• Un nid de Patapon dans le jardin

    Le Chat



    Au commencement, Dieu créa le chat à son image.
    Et bien entendu, il trouva que c'était bien.
    Et c'était bien d'ailleurs.

    Mais le chat était paresseux.
    Il ne voulait rien faire.
    Alors, plus tard, après quelques millénaires, Dieu créa l'homme.
    Uniquement dans le but de servir le chat,
    De lui servir d'esclave jusqu'à la fin des temps.

    Au chat, il avait donné l'indolence et la lucidité;
    À l'homme, il donna la névrose, le don du bricolage et la passion du travail.
    L'homme s'en donna à cœur joie.
    Au cours des siècles, il édifia toute une civilisation basée sur l'invention,
    La production et la consommation intensive.

    Civilisation qui n'avait en réalité qu'un seul but secret:
    Offrir au chat le confort, le gîte et le couvert.
    (Jacques Sternberg)


    20 commentaires
  • Un nid de Patapon dans le jardin

    Le Chat



    Au commencement, Dieu créa le chat à son image.
    Et bien entendu, il trouva que c'était bien.
    Et c'était bien d'ailleurs.

    Mais le chat était paresseux.
    Il ne voulait rien faire.
    Alors, plus tard, après quelques millénaires, Dieu créa l'homme.
    Uniquement dans le but de servir le chat,
    De lui servir d'esclave jusqu'à la fin des temps.

    Au chat, il avait donné l'indolence et la lucidité;
    À l'homme, il donna la névrose, le don du bricolage et la passion du travail.
    L'homme s'en donna à cœur joie.
    Au cours des siècles, il édifia toute une civilisation basée sur l'invention,
    La production et la consommation intensive.

    Civilisation qui n'avait en réalité qu'un seul but secret:
    Offrir au chat le confort, le gîte et le couvert.
    (Jacques Sternberg)


    20 commentaires


  • Histoire vraie

    Comment appeler la police quand vous êtes vieux et que vous n' êtes plus très mobile...
    > > > >
    > > > > Georges PHILLIPS, un homme d' un certain âge vivant à VANCOUVER au Canada allait se coucher quand sa femme lui dit qu' il avait laissé la lumière dans l' abri de jardin qu' elle pouvait voir depuis la fenêtre de la chambre. Georges ouvrit la porte arrière pour éteindre, mais il vit qu' il y avait des personnes dans l' abri en train de voler du matériel.
    > > > >
    > > > > Il appela la police qui lui demanda : "quelqu'un s' est-il introduit chez vous ?" il répondit  "non, mais des gens sont en train de me voler après s' être introduits dans ma cabane de jardin "
    > > > > La police répondit: "toutes nos patrouilles sont occupées il faut vous enfermer , et un officier passera dès qu' il sera libre.
    > > > > Georges dit " O.K " puis il raccrocha, et attendit 30 secondes et rappela la police.
    > > > > "Bonjour, je viens de vous appeler pour des voleurs dans mon abri de jardin... Ne vous inquiétez plus à ce propos... je les ai tués " Puis il raccrocha.
    > > > > Dans les cinq minutes 6 voitures de police une équipe de tireurs un hélicoptère deux camions de pompiers une ambulance et le samu local se présentèrent devant son domicile, et les voleurs furent pris en flagrant délit.
    > > > > Un policier lui dit " je croyais que vous les aviez tués..."
    > > > > Georges répondit " Je croyais que vous m' aviez dit que vous n' aviez personne de disponible ..."
    > > > >
    > > > >           Histoire vraie...

