•  

            DSC04416.jpg  

         Notre vieux chêne, plus que centenaire, au printemps.

          

    J'avais besoin d'un poumon, m'a dit l'arbre:

    alors ma sève est devenue feuille,

    afin d'y pouvoir respirer.

    Puis quand j'eus respiré,

    ma feuille est tombée,

    et je n'en suis pas mort.

    Mon fruit contient toute ma pensée sur la vie.

    André Gide.

          


    votre commentaire
  •  

          

    DSC03924 bis

          

          

    On ne déracine pas les vieux arbres!

          

    On ne voit jamais les garçons jeter des pierres aux arbres secs!   

          

         Quand les arbres commencent a pencher, les singes s'en vont.

          

    Si janvier ne prend son manteau, malheur aux arbres, aux moissons, aux coteaux.


    1 commentaire
  •  

          DSC04409-bis.jpg

     

          

    "Plante un arbre, plante un arbre

    Ne laisse pas mourir la terre des enfants

    Plante un arbre, plante un arbre

    Réveille-toi tant qu'il est temps!"
     

    Théo Mertens

          

    Ces trois arbres: un bouleau, un érable et un tilleul, ont été plantés par nous. Le terrain était presque nu: un seul gros chêne, nous lui avons donné    plein de compagnons, (noisetiers, châtaigniers, eucalyptus,  résineux, aulnes, frênes  et plein plein d'autres), ainsi il se sent moins seul ce centenaire. C'est notre fille qui en a la    charge maintenant et elle prend son rôle très au sérieux, à ma grande joie. Je tiens cela de mon père à la seule différence que lui il greffait des arbres fruitiers, car il était gourmand et que    moi les fruits... bof! Alors j'ai choisi les arbres de nos campagnes et forêts.

          


    3 commentaires
  •  

    Qui n'a pas vu la route à l'aube, entre ses deux rangées d'arbres,

    toute fraîche, toute vivante, ne sait pas ce que c'est que l'espérance.

    Georges Bernanos


    2 commentaires
  •  

    DSC04406 bis 

     

    Des branches. Des feuilles.
    Des pétioles. Des folioles.
    Un monde ramifié qui bouge, bruit et bondit.
    Un royaume de verdures, de vertiges et de vents.
    Un labyrinthe de souffles et de murmures.
    Un arbre en somme.

     

    Jacques Lacarrière


     


    2 commentaires
  •  

      DSC04461 bis

     

    Peuplier, à sa place juste
    qui oppose sa verticale
    à la lente verdure robuste
    qui s'étire et qui s'étale.

    Rainer Maria Rilke

     


    7 commentaires
  •  
     
     
     
    Pour vous  qui, come moi, aimez les arbres,
     prenez le temps de regarder.
    Une pure merveille

    2 commentaires
  •  

      DSC03589 bois

     

    Aux arbres

    Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
    Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
    Vous me connaissez, vous! - vous m'avez vu souvent,
    Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
    Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
    Une humble goutte d'eau de fleur en fleur tombée,
    Un nuage, un oiseau, m'occupent tout un jour.
    La contemplation m'emplit le coeur d'amour.
    Vous m'avez vu cent fois, dans la vallée obscure,
    Avec ces mots que dit l'esprit à la nature,
    Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
    Et du même regard poursuivre en même temps,
    Pensif, le front baissé, l'oeil dans l'herbe profonde,
    L'étude d'un atome et l'étude du monde.
    Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,
    Arbres, vous m'avez vu fuir l'homme et chercher Dieu!
    Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
    Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,
    Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
    Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
    Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s'élance,
    Et je suis plein d'oubli comme vous de silence!
    La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;
    Toujours, - je vous atteste, ô bois aimés du ciel! -
    J'ai chassé loin de moi toute pensée amère,
    Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère!
    Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
    Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds,
    Ravins où l'on entend filtrer les sources vives,
    Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives!
    Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
    Dans tout ce qui m'entoure et me cache à la fois,
    Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
    Je sens quelqu'un de grand qui m'écoute et qui m'aime!
    Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,
    Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
    Forêt! c'est dans votre ombre et dans votre mystère,
    C'est sous votre branchage auguste et solitaire,
    Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
    Et que je veux dormir quand je m'endormirai.

     

    Victor Hugo


    10 commentaires
  •  
     
    L'arbre est dans ses feuilles chanté par armen Campagne

    5 commentaires
  •  
     
    LES ARBRES POEME THOMAS ANDRE PHOTOS&PHOTOS-PEINTURES MARTINE ANCIAUX©

    4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique