous y allons tous les deux Michel et moi. Il n' y a que moi qui peins mais lui m'apporte beaucoup, sans lui je ne pourrais pas faire ces stages si importants pour moi.
    Donc à bientôt pour la suite. J'ai encore tant à vous dire!


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