•  

     
    Vous êtes vraiment dépendant d'Internet quand...
    votre disque dur plante...
    vous ne vous êtes pas branché depuis deux heures...
    vous commencez à paniquer...
    vous prenez votre téléphone et composez manuellement le numéro de votre fournisseur Internet...
    vous sifflez pour imiter le bruit de votre modem et...
    vous réussissez à vous brancher!

    une autre

    Un Belge entre dans un bureau de Poste :
    - Bonjour, j'aimerais bien un timbre à 80 centimes, s'il vous plait.
    - Oui, monsieur, voilà .
    - Merci, combien je vous dois ?.


    Et une autre

    Qu'est-ce qu'il est écrit sur le fond des canettes de bière belge ?
    - Ouvrir de l'autre côté !

     

     


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    Vous êtes vraiment dépendant d'Internet quand...
    votre disque dur plante...
    vous ne vous êtes pas branché depuis deux heures...
    vous commencez à paniquer...
    vous prenez votre téléphone et composez manuellement le numéro de votre fournisseur Internet...
    vous sifflez pour imiter le bruit de votre modem et...
    vous réussissez à vous brancher!

    une autre

    Un Belge entre dans un bureau de Poste :
    - Bonjour, j'aimerais bien un timbre à 80 centimes, s'il vous plait.
    - Oui, monsieur, voilà .
    - Merci, combien je vous dois ?.


    Et une autre

    Qu'est-ce qu'il est écrit sur le fond des canettes de bière belge ?
    - Ouvrir de l'autre côté !

     

     


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  • Gouraya, enfin !

     

     

    Là-bas, c’était chez nous.

    Un gentil petit village qui s’allongeait,

    Tout blanc, sur la seule route nationale,

    Sinueuse et escarpée, d’Oran à Alger,

    Et que bordait un pittoresque littoral.

     

    Là-bas, c’était chez nous.

    Le ciel et la Méditerranée, toujours bleus,

    Se confondaient sur un horizon très lointain.

    Les plages des criques avaient des tons cuivreux,

    Des galets, des coquillages, du goémon fin…

     

    Là-bas, c’était chez nous.

    Des grands palmiers bordaient une allée en pierraille,

    (Mes genoux s’en souviennent encor), descendant

    Vers une petite église au charmant vitrail

    Encastrée au fond d’un bordj éclatant de blanc.

     

    Là-bas, c’était chez nous.

    Et le soleil si chaud ! Un vrai soleil ! Magique !

    Il avait le don de tout métamorphoser.

    La langue cosmopolite à l’accent typique,

    Chantant à nos oreilles d’enfants, nous plaisait.

     

    Là-bas, c’était chez nous.

    Les parfums des oranges et du mimosa

    Se mélangeaient à ceux intenses des épices,

    Des melons, des bécess et du miel des zlabias,

    Des olives et des couronnes à l’anis.

     

    Là-bas, c’était chez nous.

    Dans les cafés maures, dominaient le koumoun,

    Le felfel, d’odeurs puissantes, la loubia,

    Mélangées au poisson fumant sur le canoun,

    Aux vapeurs du thé à la menthe et au cawa.

     

    Là-bas, c’était chez nous.

    Dans leurs gourbis, des musulmanes caquetant,

    Roulaient avec doigté le merveilleux couscous

    Autour d’un tajine en bois pour le Ramadan

    Et les hommes à chéchia rouge et grand burnous.

     

    Là-bas, c’était chez nous.

    Et les mots ! Les noms des villages!

    La mouna ! Les makrodes ! La caca d’chat !

    Les plaquemines écarlates ! La kémia ! La harissa !

    Gouraya ! Cherchell ! Lafayette ! Bou-Medfa !

    Et s’affolent et s’envolent les vers et les rimes …

    Là-bas ! LA-BAS …

     

    Et encore maintenant c’est toujours chez nous ;

    Et si vous y passez, alors racontez-nous.


    Béjar/Yvette


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  • Gouraya, enfin !

     

     

    Là-bas, c’était chez nous.

    Un gentil petit village qui s’allongeait,

    Tout blanc, sur la seule route nationale,

    Sinueuse et escarpée, d’Oran à Alger,

    Et que bordait un pittoresque littoral.

     

    Là-bas, c’était chez nous.

    Le ciel et la Méditerranée, toujours bleus,

    Se confondaient sur un horizon très lointain.

