• Nos habitudes à table

     

             Notre mère cuisinait très bien et ce que nous mangions était très varié. De toute façon, il fallait aimer car il n’y avait qu’un seul menu sur la table. Pas question de faire la grimace ! En ce qui me concerne, j’ai toujours eu très bon appétit et je mangeais de tout. Ce n’était pas le cas d’Arlette qui était très difficile, elle s’est rattrapée depuis ! Et papa, qui était comme elle, savait comment s’y prendre pour manger ce qu’il aimait. Il allait tout simplement au café maure, la gargote,  sur la place, et se faisait servir une bonne assiettée de loubias, à n’importe quelle heure de la journée. Et quand c’était la saison des fèves il se préparait des fèves à l’étouffée, c’était son régal.

    Gouraya étant très cosmopolite, la cuisine suivait le mouvement : espagnole, arabe, juive, française etc.… Et maman agrémentait tout ça à sa façon. Elle avait le chic pour retrouver une recette sans avoir à la demander. Le seul fait de goûter un plat lui en indiquait  la composition - je tiens ça d’elle -  ainsi avions-nous le plaisir de manger toujours quelque chose de nouveau. Dans sa jeunesse, elle n’avait certainement pas toujours mangé à sa faim, mais elle avait travaillé chez des « bourgeois » et avait pu se rendre compte de ce qu’était une nourriture variée.

    Ce qu’elle réussissait le mieux, c’était le poulet rôti en cocotte à l’huile d’olive. C’est banal comme plat mais il faut le réussir. C’était les poulets de notre poulailler, mais comme papa n’aimait pas les tuer, il demandait toujours à un indigène qui passait derrière la gendarmerie de le faire et on savait qu’il faisait toujours une prière avant de tuer le pauvre animal. En fait, mis à part le porc, on mangeait allal ! Le beefsteak était rare sur notre table. Nous avions une profusion de légumes, car papa aimait le jardin et il se targuait d’avoir un potager avec une variété impressionnante de légumes et d’arbres fruitiers. Ainsi, poivrons, fèves, tomates, courgettes prenaient régulièrement place sur notre table et nous aimions. Alors la choukchouka - prononcer tchouktchouka - qui était à base de poivrons, oignons, aubergines ou courgettes, de tomates et d’œufs pochés était couramment dégustée.
             Le couscous, n’en parlons plus, il avait droit à la première place. La dernière fois que nous avons mangé du couscous à Gouraya, c’était la veille de notre départ pour la France. Nous étions invités partout et le midi nous avions déjeuné chez le garde champêtre. L’après-midi nous sommes allés rendre une dernière visite au Caïd Lebtahi. Et il y avait un couscous qui nous attendait. Nous n’avions plus faim ! Mes parents et mes frères se sont forcés et Arlette et moi avons eu droit à un couscous au miel avec des raisins secs. C’était délicieux ! Le Caïd, qui appréciait mon père, nous a offert un superbe châle, vert et blanc, avec des grandes franges. Nous avons eu droit à une dernière visite aux tombeaux puniques et nous l’avons quitté.

    Ce qu’il me reste de cette visite, c’est que je ne comprenais pas que nous fussions seuls à manger avec le caïd. Sa famille n’était pas avec nous. Et pourtant nous entendions les enfants qui riaient et qui se cachaient pour nous voir. Moi, cela me gênait. Les femmes nous servaient, c’était tout. Je crois que je n’arriverais jamais à admettre cette différence.  Pour moi, il n’y a pas d’être supérieur ; l’intelligence de même que les traits physiques du corps humain n’impliquent en aucun cas une inégalité. Notre mère nous a appris la tolérance. Aucune moquerie, aucun mouvement raciste, aucune discrimination n’était de mise chez nous. Si nous avions le malheur de signaler simplement que telle personne avait un comportement inhabituel, ou un physique étrange, elle nous remettait à notre place. Qui étions-nous pour juger ainsi ? Si nous étions à la place de cette personne, comment agirions-nous ? Si bien qu’il ne nous venait plus à l’idée de critiquer quelqu’un. Il est vrai qu’on est toujours étranger à quiconque n’est pas de notre culture. Les comportements seraient différents si, comme dans notre famille, l’éducation des enfants avait commencé très tôt. Je pense que c’est comme pour les animaux, l’instinct est là. On ne naît pas raciste, on le devient. Tout dépend qui nous a éduqués.