     


    12 commentaires


  • Histoire vraie

    Comment appeler la police quand vous êtes vieux et que vous n' êtes plus très mobile...
    > > > >
    > > > > Georges PHILLIPS, un homme d' un certain âge vivant à VANCOUVER au Canada allait se coucher quand sa femme lui dit qu' il avait laissé la lumière dans l' abri de jardin qu' elle pouvait voir depuis la fenêtre de la chambre. Georges ouvrit la porte arrière pour éteindre, mais il vit qu' il y avait des personnes dans l' abri en train de voler du matériel.
    > > > >
    > > > > Il appela la police qui lui demanda : "quelqu'un s' est-il introduit chez vous ?" il répondit  "non, mais des gens sont en train de me voler après s' être introduits dans ma cabane de jardin "
    > > > > La police répondit: "toutes nos patrouilles sont occupées il faut vous enfermer , et un officier passera dès qu' il sera libre.
    > > > > Georges dit " O.K " puis il raccrocha, et attendit 30 secondes et rappela la police.
    > > > > "Bonjour, je viens de vous appeler pour des voleurs dans mon abri de jardin... Ne vous inquiétez plus à ce propos... je les ai tués " Puis il raccrocha.
    > > > > Dans les cinq minutes 6 voitures de police une équipe de tireurs un hélicoptère deux camions de pompiers une ambulance et le samu local se présentèrent devant son domicile, et les voleurs furent pris en flagrant délit.
    > > > > Un policier lui dit " je croyais que vous les aviez tués..."
    > > > > Georges répondit " Je croyais que vous m' aviez dit que vous n' aviez personne de disponible ..."
    > > > >
    > > > >           Histoire vraie...

     


    12 commentaires
  • Soleil couchant sur la Méditerranée à Messelmoun,
    Près de Gouraya envoyé par mon ami Caessar .
    Soleils couchants

    Une aube affaiblie
    Verse par les champs
    La mélancolie
    Des soleils couchants.
    La mélancolie
    Berce de doux chants
    Mon coeur qui s'oublie
    Aux soleils couchants.
    Et d'étranges rêves
    Comme des soleils
    Couchants sur les grèves,
    Fantômes vermeils,
    Défilent sans trêves,
    Défilent, pareils
    À des grands soleils
    Couchants sur les grèves.

     

    Paul Verlaine (Poèmes saturniens)

     


    14 commentaires
  • Soleil couchant sur la Méditerranée à Messelmoun,
    Près de Gouraya envoyé par mon ami Caessar .
    Soleils couchants

    Une aube affaiblie
    Verse par les champs
    La mélancolie
    Des soleils couchants.
    La mélancolie
    Berce de doux chants
    Mon coeur qui s'oublie
    Aux soleils couchants.
    Et d'étranges rêves
    Comme des soleils
    Couchants sur les grèves,
    Fantômes vermeils,
    Défilent sans trêves,
    Défilent, pareils
    À des grands soleils
    Couchants sur les grèves.

     

    Paul Verlaine (Poèmes saturniens)

     


    14 commentaires

  •         Je vous avais promis d'autres documents anciens sur Timgad en Algérie.
    Voici une vieille carte postale retrouvée parmi les photos de mes parents sur les ruines romaines à Timgad

            Au terme de  longues guerres, en 46 avant JC, Jules César annexa le royaume de Maurétanie et le transforma en une province romaine. Les Romains fondèrent des villes prospères dont subsistent de glorieux vestiges : le port de Tipasa, à l'ouest d'Alger, Cherchell, Lambésis, Hippone, Cuicul,...

            La plus célèbre fut Timgad, construite par l'empereur Trajan vers l'an 100 pour défendre la plaine orientale de l'Algérie contre les montagnards des Aurès.

            Pas plus que les envahisseurs qui leur succèderont, les Romains n'arrivèrent à soumettre les populations indigènes des montagnes, pasteurs semi-nomades héritiers des Numides, que l'on appelle Berbères, Kabyles ou bien Chaouis.