    Les plages des criques avaient des tons cuivreux,

    Des galets, des coquillages, du goémon fin…

     

    Là-bas, c’était chez nous.

    Des grands palmiers bordaient une allée en pierraille,

    (Mes genoux s’en souviennent encor), descendant

    Vers une petite église au charmant vitrail

    Encastrée au fond d’un bordj éclatant de blanc.

     

    Là-bas, c’était chez nous.

    Et le soleil si chaud ! Un vrai soleil ! Magique !

    Il avait le don de tout métamorphoser.

    La langue cosmopolite à l’accent typique,

    Chantant à nos oreilles d’enfants, nous plaisait.

     

    Là-bas, c’était chez nous.

    Les parfums des oranges et du mimosa

    Se mélangeaient à ceux intenses des épices,

    Des melons, des bécess et du miel des zlabias,

    Des olives et des couronnes à l’anis.

     

    Là-bas, c’était chez nous.

    Dans les cafés maures, dominaient le koumoun,

    Le felfel, d’odeurs puissantes, la loubia,

    Mélangées au poisson fumant sur le canoun,

    Aux vapeurs du thé à la menthe et au cawa.

     

    Là-bas, c’était chez nous.

    Dans leurs gourbis, des musulmanes caquetant,

    Roulaient avec doigté le merveilleux couscous

    Autour d’un tajine en bois pour le Ramadan

    Et les hommes à chéchia rouge et grand burnous.

     

    Là-bas, c’était chez nous.

    Et les mots ! Les noms des villages!

    La mouna ! Les makrodes ! La caca d’chat !

    Les plaquemines écarlates ! La kémia ! La harissa !

    Gouraya ! Cherchell ! Lafayette ! Bou-Medfa !

    Et s’affolent et s’envolent les vers et les rimes …

    Là-bas ! LA-BAS …

     

    Et encore maintenant c’est toujours chez nous ;

    Et si vous y passez, alors racontez-nous.


    Béjar/Yvette


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  • Ile Héron

    1 commentaire

  • Ile Héron

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  • Brume matinale

    4 commentaires

  • Brume matinale

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  • La Loire à Saint Sébastien

     

     

    Entre ses rives bordées de bouleaux

    De saules et d’aubépine défleurie,

    Elle court, comme prise en un étau,

    Sa fureur vaincue et tout alanguie.

     

    Emprisonnant, mutine, les trois îles,

    Elle glisse, éblouie de lumière,

    Entre les grands roseaux servant d’asile

    Aux hérons cendrés à l’allure altière.

     

    Parfois une poule d’eau sautillante

    Teinte les vaguelettes enflammées

    Par le couchant, de perles scintillantes

    Et distrait cette langueur profanée.

     

    Le vieux pont aux arches séculaires

    Se mire, majestueux, dans cette eau.

    Un souffle s’exhale de ses pierres,

    Des chuchotements courent sur les flots.

     

    Que sont devenues les vieilles gabares,

    Aux voiles lourdes et au passé chargé,

    Le ventre plein de produits du terroir,

    Sentant l’épice et le sel du marais ?

     

    Où s’en sont allés les anciens battoirs

    Et les chants des riantes lavandières,

    Leur linge blanc flottant le long des boires

    Qui longeaient cette Loire millénaire ? 


    Béjar/Yvette 


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  • La Loire à Saint Sébastien

     

     

    Entre ses rives bordées de bouleaux

    De saules et d’aubépine défleurie,

    Elle court, comme prise en un étau,

    Sa fureur vaincue et tout alanguie.

     

    Emprisonnant, mutine, les trois îles,

    Elle glisse, éblouie de lumière,

    Entre les grands roseaux servant d’asile

    Aux hérons cendrés à l’allure altière.

     

    Parfois une poule d’eau sautillante

    Teinte les vaguelettes enflammées

    Par le couchant, de perles scintillantes

    Et distrait cette langueur profanée.

     

    Le vieux pont aux arches séculaires

    Se mire, majestueux, dans cette eau.

    Un souffle s’exhale de ses pierres,

    Des chuchotements courent sur les flots.

     

    Que sont devenues les vieilles gabares,

    Aux voiles lourdes et au passé chargé,

    Le ventre plein de produits du terroir,

    Sentant l’épice et le sel du marais ?

     

    Où s’en sont allés les anciens battoirs

    Et les chants des riantes lavandières,

    Leur linge blanc flottant le long des boires

    Qui longeaient cette Loire millénaire ? 


    Béjar/Yvette 


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