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Le givre commence à fondre!
Une goutte d'eau puissante suffit pour créer un monde
et pour dissoudre la nuit.
Pour rêver la puissance, il n'est besoin
que d'une goutte imaginée en profondeur.
L'eau ainsi dynamisée est un germe ;
elle donne à la vie son essor inépuisable.
L'œil véritable de la terre, c'est l'eau.
Gaston Bachelard (l'eau et les rêves)
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J'ai pris ces photos à Vertou en bordure de SèvreCette rivière est magnifique et se jette dans la Loire à Nantes .Diaporama court!
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Sissou est comme la chèvre de monsieur Seguin!!!
Il pense que la terre est meilleure de l'autre côté, chez le voisin!
Il a été obligé de revenir chez nous!
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Berthe Morisot, Dans le bois de boulogne, 1879
Frédéric Basile: Fleurs
Quelle différence entre ces deux oeuvres.
La première nous laisse deviner l'environnement,
L'imagination doit se mettre en marche.
La deuxième, elle, nous dévoile tout.
aucun détail n'est oublié.
Autant de plaisir à regarder l'une comme l'autre.
Cependant ma nature penche vers le bouquet de fleurs.
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En hiver, moi je me colle à la cheminée.
La neige, le froid , très peu pour moi!
Je suis une fille du Sud.
Je pense avoir bien réussi ma photo! Non?
En hiver
Le sol trempé se gerce aux froidures premières,
La neige blanche essaime au loin ses duvets blancs,
Et met, au bord des toits et des chaumes branlants,
Des coussinets de laine irisés de lumières.
Passent dans les champs nus les plaintes coutumières,
A travers le désert des silences dolents,
Où de grands corbeaux lourds abattent leurs vols lents
Et s'en viennent de faim rôder près des chaumières.
Mais depuis que le ciel de gris s'était couvert,
Dans la ferme riait une gaieté d'hiver,
On s'assemblait en rond autour du foyer rouge,
Et l'amour s'éveillait, le soir, de gars à gouge,
Au bouillonnement gras et siffleur, du brassin
Qui grouillait, comme un ventre, en son chaudron d'airain.Emile Verhaeren
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N'est-il pas beau cet eucalyptus.
Planté à la naissance d'un de mes petits-fils.
L'argent ne pousse pas sur les arbres.
Les arbres attardés portent les meilleurs fruits.
Les arbres ne mangent qu'une fois l'an.
Les branches des arbres trop chargés se rompent.
Les œuvres font la vertu, comme les arbres la forêt.
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Photo récupérée sur le net, je n'en avais pas sous la main!!
La grenade par mon amie Marie-Jeanne
La grenadeElle était seule sur le grenadierBeau fruit ivoire-rougede la grosseur d'une orangeSoleil de Décembrequi n'avait pas encore exploséJe l'ai cueillie,coupée en deuxet j'ai mangé les graines une à uneavec les doigts ,innombrables graines minusculesen rangs serrés dans leurs loges- damiersenveloppées d'une pulpe carminsucrée et parfumée .De la couleur qui désaltèreUn petit goût acidulé .Elles éclatent dans la bouche.La première fois que j'ai mangé une grenadej'ai appris l'art de la déguster,Il ne faut pas être pressé .C'est une affaire de patience.Moi quand j'étais jeune, j'étais allergique à la fleur du grenadier,cela me donnait de la conjonctivite!!
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L'atomne sur les bord de la Sèvre Nantaise
Poème écrit par mon amie Marie-Jeanne, je l'en remercie beaucoup.
Automne ,couleur en accord avec une sensation , une émotion au cours d'une promenade .EblouissementSomptuositéMagnificencesi près de la mortAmas mordoré des feuillesqui craquent sous les pasJe marche -dans cette bruyante mélancolie ,Coulée de miel des saules chevelusBlessure dorée des peupliersIl pleut des louis d'orDésir éperdu -de tout garderd'arrêter le tempsde boire , à plein poumons ,toute cette beautéJe marche -sous la voûte des arbresdevenue tunnel d'ambrenef d'églisetraversée par une fluide lumièrede monastèreJe m'imprègne de cette paixMon coeur va à la rencontre de lui-mêmeJe retrouve des concordancesen des souvenirs chaudsde l'été qui s'en va :Murmures d'or des guêpes dans les boisLe soleil , telle une médaille ,retentissant de ses cymbalesDes ondes de tristesse me traversentcomme le vent dans un champ de blé .A pas de loupglisse la nuit .Je marche -je marche sous les arbresLes arbres et leur offrande frémissanteLa lumière qui s'estompe et se fond , revient un instant , plus intense encore , s'estompe à nouveau , revient , comme ces artistes dont le spectacle fut un triomphe et que nos rappels ramènent sur scène avant que ne s'éteignent définitivement les projecteurs.Dans l'âtrele feu sommeilleCouleurs safranéesdes flammesqui se meurentL'Automne -a imposé sa loi .Marie-Jeanne
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