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Par Yvette44 le 27 Novembre 2012 à 06:42
Photo récupérée sur le net, je n'en avais pas sous la main!!
La grenade par mon amie Marie-Jeanne
La grenadeElle était seule sur le grenadierBeau fruit ivoire-rougede la grosseur d'une orangeSoleil de Décembrequi n'avait pas encore exploséJe l'ai cueillie,coupée en deuxet j'ai mangé les graines une à uneavec les doigts ,innombrables graines minusculesen rangs serrés dans leurs loges- damiersenveloppées d'une pulpe carminsucrée et parfumée .De la couleur qui désaltèreUn petit goût acidulé .Elles éclatent dans la bouche.La première fois que j'ai mangé une grenadej'ai appris l'art de la déguster,Il ne faut pas être pressé .C'est une affaire de patience.Moi quand j'étais jeune, j'étais allergique à la fleur du grenadier,cela me donnait de la conjonctivite!!
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Par Yvette44 le 14 Novembre 2012 à 06:46Alger la Blanche, Alger la Radieuse.Moi j'aimais quand nous allions à Alger,c'était rare car il fallait dormir à l'hôtelEt ça j'adorais, je ne dormais pas,les klaxons des voitures résonnaient toute la nuitEt j'aimais ça! Allez savoir pourquoi!
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Par Yvette44 le 15 Octobre 2012 à 06:49
Le Simoun d'Eugène Fromentin
Texte écrit par mon amie Marie-Jeanne sur une journée de sirocco à Constantine . Marie-Jeanne avait passé un mois de vacances dans mon village de Gouraya en Algérie, nous avions alors 5 ans.
Le sirocco, le simoun .
Ce vent brûlant , terriblement sec et très chaud , est un des souvenirs prégnant de mon enfance et adolescence .
Le sirocco , le simoun .
Ce vent embusqué qu 'aucun frémissement ne laisse prévoir .
Le sirocco m 'a surprise , un jour d' été , alors que j 'empruntais le boulevard Bir-Hakeim .
Longer ce boulevard , à l 'heure caniculaire de midi était , déjà en soi, une épreuve et des myriades de points brillants dansaient devant mes yeux .
Aucun arbre , aucune ombre .
Le goudron de l' asphalte se cloquait . Il collait à mes semelles .
Et puis ....soudain,
dans ce silence écrasant de lumière et de vide ,
Le sirocco , le simoun .
Ce vent cuivré du désert s' engouffrait dans la ville .
Un mugissement meurtrier tandis que l' air se remplissait de poussière et de sable , de criquets pèlerins en horde d' Attila .
Ajouté à la chaleur , le sirocco en tornade brûlait les poumons , irritait le visage et les yeux .
Contre l' émeri du simoun , la marche douloureuse et asséchante , était devenue un supplice .
Un voile opaque d' une teinte rougeâtre brouillait les contours donnant à la cité un air de mirage .
L' arrivée chez moi , dans la maison aux portes et fenêtres fermées derrière lesquelles pendaient de lourdes tentures de laine , remparts indispensables contre la chaleur et le sable , fut une délivrance .
Quelques heures après , le sirocco tombait aussi brutalement qu' il s' était élevé .
Le calme qui suivit ressemblait plus à un étonnement hébété qu 'à un apaisement .
Mais peu à peu ...rescapés du tsunami de sable , la population se risquait à l' extérieur , incrédule face au silence revenu et à la candeur lumineuse du ciel .
L' épicier mozabite ressortait sa chaise sur le trottoir , devant son échoppe , afin de s' y installer pour savourer , à longueur de temps , un café sirupeux dans lequel il faisait , inlassablement , tourner une petite cuillère d' argent .
Le refrain , bien connu , du marchand de vaisselle ambulant :
" La vaisselle ! La vaisselle! Mes gazelles "
faisait , une à une , s' ouvrir les fenêtres tandis que le son lourd d' un tambour précédait l' apparition du "boussadia" torse nu , la taille cerclée de peaux de lapins où miroitaient de multiples verroteries .
Il arrivait , souriant et inquiétant à la fois .
Des grappes d' enfants , vêtus de gandouras , djellabas ou burnous , coiffés de chéchias ou de chèches , l' escortaient , mus par la curiosité et , néanmoins prêts à s' enfuir au moindre geste effrayant de ce géant noir dont les bracelets de métal , tintant en rythme , accompagnaient une danse sauvage scandée par le martèlement envoûtant du tam-tam .
Le claquétement des cigognes ,
le cri strident des martinets ,
le braiment des ânes
et le blatérement d' impavides méharis au poil court
enfin délestés de leur charge par d' actifs portefaix ,
la longue mélopée du muezzin appelant les fidèles à la prière se mêlaient au parfum du jasmin décuplé par l' approche du soir .
Dans un foisonnement de lumière , de couleurs et de bruits , la vie quotidienne et pittoresque de ce pays reprenait ses droits nous faisant même douter de la réalité du simoun altruicide dont les champs de blé seuls , lapidés par la nuée dévastatrice des criquets , attesteraient , pour un temps , l' authenticité .
Marie-Jeanne.
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Par Yvette44 le 3 Juillet 2012 à 06:51
Napoléon II fait grâce aux Filtas en 1865
Le 23 août 1860, Napoléon III, l’Impératrice et le Prince impérial, âgé de quatre ans, quittent Paris pour visiter non seulement Nice et la Savoie, acquis tout récemment, mais aussi une partie de l’Algérie. Pour la première fois dans l’histoire de la France, un souverain va se rendre dans l’une de ses possessions d’outre-mer. Alger est alors une ville de 40 000 à 50 000 habitants dont le caractère cosmopolite frappe beaucoup les visiteurs. Car, à côté de la vieille ville musulmane, une ville européenne est en cours d’édification. Elle comprend notamment une préfecture, une cathédrale, un théâtre, un lycée, une école de médecine et de pharmacie, et même une usine à gaz. Le 17 septembre au matin, l’une et l’autre sont réveillées par les musiques militaires. L’Empereur arrive. Les troupes sont très vite déployées.
Suite... http://www.napoleontrois.fr/dotclear/index.php?post/2008/02/16/259-napoleon-iii-un-visionnaire-pour-lalgerie
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Par Yvette44 le 7 Décembre 2011 à 06:40Quelle voix superbe et quelle douceur dans ce chant!Je découvre!Magnifique!
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Par Yvette44 le 30 Octobre 2011 à 06:43
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