•  

     

         Sous-bois par mon ami le peintre Jean-Paul Barré

    http://jeanpaulbarre.com/

     

                                         LES CHARMES DES BOIS

                                       

                                       

                                        Que j'aime ces bois solitaires!

                                        Aux bois se plaisent les amants;

                                        Les nymphes y sont moins sévères,

                                        Et les bergers plus éloquents.

                                       

                                        Les gazons, l'ombre et le silence

                                        Inspirent les tendres aveux;

                                        L'Amour est aux bois sans défense;

                                        C'est aux bois qu'il fait des heureux.

                                       

                                        Ô vous qui, pleurant sur vos chaînes,

                                        Sans espoirs servez sous ses lois,

                                        Pour attendrir vos inhumaines,

                                        Tachez de les conduire aux bois!

                                       

                                        Venez aux bois, beautés volages;

                                        Ici les amours sont discrets:

                                        Vos soeurs visitent les ombrages,

                                        Les Grâces aiment les forêts....

                                       

    Nicolas Gilbert


    26 commentaires
  •  

     

         Sous-bois par mon ami le peintre Jean-Paul Barré

    http://jeanpaulbarre.com/

     

                                         LES CHARMES DES BOIS

                                       

                                       

                                        Que j'aime ces bois solitaires!

                                        Aux bois se plaisent les amants;

                                        Les nymphes y sont moins sévères,

                                        Et les bergers plus éloquents.

                                       

                                        Les gazons, l'ombre et le silence

                                        Inspirent les tendres aveux;

                                        L'Amour est aux bois sans défense;

                                        C'est aux bois qu'il fait des heureux.

                                       

                                        Ô vous qui, pleurant sur vos chaînes,

                                        Sans espoirs servez sous ses lois,

                                        Pour attendrir vos inhumaines,

                                        Tachez de les conduire aux bois!

                                       

                                        Venez aux bois, beautés volages;

                                        Ici les amours sont discrets:

                                        Vos soeurs visitent les ombrages,

                                        Les Grâces aiment les forêts....

                                       

    Nicolas Gilbert


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  • Les 10 commandements du fainéant

    1 - Qui dort dîne et qui dort travaille aussi !

    2 - Respecte scrupuleusement les heures de sommeil dont tu as besoin !

    3 - Remets systématiquement au lendemain ce que tu dois impérativement
    faire aujourd’hui.

    4 - Repos bien ordonné, commence par toi-même.

    5 - Ne dors pas trop la nuit pour pouvoir assurer ta sieste du jour !

    6 - Encourage les autres à prendre le temps de se relaxer, c’est bon pour le stress !

    7 - Travaille juste ce qu’il faut pour te fatiguer et repose-toi ensuite !

    8 - Ne fais jamais ce que les autres pourraient faire à ta place !

    9 - Partage ton travail avec des collègues, cela te permettra de te reposer plus vite !

    10 - Prends ta pause café quand on t’amène du travail ; avec un peu de chance
    quelqu’un l’aura fait pour toi quand tu reviendras !


    http://www.iciyatou.net

    J'en rajoute un de la part de mon ami Michel:
    11-Tout doucement le matin et pas trop vite le soir !!!!

     et un autre de ma chère amie K:
    12 - si tu vois quelqu'un se reposer, aide le.


    4 commentaires

  • Les 10 commandements du fainéant

    1 - Qui dort dîne et qui dort travaille aussi !

    2 - Respecte scrupuleusement les heures de sommeil dont tu as besoin !

    3 - Remets systématiquement au lendemain ce que tu dois impérativement
    faire aujourd’hui.

    4 - Repos bien ordonné, commence par toi-même.

    5 - Ne dors pas trop la nuit pour pouvoir assurer ta sieste du jour !

    6 - Encourage les autres à prendre le temps de se relaxer, c’est bon pour le stress !

    7 - Travaille juste ce qu’il faut pour te fatiguer et repose-toi ensuite !

    8 - Ne fais jamais ce que les autres pourraient faire à ta place !

    9 - Partage ton travail avec des collègues, cela te permettra de te reposer plus vite !

    10 - Prends ta pause café quand on t’amène du travail ; avec un peu de chance
    quelqu’un l’aura fait pour toi quand tu reviendras !


    http://www.iciyatou.net

    J'en rajoute un de la part de mon ami Michel:
    11-Tout doucement le matin et pas trop vite le soir !!!!

     et un autre de ma chère amie K:
    12 - si tu vois quelqu'un se reposer, aide le.


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  •   Quelques lignes prises au hasard dans mes mémoires

     "Gunugu ou les Roses de Gouraya"

     

     

    348351

    C'était ce genre d'appareil qu'avaient mes parents,

    un rouge pour ma mère ,

    un noir pour mon père .

     

     

    Mon plus grand regret est de ne pas avoir commencé à écrire plus tôt, du temps où Papa vivait encore. Je me replonge sans cesse dans ce tas de photos pêle-mêle, cherchant à situer tel ou tel épisode : décoration, déguisements, bébé dans un landau ou une poussette, enquête de gendarmerie, paysages, paquebots dans les ports etc… Et puis, j’ai un peu l’impression de violer l’intimité de ma famille, de mettre à nu certains petits secrets de cette famille avec ses forces et ses faiblesses. Je me rassure en me disant que si des photos ont été prises, c’est que c’était justement pour célébrer un événement qui méritait de ne pas se perdre dans l’indifférence.