    Arlette me rappelait que c’est là que nous avons vu, pour la première fois, une « classe » où des garçons arabes étaient assis par terre, jambes croisées et faisant mine de lire dans leurs mains ouvertes devant eux, en se balançant d’avant en arrière. Nos parents nous ont expliqué qu’ils faisaient semblant de lire les prières du Coran. En fait ils les savaient par cœur.

     Bon, je suis loin des poivrons, des tomates et du couscous !

    Les merguez et le bouzoulouf étaient des mets trop épicés pour que nous, les filles, nous en mangions. Cependant, nous appréciions particulièrement la soubressade qui est une grosse saucisse piquante et rouge. Les épices étaient de rigueur : le piment de Cayenne ou felfel, le koumoun ou cumin, le safran, la harissa, les clous de girofle, le paprika. Mais nous, ce que nous utilisions, c’était un mélange tout prêt que l’on appelle le ras-el hanout et le piment de Cayenne.

    Quand un bon feu nous le permettait, les brochettes de cœur, de rognons et de foie de mouton  grillaient sur la braise.

    Le poisson faisait partie aussi de notre nourriture et nous n’en manquions pas. Les rougets frits et le ragoût de morue. Quelle surprise quand nous avons vu qu’en France les sardines se vendaient à la douzaine ! A Gouraya, nous les achetions au kilo. Et puis les poissons de Méditerranée ne sont pas les mêmes que ceux de l’Atlantique. En ce qui concerne les crustacés, il n’y avait pas un grand choix. Pas ou peu de langoustines. On se contentait d’arapèdes et d’oursins et ce n’était pas la plus mauvaise part. Nous mangions aussi du riz au calamar et ce qui pourrait ressembler aux paellas.

    Les patates douces, nous les consommions de différentes façons : à l’étouffée, ou en confiture, c’était délicieux.


    11 commentaires

  • Nos habitudes à table

     

             Notre mère cuisinait très bien et ce que nous mangions était très varié. De toute façon, il fallait aimer car il n’y avait qu’un seul menu sur la table. Pas question de faire la grimace ! En ce qui me concerne, j’ai toujours eu très bon appétit et je mangeais de tout. Ce n’était pas le cas d’Arlette qui était très difficile, elle s’est rattrapée depuis ! Et papa, qui était comme elle, savait comment s’y prendre pour manger ce qu’il aimait. Il allait tout simplement au café maure, la gargote,  sur la place, et se faisait servir une bonne assiettée de loubias, à n’importe quelle heure de la journée. Et quand c’était la saison des fèves il se préparait des fèves à l’étouffée, c’était son régal.

    Gouraya étant très cosmopolite, la cuisine suivait le mouvement : espagnole, arabe, juive, française etc.… Et maman agrémentait tout ça à sa façon. Elle avait le chic pour retrouver une recette sans avoir à la demander. Le seul fait de goûter un plat lui en indiquait  la composition - je tiens ça d’elle -  ainsi avions-nous le plaisir de manger toujours quelque chose de nouveau. Dans sa jeunesse, elle n’avait certainement pas toujours mangé à sa faim, mais elle avait travaillé chez des « bourgeois » et avait pu se rendre compte de ce qu’était une nourriture variée.

    Ce qu’elle réussissait le mieux, c’était le poulet rôti en cocotte à l’huile d’olive. C’est banal comme plat mais il faut le réussir. C’était les poulets de notre poulailler, mais comme papa n’aimait pas les tuer, il demandait toujours à un indigène qui passait derrière la gendarmerie de le faire et on savait qu’il faisait toujours une prière avant de tuer le pauvre animal. En fait, mis à part le porc, on mangeait allal ! Le beefsteak était rare sur notre table. Nous avions une profusion de légumes, car papa aimait le jardin et il se targuait d’avoir un potager avec une variété impressionnante de légumes et d’arbres fruitiers. Ainsi, poivrons, fèves, tomates, courgettes prenaient régulièrement place sur notre table et nous aimions. Alors la choukchouka - prononcer tchouktchouka - qui était à base de poivrons, oignons, aubergines ou courgettes, de tomates et d’œufs pochés était couramment dégustée.
             Le couscous, n’en parlons plus, il avait droit à la première place. La dernière fois que nous avons mangé du couscous à Gouraya, c’était la veille de notre départ pour la France. Nous étions invités partout et le midi nous avions déjeuné chez le garde champêtre. L’après-midi nous sommes allés rendre une dernière visite au Caïd Lebtahi. Et il y avait un couscous qui nous attendait. Nous n’avions plus faim ! Mes parents et mes frères se sont forcés et Arlette et moi avons eu droit à un couscous au miel avec des raisins secs. C’était délicieux ! Le Caïd, qui appréciait mon père, nous a offert un superbe châle, vert et blanc, avec des grandes franges. Nous avons eu droit à une dernière visite aux tombeaux puniques et nous l’avons quitté.

    Ce qu’il me reste de cette visite, c’est que je ne comprenais pas que nous fussions seuls à manger avec le caïd. Sa famille n’était pas avec nous. Et pourtant nous entendions les enfants qui riaient et qui se cachaient pour nous voir. Moi, cela me gênait. Les femmes nous servaient, c’était tout. Je crois que je n’arriverais jamais à admettre cette différence.  Pour moi, il n’y a pas d’être supérieur ; l’intelligence de même que les traits physiques du corps humain n’impliquent en aucun cas une inégalité. Notre mère nous a appris la tolérance. Aucune moquerie, aucun mouvement raciste, aucune discrimination n’était de mise chez nous. Si nous avions le malheur de signaler simplement que telle personne avait un comportement inhabituel, ou un physique étrange, elle nous remettait à notre place. Qui étions-nous pour juger ainsi ? Si nous étions à la place de cette personne, comment agirions-nous ? Si bien qu’il ne nous venait plus à l’idée de critiquer quelqu’un. Il est vrai qu’on est toujours étranger à quiconque n’est pas de notre culture. Les comportements seraient différents si, comme dans notre famille, l’éducation des enfants avait commencé très tôt. Je pense que c’est comme pour les animaux, l’instinct est là. On ne naît pas raciste, on le devient. Tout dépend qui nous a éduqués.

    Arlette me rappelait que c’est là que nous avons vu, pour la première fois, une « classe » où des garçons arabes étaient assis par terre, jambes croisées et faisant mine de lire dans leurs mains ouvertes devant eux, en se balançant d’avant en arrière. Nos parents nous ont expliqué qu’ils faisaient semblant de lire les prières du Coran. En fait ils les savaient par cœur.

     Bon, je suis loin des poivrons, des tomates et du couscous !

    Les merguez et le bouzoulouf étaient des mets trop épicés pour que nous, les filles, nous en mangions. Cependant, nous appréciions particulièrement la soubressade qui est une grosse saucisse piquante et rouge. Les épices étaient de rigueur : le piment de Cayenne ou felfel, le koumoun ou cumin, le safran, la harissa, les clous de girofle, le paprika. Mais nous, ce que nous utilisions, c’était un mélange tout prêt que l’on appelle le ras-el hanout et le piment de Cayenne.

    Quand un bon feu nous le permettait, les brochettes de cœur, de rognons et de foie de mouton  grillaient sur la braise.

    Le poisson faisait partie aussi de notre nourriture et nous n’en manquions pas. Les rougets frits et le ragoût de morue. Quelle surprise quand nous avons vu qu’en France les sardines se vendaient à la douzaine ! A Gouraya, nous les achetions au kilo. Et puis les poissons de Méditerranée ne sont pas les mêmes que ceux de l’Atlantique. En ce qui concerne les crustacés, il n’y avait pas un grand choix. Pas ou peu de langoustines. On se contentait d’arapèdes et d’oursins et ce n’était pas la plus mauvaise part. Nous mangions aussi du riz au calamar et ce qui pourrait ressembler aux paellas.

    Les patates douces, nous les consommions de différentes façons : à l’étouffée, ou en confiture, c’était délicieux.


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  • Bon il fallait bien que ça m’arrive à moi aussi !

    Je m’y attendais un peu, mais je me disais, « tu es nouvelle, on ne va pas te le faire ».

    Et bien, si ! Me voilà taguée à mon tour et si j’en juge ce que Frédérianne a marqué,

    c’est un double tag.

    Je suis vernie  pour le premier essai.

    Alors allons-y !

    Donc le premier :

     « Attrapez le livre le plus proche. Ouvrez la page 123. Trouvez la cinquième phrase. Recopiez-là ainsi que les trois phrases suivantes. Ensuite taguez cinq personnes  à votre tour. »

    Alors le livre le plus proche est celui que je lis en ce moment le soir avant de fermer les yeux.

    Auteur : Irène Frain  Titre : La maison de la source.

    C’est un récit autobiographique.

