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Madame la Pie et Monsieur Titus
Dans le jardin, tirlititi,
Sautillait madame la Pie.
Tout près d’elle, turlututus,
Surveillait le chat Titus.
Tous deux vêtus de noir satin,
Se préparaient au grand festin.
Au menu : soupe de poisson,
Croquettes et miettes de thon.
Mais ce soir, madame la Pie n’est pas venue,
Car ce matin, madame la pie a pondu.
Et monsieur Titus l’a longuement attendue.
Hélas, soupe et croquettes vont être perdues.
Yvette
Titus était un superbe chat Persan noir trouvé accidenté devant chez nous, bassin fracturé.
Nous l'avons soigné et il a repris du "poil de la bête".
Tous les jours il s'installait sur la terrasse et côtoyait une pie.
Ils mangeaient dans la même assiette
mais l'un après l'autre.
19 commentaires -
Madame la Pie et Monsieur Titus
Dans le jardin, tirlititi,
Sautillait madame la Pie.
Tout près d’elle, turlututus,
Surveillait le chat Titus.
Tous deux vêtus de noir satin,
Se préparaient au grand festin.
Au menu : soupe de poisson,
Croquettes et miettes de thon.
Mais ce soir, madame la Pie n’est pas venue,
Car ce matin, madame la pie a pondu.
Et monsieur Titus l’a longuement attendue.
Hélas, soupe et croquettes vont être perdues.
Yvette
Titus était un superbe chat Persan noir trouvé accidenté devant chez nous, bassin fracturé.
Nous l'avons soigné et il a repris du "poil de la bête".
Tous les jours il s'installait sur la terrasse et côtoyait une pie.
Ils mangeaient dans la même assiette
mais l'un après l'autre.
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Peinture de Dupuy
Soleils couchants
Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.
La mélancolie
Berce de doux chants
Mon cœur qui s'oublie
Aux soleils couchants.
Et d'étranges rêves,
Comme des soleils
Couchants sur les grèves,
Fantômes vermeils,
Défilent sans trêves,
Défilent, pareils
A de grands soleils
Couchants sur les grèves.Paul Verlaine
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Peinture de Dupuy
Soleils couchants
Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.
La mélancolie
Berce de doux chants
Mon cœur qui s'oublie
Aux soleils couchants.
Et d'étranges rêves,
Comme des soleils
Couchants sur les grèves,
Fantômes vermeils,
Défilent sans trêves,
Défilent, pareils
A de grands soleils
Couchants sur les grèves.Paul Verlaine
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La pointe de Gouraya (photo envoyée par Samir)
J’ai écrit ton nom
J’avais griffonné ton nom sur la terre
De France, mais la pluie l’a effacé.
J’avais gravé ton nom sur une écorce
D’arbre mais le lierre l’a dévoré.
J’avais écrit ton nom sur une feuille
Hélas le vent au loin l’a entraîné.
J’avais camouflé ton nom dans le sable
Mais la vague folle l’a dévoré.
J’ai cherché ton nom au fond de mon cœur
Et cher beau pays je t’ai retrouvé.
Yvette
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La pointe de Gouraya (photo envoyée par Samir)
J’ai écrit ton nom
J’avais griffonné ton nom sur la terre
De France, mais la pluie l’a effacé.
J’avais gravé ton nom sur une écorce
D’arbre mais le lierre l’a dévoré.
J’avais écrit ton nom sur une feuille
Hélas le vent au loin l’a entraîné.
J’avais camouflé ton nom dans le sable
Mais la vague folle l’a dévoré.
J’ai cherché ton nom au fond de mon cœur
Et cher beau pays je t’ai retrouvé.
Yvette
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Pas très douillet mais bien quand-même!
Les animaux et moi.
Toute jeune, je respectais les chats, c’était instinctif.
J’aimais les voir vivre, j’étais et je suis toujours fascinée par eux. Quand je faisais mes devoirs en rentrant de l’école le soir, j’avais toujours un chat sur mes genoux, c’était impératif, c’était un besoin. Il n’était pas question de le perturber dans son sommeil, je préférais rester sans bouger pour ne pas le déranger. J’étais quand même plus attirée par les chiens que par les chats. Il faut dire que j’avais un chien extraordinaire, qui était un vrai copain pour moi. Quant aux chats, il me suffisait de les regarder, je ne les brusquais jamais, il n’y avait que douceur et tendresse entre nous, j’admirais leur façon de vivre ; mais à cause de leur indépendance, ils étaient moins présents que le chien. C’est par la suite que j’ai constaté qu’en fait, le respect que je leur portais cachait quelque chose de plus profond.
Je dialogue toujours avec chacun de mes animaux, que ce soit un oiseau, un lapin, un chat ou un chien. La plupart du temps ils me répondent. Je pense que nous arrivons à nous comprendre. Il m’arrive souvent de leur chanter des chansons, éphémères, plus souvent « loufoques » mais particulières à chacun. Ils n’ont jamais l’air surpris ni agacé, ils m’acceptent comme je suis et vice versa.
