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    Eh! bien l'autre soir on aurait pu dire :
     C'est la mère Yvette qui a perdu son chat
    ou bien c'est le père Michel qui a perdu son chat.
    Notre voyou de Sissou, n'est rentré qu'11h1/4 le soir!
     Lui qui arrive avant la tombée de la nuit, s'est fait désirer.
    Nous étions très inquiets tous les deux.
    Il a dû se faire coincer quelque part!
     Pendant 3 jours monsieur n'a pas bougé du coin.
    Mais il a vite oublié, le voilà encore reparti en vadrouille

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    Eh! bien l'autre soir on aurait pu dire :
     C'est la mère Yvette qui a perdu son chat
    ou bien c'est le père Michel qui a perdu son chat.
    Notre voyou de Sissou, n'est rentré qu'11h1/4 le soir!
     Lui qui arrive avant la tombée de la nuit, s'est fait désirer.
    Nous étions très inquiets tous les deux.
    Il a dû se faire coincer quelque part!
     Pendant 3 jours monsieur n'a pas bougé du coin.
    Mais il a vite oublié, le voilà encore reparti en vadrouille

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  • moret bridge Sisley1191180771

    Sisley, pont Moret!

     

    Quelle fraîcheur!

    Quelle lumière!

    Quelle douceur!

    Il ne manque que le bruit de l'eau qui coule sous le pont

    et de la charrette qui, elle,  passe sur le pont!

     


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  • moret bridge Sisley1191180771

    Sisley, pont Moret!

     

    Quelle fraîcheur!

    Quelle lumière!

    Quelle douceur!

    Il ne manque que le bruit de l'eau qui coule sous le pont

    et de la charrette qui, elle,  passe sur le pont!

     


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      DSC00602-plage.jpg

     

    Le mois d'août

     

    Ô mes frères, voici le beau temps des vacances !
    Le mois d'août, appelé par dix mois d'espérances !
    De bien loin votre aîné ; je ne puis oublier
    Août et ses jeux riants ; alors, pauvre écolier,
    Je veux voir mon pays, notre petit domaine ;
    Et toujours le mois d'août au logis nous ramène,
    Tant un coeur qui nourrit un regret insensé,
    Un coeur tendre s'abuse et vit dans le passé !
    Voici le beau mois d'août : en courses, camarades !
    La chasse le matin, et le soir les baignades !
    Vraiment, pour une année, à peine nos parents
    Nous ont-ils reconnus : vous si forts et si grands,
    Moi courbé, moi pensif - Ô changements contraires !
    La jeunesse vous cherche, elle me fuit, mes frères ;
    Gaîment vous dépensez vos jours sans les compter,
    Econome du temps je voudrais l'arrêter. -
    Mais aux pierres du quai déjà la mer est haute :
    Toi, mon plus jeune frère, allons ! gagnons la côte ;
    En chemin par les blés tu liras tes leçons,
    Ou bien tu cueilleras des mûres aux buissons.
    Hâtons-nous ! le soleil nous brûle sur ces roches ! -
    Ne sens-tu pas d'ici les vagues toutes proches ?
    Et la mer ! l'entends-tu ? Vois-tu tous ces pêcheurs ?
    N'entends-tu pas les cris et les bras des nageurs ?
    Ah ! rendez-moi la mer et les bruits du rivage :
    C'est là que s'éveilla mon enfance sauvage ;
    Dans ces flots, orageux comme mon avenir,
    Se reflètent ma vie et tout mon souvenir !
    La mer ! J'aime la mer mugissante et houleuse,
    Ou, comme en un bassin une liqueur huileuse,
    La mer calme et d'argent ! Sur ses flancs écumeux
    Quel plaisir de descendre et de bondir comme eux,
    Ou, mollement bercé, retenant son haleine,
    De céder comme une algue au flux qui vous entraîne !
    Alors on ne voit plus que l'onde et que les cieux,
    Les nuages dorés passant silencieux,
    Et les oiseaux de mer, tous allongeant la tête
    Et jetant un cri sourd en signe de tempête...
    Ô mer, dans ton repos, dans tes bruits, dans ton air,
    Comme un amant, je t'aime ! et te salue, ô mer !

     

    Auguste Brizeux  1803-1858

     

     

     


     


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    Le mois d'août

     

    Ô mes frères, voici le beau temps des vacances !
    Le mois d'août, appelé par dix mois d'espérances !
    De bien loin votre aîné ; je ne puis oublier
    Août et ses jeux riants ; alors, pauvre écolier,
    Je veux voir mon pays, notre petit domaine ;
    Et toujours le mois d'août au logis nous ramène,
    Tant un coeur qui nourrit un regret insensé,
    Un coeur tendre s'abuse et vit dans le passé !
    Voici le beau mois d'août : en courses, camarades !
    La chasse le matin, et le soir les baignades !
    Vraiment, pour une année, à peine nos parents
    Nous ont-ils reconnus : vous si forts et si grands,
    Moi courbé, moi pensif - Ô changements contraires !
    La jeunesse vous cherche, elle me fuit, mes frères ;
    Gaîment vous dépensez vos jours sans les compter,
    Econome du temps je voudrais l'arrêter. -
    Mais aux pierres du quai déjà la mer est haute :
    Toi, mon plus jeune frère, allons ! gagnons la côte ;
    En chemin par les blés tu liras tes leçons,
    Ou bien tu cueilleras des mûres aux buissons.
    Hâtons-nous ! le soleil nous brûle sur ces roches ! -
    Ne sens-tu pas d'ici les vagues toutes proches ?
    Et la mer ! l'entends-tu ? Vois-tu tous ces pêcheurs ?
    N'entends-tu pas les cris et les bras des nageurs ?
    Ah ! rendez-moi la mer et les bruits du rivage :
    C'est là que s'éveilla mon enfance sauvage ;
    Dans ces flots, orageux comme mon avenir,
    Se reflètent ma vie et tout mon souvenir !
    La mer ! J'aime la mer mugissante et houleuse,
    Ou, comme en un bassin une liqueur huileuse,
    La mer calme et d'argent ! Sur ses flancs écumeux
    Quel plaisir de descendre et de bondir comme eux,
    Ou, mollement bercé, retenant son haleine,
    De céder comme une algue au flux qui vous entraîne !
    Alors on ne voit plus que l'onde et que les cieux,
    Les nuages dorés passant silencieux,
    Et les oiseaux de mer, tous allongeant la tête
    Et jetant un cri sourd en signe de tempête...
    Ô mer, dans ton repos, dans tes bruits, dans ton air,
    Comme un amant, je t'aime ! et te salue, ô mer !

     

    Auguste Brizeux  1803-1858

     

     

     


     


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