    L’auteur fait un retour en arrière et retrouve la maison de son enfance.

    Page 123 : (en ce moment je suis rendue à la page237 sur381)

    5ème phrase, jusqu’à la 8ème : L’auteur venait d’avoir quatre ans et avait droit d’avoir sa photo d’identité sur la carte de réduction familiale, pour prendre le car. Cela se passait en Bretagne, dans les années 50.

    On y va ?

    On y va !

    « Quand le contrôleur monte pour vérifier les billets, elle (sa mère) est obligée de sortir la Carte de Réduction.

    J’en suis fière, mais je suis encore plus passionnée par la tête que j’ai sur la photo d’identité.

    Chaque fois qu’elle sort ma carte, je demande à la regarder.

    Et, à la maison, je la supplie souvent de me laisser jouer un peu avec le petit carnet crème où le photographe a rangé le restant des clichés. »

                                                                                                       

    Bon Frédérianne, c’est pour toi que je le fais. Je sais que je ne suis pas obligée.
    Alors je continue parce que ça m’amuse.

    Le deuxième :

    Un aliment que je n’aime pas du tout : le café au lait.

    Mes trois aliments préférés (j’aime tout sauf le café au lait.) Bon : le chocolat, les assaisonnements, le poisson, les légumes en général.

    Ma recette favorite : eh, je suis un cordon bleu !
     Mais faisons simple: le couscous comme là-bas dis !

    Le plat que j’aimerais faire et je n’ai jamais fait. Oh là là, dur dur : la pâte feuilletée mais la vraie !

    Ma boisson favorite : le thé comme toi Frédérianne.

    Mon meilleur souvenir culinaire :

    C’était un buffet froid pour 30 personnes

    (pour nos 25 ans de mariage)

    entièrement conçu et réalisé par moi-même:

     Au menu, différents pâtés maison, différentes salades très sophistiquées, taboulé aux fruits de mer, plat de charcuterie, saumon en gelée, cailles en gelées et farcies et trois rôtis différents, fromage ça va de soi, salade verte, différentes pâtisseries avec crème pâtissière et coulis de fruits.

    Le tout présenté autour d’une monumentale cascade de fruits.

    Et ça présenté dans notre maison d’Arthon, pas encore terminée !

     Il n’y avait que les murs et le toit !!!

     

    Maintenant,  tâche la plus ardue : trouver sans être trop gênante cinq autres personnes qui voudront bien jouer (ou rejouer) le jeu.

    Ceci dit : sans aucune obligation.  En ce qui me concerne c’est la première fois alors attention ! Gare à ceux qui vont se faire piéger. Je m’en excuse à l’avance.

    Qui commence ?

    Mes amis les chats :
    Isis (http://chat-alors.over-blog.fr/)
    Pétrus (
    http://www.chat-pitre-petrus.com/
    et qu’ils ne disent pas qu’ils ne savent pas lire, ils savent bien écrire ! Isis fais-toi aider par Maurice et toi Pétrus par tes maîtres (n’attrape pas trop la grosse tête en Chine !)

    Chantal de Barcelone ( http://calo-zazie.com/) m’impressionne avec ses articles  et ses photos très réalistes.

    Camomille (http://www.camomille64.com/) que j’adore me fait rêver avec ses poésies et m’étonne avec ses articles très documentés.

    Clothylde   (http://catymic.over-blog.com/) m’enchante avec ses poésies, ses photos et sa sincérité.

     

    Ne m’en veuillez pas tous les cinq, il fallait que j’y passe et c’est à vous que j’ai pensé.

    Ceci dit, il n’y a aucune obligation de faire continuer cette chaîne.

    Je ne recommencerai pas, promis.

     Il ne faut pas que j’oublie celle à qui je dois ce si terrible travail !

    Frédérianne.   http://www.revesland.com/

    Frédérianne qui nous invite gentiment sur son nuage comme elle dit,

    Dans sa galerie d’art de ses créations poétiques

    et dans ses voyages imaginaires.

     

    Voilà, mission accomplie.

    Maintenant quelques photos pour vous prouver

     que ce que j’ai dit en matière de cuisine est vrai !


    Une partie du buffet

     

    L'ensemble 

    Et moi à l'oeuvre à l'occasion d'un autre buffet, composant une cascade de fruits de mer .
    C'était il y a un certain nombre d'années hélas.


    22 commentaires

  • Bon il fallait bien que ça m’arrive à moi aussi !

    Je m’y attendais un peu, mais je me disais, « tu es nouvelle, on ne va pas te le faire ».

    Et bien, si ! Me voilà taguée à mon tour et si j’en juge ce que Frédérianne a marqué,

    c’est un double tag.

    Je suis vernie  pour le premier essai.

    Alors allons-y !

    Donc le premier :

     « Attrapez le livre le plus proche. Ouvrez la page 123. Trouvez la cinquième phrase. Recopiez-là ainsi que les trois phrases suivantes. Ensuite taguez cinq personnes  à votre tour. »

    Alors le livre le plus proche est celui que je lis en ce moment le soir avant de fermer les yeux.

    Auteur : Irène Frain  Titre : La maison de la source.

    C’est un récit autobiographique.

    L’auteur fait un retour en arrière et retrouve la maison de son enfance.

    Page 123 : (en ce moment je suis rendue à la page237 sur381)

    5ème phrase, jusqu’à la 8ème : L’auteur venait d’avoir quatre ans et avait droit d’avoir sa photo d’identité sur la carte de réduction familiale, pour prendre le car. Cela se passait en Bretagne, dans les années 50.

    On y va ?

    On y va !

    « Quand le contrôleur monte pour vérifier les billets, elle (sa mère) est obligée de sortir la Carte de Réduction.

    J’en suis fière, mais je suis encore plus passionnée par la tête que j’ai sur la photo d’identité.

    Chaque fois qu’elle sort ma carte, je demande à la regarder.

    Et, à la maison, je la supplie souvent de me laisser jouer un peu avec le petit carnet crème où le photographe a rangé le restant des clichés. »

                                                                                                       

    Bon Frédérianne, c’est pour toi que je le fais. Je sais que je ne suis pas obligée.
    Alors je continue parce que ça m’amuse.

    Le deuxième :

    Un aliment que je n’aime pas du tout : le café au lait.

    Mes trois aliments préférés (j’aime tout sauf le café au lait.) Bon : le chocolat, les assaisonnements, le poisson, les légumes en général.

    Ma recette favorite : eh, je suis un cordon bleu !
     Mais faisons simple: le couscous comme là-bas dis !

    Le plat que j’aimerais faire et je n’ai jamais fait. Oh là là, dur dur : la pâte feuilletée mais la vraie !

    Ma boisson favorite : le thé comme toi Frédérianne.

    Mon meilleur souvenir culinaire :

    C’était un buffet froid pour 30 personnes

    (pour nos 25 ans de mariage)

    entièrement conçu et réalisé par moi-même:

     Au menu, différents pâtés maison, différentes salades très sophistiquées, taboulé aux fruits de mer, plat de charcuterie, saumon en gelée, cailles en gelées et farcies et trois rôtis différents, fromage ça va de soi, salade verte, différentes pâtisseries avec crème pâtissière et coulis de fruits.

    Le tout présenté autour d’une monumentale cascade de fruits.

    Et ça présenté dans notre maison d’Arthon, pas encore terminée !

     Il n’y avait que les murs et le toit !!!

     

    Maintenant,  tâche la plus ardue : trouver sans être trop gênante cinq autres personnes qui voudront bien jouer (ou rejouer) le jeu.

    Ceci dit : sans aucune obligation.  En ce qui me concerne c’est la première fois alors attention ! Gare à ceux qui vont se faire piéger. Je m’en excuse à l’avance.

    Qui commence ?

    Mes amis les chats :
    Isis (http://chat-alors.over-blog.fr/)
    Pétrus (
    http://www.chat-pitre-petrus.com/
    et qu’ils ne disent pas qu’ils ne savent pas lire, ils savent bien écrire ! Isis fais-toi aider par Maurice et toi Pétrus par tes maîtres (n’attrape pas trop la grosse tête en Chine !)

    Chantal de Barcelone ( http://calo-zazie.com/) m’impressionne avec ses articles  et ses photos très réalistes.

    Camomille (http://www.camomille64.com/) que j’adore me fait rêver avec ses poésies et m’étonne avec ses articles très documentés.

    Clothylde   (http://catymic.over-blog.com/) m’enchante avec ses poésies, ses photos et sa sincérité.

     

    Ne m’en veuillez pas tous les cinq, il fallait que j’y passe et c’est à vous que j’ai pensé.

    Ceci dit, il n’y a aucune obligation de faire continuer cette chaîne.

    Je ne recommencerai pas, promis.