Je n’ai pas la même intonation dans la voix, suivant l’animal. Je fais en sorte de respecter leurs envies, leurs besoins. Certains préfèrent les caresses avec la main, d’autres au contraire plus méfiants préfèrent quand j’approche le visage. Une main ne veut pas toujours dire caresses et l’animal qui a souffert à cause d’un humain est méfiant : un visage ne frappe pas, une main peut faire autant de mal que de bien. Le chat, on le sait, a un odorat très développé, sans doute moins que le chien, mais sa mémoire des odeurs est importante. Dès le début de l’adoption, lui nous repère tout de suite. Une main tendue est tout de suite reniflée, analysée, et l’odeur enregistrée. C’est un véritable ordinateur.
40 commentaires -
Pas très douillet mais bien quand-même!
Les animaux et moi.
Toute jeune, je respectais les chats, c’était instinctif.
J’aimais les voir vivre, j’étais et je suis toujours fascinée par eux. Quand je faisais mes devoirs en rentrant de l’école le soir, j’avais toujours un chat sur mes genoux, c’était impératif, c’était un besoin. Il n’était pas question de le perturber dans son sommeil, je préférais rester sans bouger pour ne pas le déranger. J’étais quand même plus attirée par les chiens que par les chats. Il faut dire que j’avais un chien extraordinaire, qui était un vrai copain pour moi. Quant aux chats, il me suffisait de les regarder, je ne les brusquais jamais, il n’y avait que douceur et tendresse entre nous, j’admirais leur façon de vivre ; mais à cause de leur indépendance, ils étaient moins présents que le chien. C’est par la suite que j’ai constaté qu’en fait, le respect que je leur portais cachait quelque chose de plus profond.
Je dialogue toujours avec chacun de mes animaux, que ce soit un oiseau, un lapin, un chat ou un chien. La plupart du temps ils me répondent. Je pense que nous arrivons à nous comprendre. Il m’arrive souvent de leur chanter des chansons, éphémères, plus souvent « loufoques » mais particulières à chacun. Ils n’ont jamais l’air surpris ni agacé, ils m’acceptent comme je suis et vice versa.
Je n’ai pas la même intonation dans la voix, suivant l’animal. Je fais en sorte de respecter leurs envies, leurs besoins. Certains préfèrent les caresses avec la main, d’autres au contraire plus méfiants préfèrent quand j’approche le visage. Une main ne veut pas toujours dire caresses et l’animal qui a souffert à cause d’un humain est méfiant : un visage ne frappe pas, une main peut faire autant de mal que de bien. Le chat, on le sait, a un odorat très développé, sans doute moins que le chien, mais sa mémoire des odeurs est importante. Dès le début de l’adoption, lui nous repère tout de suite. Une main tendue est tout de suite reniflée, analysée, et l’odeur enregistrée. C’est un véritable ordinateur.
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Place des Ailes à Saint Sébastien sur loire
A Saint Sébastien sur Loire
Sur la plaque-souvenir de la place des Ailes
Trois noms sont inscrits
Lieutenant-pilote Marty,
Sous-lieutenant pilote Augé
Et le sergent Thiérry
Glorieusement tombés de leur avion en flammes
Le 21 juin 1940.
"Ils ont voulu que leur sacrifice ne soit pas vain"
L’oiseau blessé
Oiseau d’acier , sifflant et crachant mille feux,
Glorieux et fier, bravant l’ennemi dangereux ;
Oiseau blessé, tremblant de tout son pauvre corps,
Enveloppé du froid terrifiant qui endort ;
Oiseau de flamme, plongeant dans un gouffre obscur,
Ultime éclair zébrant le ciel plombé et dur ;
Oiseau de cendre, immobile, encore fumant,
Qui avait écrit « LIBERTE » avec son sang.
Yvette
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Place des Ailes à Saint Sébastien sur loire
A Saint Sébastien sur Loire
Sur la plaque-souvenir de la place des Ailes
Trois noms sont inscrits
Lieutenant-pilote Marty,
Sous-lieutenant pilote Augé
Et le sergent Thiérry
Glorieusement tombés de leur avion en flammes
Le 21 juin 1940.
"Ils ont voulu que leur sacrifice ne soit pas vain"
L’oiseau blessé
Oiseau d’acier , sifflant et crachant mille feux,
Glorieux et fier, bravant l’ennemi dangereux ;
Oiseau blessé, tremblant de tout son pauvre corps,
Enveloppé du froid terrifiant qui endort ;
Oiseau de flamme, plongeant dans un gouffre obscur,
Ultime éclair zébrant le ciel plombé et dur ;
Oiseau de cendre, immobile, encore fumant,
Qui avait écrit « LIBERTE » avec son sang.
Yvette
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