    Ces photos, nombreuses, n’ont jamais été répertoriées. Aucune indication au dos, si ce n’est la marque du laboratoire de développement : un numéro, un tampon, un coup de crayon. J’ai essayé de les ordonner par grandeur, par la qualité et le fond de couleur du support papier, par le découpage. Mais certaines pellicules ont été reprises dans d’autres laboratoires et cela complique un peu plus mes recherches. J’ai essayé aussi la sélection en comparant les coiffures de Maman ainsi que ses vêtements, l’âge des enfants. Quant à Papa, il était toujours en tenue de gendarme : difficile à classer, à part que dans sa jeunesse il fumait, mais à quelle période a-t-il arrêté ?

    En dehors de ces photos, j’essaie de retrouver le climat qui existait d’après les dires de mes parents sur leur vécu. Ce lot de photos représente pour moi ce que représentent pour un avare des pièces d’or ou d’argent. Je veux me souvenir de ces choses étonnantes ou simples, de ces témoignages qui faisaient la vie courante, vécue par d’autres que moi, racontée par d’autres que moi. Me souvenir de l’histoire du temps qui passe.

    Il est un fait certain, c’est que tant que l’on a ses géniteurs près de soi, on ne pense pas qu’ils puissent disparaître un jour. Nous, les humains, nous ne sommes pas différents des plantes et des animaux. Nos parents nous ont vu naître, nous les voyons mourir et à notre tour nous disparaîtrons aux yeux de nos enfants. La vie est ainsi faite. Nous avons poussé nos parents et nos enfants nous poussent à leur tour et ainsi de suite ...

     

    Yvette

     

     

      


    18 commentaires
  •   Quelques lignes prises au hasard dans mes mémoires

     "Gunugu ou les Roses de Gouraya"

     

     

    348351

    C'était ce genre d'appareil qu'avaient mes parents,

    un rouge pour ma mère ,

    un noir pour mon père .

     

     

    Mon plus grand regret est de ne pas avoir commencé à écrire plus tôt, du temps où Papa vivait encore. Je me replonge sans cesse dans ce tas de photos pêle-mêle, cherchant à situer tel ou tel épisode : décoration, déguisements, bébé dans un landau ou une poussette, enquête de gendarmerie, paysages, paquebots dans les ports etc… Et puis, j’ai un peu l’impression de violer l’intimité de ma famille, de mettre à nu certains petits secrets de cette famille avec ses forces et ses faiblesses. Je me rassure en me disant que si des photos ont été prises, c’est que c’était justement pour célébrer un événement qui méritait de ne pas se perdre dans l’indifférence.

    Ces photos, nombreuses, n’ont jamais été répertoriées. Aucune indication au dos, si ce n’est la marque du laboratoire de développement : un numéro, un tampon, un coup de crayon. J’ai essayé de les ordonner par grandeur, par la qualité et le fond de couleur du support papier, par le découpage. Mais certaines pellicules ont été reprises dans d’autres laboratoires et cela complique un peu plus mes recherches. J’ai essayé aussi la sélection en comparant les coiffures de Maman ainsi que ses vêtements, l’âge des enfants. Quant à Papa, il était toujours en tenue de gendarme : difficile à classer, à part que dans sa jeunesse il fumait, mais à quelle période a-t-il arrêté ?

    En dehors de ces photos, j’essaie de retrouver le climat qui existait d’après les dires de mes parents sur leur vécu. Ce lot de photos représente pour moi ce que représentent pour un avare des pièces d’or ou d’argent. Je veux me souvenir de ces choses étonnantes ou simples, de ces témoignages qui faisaient la vie courante, vécue par d’autres que moi, racontée par d’autres que moi. Me souvenir de l’histoire du temps qui passe.

    Il est un fait certain, c’est que tant que l’on a ses géniteurs près de soi, on ne pense pas qu’ils puissent disparaître un jour. Nous, les humains, nous ne sommes pas différents des plantes et des animaux. Nos parents nous ont vu naître, nous les voyons mourir et à notre tour nous disparaîtrons aux yeux de nos enfants. La vie est ainsi faite. Nous avons poussé nos parents et nos enfants nous poussent à leur tour et ainsi de suite ...

     

    Yvette

     

     

      


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  • Ca se passe comme ça... chez nous... l'hiver.



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  • Ca se passe comme ça... chez nous... l'hiver.



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  • … « Si tu n’as pas le pied briéron, inutile de t’aventurer !... car qui rencontres-tu, ici, qui n’ait été bercé dans le jonc de la tourbière ? »…

            Extrait de « La Brière »  de Alphonse de Chateaubriant. (1923)


    41 commentaires
  • … « Si tu n’as pas le pied briéron, inutile de t’aventurer !... car qui rencontres-tu, ici, qui n’ait été bercé dans le jonc de la tourbière ? »…

            Extrait de « La Brière »  de Alphonse de Chateaubriant. (1923)


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