     Il ne faut pas que j’oublie celle à qui je dois ce si terrible travail !

    Frédérianne.   http://www.revesland.com/

    Frédérianne qui nous invite gentiment sur son nuage comme elle dit,

    Dans sa galerie d’art de ses créations poétiques

    et dans ses voyages imaginaires.

     

    Voilà, mission accomplie.

    Maintenant quelques photos pour vous prouver

     que ce que j’ai dit en matière de cuisine est vrai !


    Une partie du buffet

     

    L'ensemble 

    Et moi à l'oeuvre à l'occasion d'un autre buffet, composant une cascade de fruits de mer .
    C'était il y a un certain nombre d'années hélas.


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  •   Quoi ???
     

     

    Deux gars, dans leur soixantaine, parlent du vieillissement et l'un dit à l'autre :

    - « Le pire, c'est pour nos femmes : elles refusent d'admettre qu'elles vieillissent et essaient toujours de cacher leurs petits bobos ».

    - «Tu as bien raison (lui dit l'autre) mais j'ai trouvé un maudit bon truc pour les prendre au jeu : ainsi, si tu veux savoir si ta femme commence à être sourde, place-toi à 10 mètres d'elle et pose-lui une question. Puis, quand tu verras qu'elle ne répond pas, avance-toi à 5 mètres. Puis à 2 mètres,  puis à 1 mètre, et là, elle va devoir se rendre à l'évidence qu'elle est sourde ! ».

    Le mec trouve l'idée très bonne et en entrant chez lui, il se met à 10 mètres de sa femme et lui demande d'une voix forte :

    - « Qu'est-ce qu'on mange pour souper ? ».
    Pas de réponse !...


    Il s'approche alors à 5 mètres et lui demande encore :
    - « Qu'est-ce qu'on mange pour souper ? ».
    Pas de réponse !...


    Il s'approche encore, à 2 mètres, et lui redemande :
    - « Qu'est-ce qu'on mange pour souper ? ».
    Pas de réponse !...


    Le gars n'en revient pas ! Il s'approche alors à 1 mètre et hurle :
    - « Qu'est-ce qu'on mange pour souper ? ».


    Sa femme se retourne et lui dit :
    .« Pour la quatrième fois : du poulet et des frites ! ».


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  •   Quoi ???
     

     

    Deux gars, dans leur soixantaine, parlent du vieillissement et l'un dit à l'autre :

    - « Le pire, c'est pour nos femmes : elles refusent d'admettre qu'elles vieillissent et essaient toujours de cacher leurs petits bobos ».

    - «Tu as bien raison (lui dit l'autre) mais j'ai trouvé un maudit bon truc pour les prendre au jeu : ainsi, si tu veux savoir si ta femme commence à être sourde, place-toi à 10 mètres d'elle et pose-lui une question. Puis, quand tu verras qu'elle ne répond pas, avance-toi à 5 mètres. Puis à 2 mètres,  puis à 1 mètre, et là, elle va devoir se rendre à l'évidence qu'elle est sourde ! ».

    Le mec trouve l'idée très bonne et en entrant chez lui, il se met à 10 mètres de sa femme et lui demande d'une voix forte :

    - « Qu'est-ce qu'on mange pour souper ? ».
    Pas de réponse !...


    Il s'approche alors à 5 mètres et lui demande encore :
    - « Qu'est-ce qu'on mange pour souper ? ».
    Pas de réponse !...


    Il s'approche encore, à 2 mètres, et lui redemande :
    - « Qu'est-ce qu'on mange pour souper ? ».
    Pas de réponse !...


    Le gars n'en revient pas ! Il s'approche alors à 1 mètre et hurle :
    - « Qu'est-ce qu'on mange pour souper ? ».


    Sa femme se retourne et lui dit :
    .« Pour la quatrième fois : du poulet et des frites ! ».


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  •  Les enfants sont habitués très jeunes aux animaux. (Patricia, Dorian et Bip gros chat noir en 1990)

    Suite de mon monologue     Cinquième et dernière partie

              Il m’arrive souvent de croire en la présence d’un de mes animaux, mort depuis déjà plusieurs mois ou années. C’est une vision fugitive. Je crois encore reconnaître l’aboiement de notre Grand Chien ou je revois  ma vieille Ati passer en claudiquant dans la maison. Je pense que c’est normal, les animaux reviennent à nous comme les êtres chers que l’on a perdus.

             Je suis pour la pratique de l’euthanasie quand il s’agit d’éviter de laisser souffrir un animal trop malade pour être soigné. Les traitements appropriés aux humains et nécessitant une hospitalisation (chimiothérapie, radiothérapie, transfusion sanguine etc…) existent aussi pour les animaux (pour preuve, ils servent de cobaye !) mais dans des centres spécialisés et  coûteux. Je pense qu’après avoir assuré une existence aussi agréable que possible à un animal, il est de mon devoir, de ma responsabilité, le jour où je sais qu’il n’y a plus rien à faire, d’abréger ses souffrances. Je n’ai jamais laissé un animal en fin de vie, seul chez le vétérinaire, son dernier souffle se passe dans mes bras.  En ce qui concerne l’euthanasie ne me demandez pas ce que je ferais pour un membre de ma famille !

             J’aurais voulu faire plus encore pour eux mais il fallait aller travailler. Avoir des animaux chez soi demande du temps et pour peu que l’on veuille leur apporter un certain confort et une nourriture assez riche, il faut avoir de bons moyens financiers. Quand je partais travailler, l’hiver, et que je voyais mes petits bien au chaud, je les accusais de m’envoyer gagner leur pitance ! Entre parenthèse, quand on m’a proposé de travailler dans un laboratoire, j’ai d’abord demandé si on ne se servait pas d’animaux comme cobaye. Sinon je refusais. Heureusement, dans la biscuiterie, ce sont les employés qui servent de cobaye : à savoir dégustation des nouveaux produits, de nouveaux arômes. Et je ne m’en suis jamais plainte.

             Maintenant que j’ai du temps libre, je pourrais m’occuper d’associations secourant les animaux, malheureusement ma santé ne me le permet pas. Je fais peu mais j’espère que je le fais bien.

             Quand j’écris, je peins, je lis, je me repose ou je regarde la télévision, je ne suis jamais seule ; il y a toujours un ronron pour m’accompagner. Bien des fois, quand je rentrais à la maison, fatiguée après une journée stressante, l’envie me venait de prendre un de mes petits hôtes dans les bras. Le contact de leur fourrure, le poids de leur corps, leur chaleur, leur présence réconfortante avaient - et ont toujours - un pouvoir apaisant sur moi. Il émane d’eux une sorte de magnétisme que je ne peux m’empêcher de capter. J’éprouve une satisfaction indescriptible, une certaine volupté, à lisser leur doux pelage avec la main. Je pense que seuls les initiés peuvent s’enivrer de ce plaisir.

             Une amie s’inquiétant de ma santé, se demandant ce que je faisais à longueur de journée et sachant que j’avais des animaux, a trouvé la réponse en me disant : « C’est bien, cela t’occupe au moins ! ». Je n’ai pas récupéré des animaux pour « que cela m’occupe ». Ils sont là parce qu’à un certain moment ils ont été dans la détresse, je les ai « récupérés » dans leur corps et dans leur cœur. Ils ont besoin de moi comme j’ai besoin d’eux. J’ai eu leur retour d’affection quant à mon tour, j’ai été en plein désarroi physiquement et moralement.

             Voilà, j'ai terminé ma petite histoire mais ne craignez rien, je reviendrai.
     


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  •  Les enfants sont habitués très jeunes aux animaux. (Patricia, Dorian et Bip gros chat noir en 1990)

    Suite de mon monologue     Cinquième et dernière partie

              Il m’arrive souvent de croire en la présence d’un de mes animaux, mort depuis déjà plusieurs mois ou années. C’est une vision fugitive. Je crois encore reconnaître l’aboiement de notre Grand Chien ou je revois  ma vieille Ati passer en claudiquant dans la maison. Je pense que c’est normal, les animaux reviennent à nous comme les êtres chers que l’on a perdus.

             Je suis pour la pratique de l’euthanasie quand il s’agit d’éviter de laisser souffrir un animal trop malade pour être soigné. Les traitements appropriés aux humains et nécessitant une hospitalisation (chimiothérapie, radiothérapie, transfusion sanguine etc…) existent aussi pour les animaux (pour preuve, ils servent de cobaye !) mais dans des centres spécialisés et  coûteux. Je pense qu’après avoir assuré une existence aussi agréable que possible à un animal, il est de mon devoir, de ma responsabilité, le jour où je sais qu’il n’y a plus rien à faire, d’abréger ses souffrances. Je n’ai jamais laissé un animal en fin de vie, seul chez le vétérinaire, son dernier souffle se passe dans mes bras.  En ce qui concerne l’euthanasie ne me demandez pas ce que je ferais pour un membre de ma famille !

             J’aurais voulu faire plus encore pour eux mais il fallait aller travailler. Avoir des animaux chez soi demande du temps et pour peu que l’on veuille leur apporter un certain confort et une nourriture assez riche, il faut avoir de bons moyens financiers. Quand je partais travailler, l’hiver, et que je voyais mes petits bien au chaud, je les accusais de m’envoyer gagner leur pitance ! Entre parenthèse, quand on m’a proposé de travailler dans un laboratoire, j’ai d’abord demandé si on ne se servait pas d’animaux comme cobaye. Sinon je refusais. Heureusement, dans la biscuiterie, ce sont les employés qui servent de cobaye : à savoir dégustation des nouveaux produits, de nouveaux arômes. Et je ne m’en suis jamais plainte.

             Maintenant que j’ai du temps libre, je pourrais m’occuper d’associations secourant les animaux, malheureusement ma santé ne me le permet pas. Je fais peu mais j’espère que je le fais bien.

             Quand j’écris, je peins, je lis, je me repose ou je regarde la télévision, je ne suis jamais seule ; il y a toujours un ronron pour m’accompagner. Bien des fois, quand je rentrais à la maison, fatiguée après une journée stressante, l’envie me venait de prendre un de mes petits hôtes dans les bras. Le contact de leur fourrure, le poids de leur corps, leur chaleur, leur présence réconfortante avaient - et ont toujours - un pouvoir apaisant sur moi. Il émane d’eux une sorte de magnétisme que je ne peux m’empêcher de capter. J’éprouve une satisfaction indescriptible, une certaine volupté, à lisser leur doux pelage avec la main. Je pense que seuls les initiés peuvent s’enivrer de ce plaisir.

             Une amie s’inquiétant de ma santé, se demandant ce que je faisais à longueur de journée et sachant que j’avais des animaux, a trouvé la réponse en me disant : « C’est bien, cela t’occupe au moins ! ». Je n’ai pas récupéré des animaux pour « que cela m’occupe ». Ils sont là parce qu’à un certain moment ils ont été dans la détresse, je les ai « récupérés » dans leur corps et dans leur cœur. Ils ont besoin de moi comme j’ai besoin d’eux. J’ai eu leur retour d’affection quant à mon tour, j’ai été en plein désarroi physiquement et moralement.

             Voilà, j'ai terminé ma petite histoire mais ne craignez rien, je reviendrai.
     


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  • Quelques photos de mon stage de peinture à Sucé

    Une petite idée de la propriété: l'allée à l'entrée du domaine

    Une partie des élèves au travail

    Jean-Paul Barré, un de nos deux profs, à l'oeuvre devant une élève.


    Benoît Halbert, prof lui aussi,  oeuvrant devant deux élèves.

    Irène notre gentille hôtesse, réfléchissant devant son sujet.

    Mon sujet

    Mon esquisse, il manque les ombres.

    Premier jus: hum! l'élève aurait pu mieux faire!


    Fin de stage. Il reste encore à fignoler en atelier chez moi. Vous aurez la dernière version dans quelques jours. Les reflets dans l'eau changent d'une minute à l'autre, d'un coup de vent à l'autre, d'un rayon de soleil à l'autre. Il faut arriver à composer avec tout ça mais quel plaisir!

    Moi, à l'oeuvre!


    Le groupe et ses deux profs en fin de stage


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  • Quelques photos de mon stage de peinture à Sucé

    Une petite idée de la propriété: l'allée à l'entrée du domaine

    Une partie des élèves au travail

    Jean-Paul Barré, un de nos deux profs, à l'oeuvre devant une élève.


    Benoît Halbert, prof lui aussi,  oeuvrant devant deux élèves.

    Irène notre gentille hôtesse, réfléchissant devant son sujet.

    Mon sujet

    Mon esquisse, il manque les ombres.

    Premier jus: hum! l'élève aurait pu mieux faire!


    Fin de stage. Il reste encore à fignoler en atelier chez moi. Vous aurez la dernière version dans quelques jours. Les reflets dans l'eau changent d'une minute à l'autre, d'un coup de vent à l'autre, d'un rayon de soleil à l'autre. Il faut arriver à composer avec tout ça mais quel plaisir!

    Moi, à l'oeuvre!


    Le groupe et ses deux profs en fin de stage


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