    11 commentaires

  •         Je vous avais promis d'autres documents anciens sur Timgad en Algérie.
    Voici une vieille carte postale retrouvée parmi les photos de mes parents sur les ruines romaines à Timgad

            Au terme de  longues guerres, en 46 avant JC, Jules César annexa le royaume de Maurétanie et le transforma en une province romaine. Les Romains fondèrent des villes prospères dont subsistent de glorieux vestiges : le port de Tipasa, à l'ouest d'Alger, Cherchell, Lambésis, Hippone, Cuicul,...

            La plus célèbre fut Timgad, construite par l'empereur Trajan vers l'an 100 pour défendre la plaine orientale de l'Algérie contre les montagnards des Aurès.

            Pas plus que les envahisseurs qui leur succèderont, les Romains n'arrivèrent à soumettre les populations indigènes des montagnes, pasteurs semi-nomades héritiers des Numides, que l'on appelle Berbères, Kabyles ou bien Chaouis.


    11 commentaires
  • Indépendance de l'Algérie

             Un passage de mes écrits sur mon enfance en Algérie.


    J’en ai profité pour relater les 2 années que mon mari avait passées « là-bas » 10 ans plus tard au cours de son service militaire de 1960 à 1962.

    A cette époque il se trouvait près de  Constantine à la Ferme du Caïd. Il partageait son temps entre garde, patrouilles et menuiserie !!  Nous, nous étions depuis 10 ans en France.

    … En mars 1962, petite récompense pour avoir bien usé sa scie et son rabot, un voyage à Hassi-Messaoud, aux portes du désert. Départ de Constantine en camion bâché via Batna, Biskra (qui aurait pu penser qu’il allait passer sur cette terre que mes parents et moi-même avions foulée ?). Halte à Touggourt ville de garnison, une soirée avec les paras et la légion tout en se méfiant de ne pas boire autant de bières qu’eux. Le lendemain, très tôt, - appareil photo remplaçant la scie et le marteau - direction les puits de pétrole en passant par Témacine avec sa palmeraie et ses sources d’eau chaude.  Bien couverts car il faisait un froid intense, ils atteignirent Hassi-Messaoud vers huit heures. Projection d’un film sur le fonctionnement des puits de pétrole, puis visite d’un puits. La chaleur arrivait, et devenait de plus en plus insupportable ; de la tenue d’hiver, il fallut passer à la tenue d’été. Remontée vers Ouargla, ville fortifiée avec visite de l’extérieur, puis retour à Touggourt et une bonne nuit de repos. Le matin, après avoir roulé sur plusieurs kilomètres, une halte à Djamäa leur permit d’apprendre que «le cessez-le-feu» venait d’être signé. Le patron du café, un Arabe, heureux, leur mit de la musique française, Dalida. Arrivée à Constantine à la nuit, c’était le couvre-feu, plus de lumière, et ils parvinrent sous escorte renforcée à la ferme du Caïd.  C’était le 18 mars 1962

    « Cessez-le-feu » ne voulait pas dire fin des hostilités ! Tout le monde était sur ses gardes. Toute la compagnie abandonna la ferme du Caïd, pour retourner à Ouled-Rhamoun. A nouveau, la scie, le rabot et les gardes jusqu’à la quille le premier juillet 1962 ! Retour précipité en France, sous surveillance de l’Armée Régulière Algérienne, par avion militaire à Télerma, base militaire à cinquante kilomètres de Constantine : les bateaux étant pris d’assaut par les rapatriés. Adieu l’Algérie ! Et bonjour la France deux heures plus tard !...



               Le 19 mars, à midi, prenait effet officiellement un cessez-le-feu qui mit fin à huit années de guerre en Algérie. L’Indépendance sera officiellement proclamée le 5 juillet 1962.


               Nous nous sommes mariés 2 moi et demi après. Heureuses retrouvailles!

     


    16 commentaires
  • Indépendance de l'Algérie

             Un passage de mes écrits sur mon enfance en Algérie.


    J’en ai profité pour relater les 2 années que mon mari avait passées « là-bas » 10 ans plus tard au cours de son service militaire de 1960 à 1962.

    A cette époque il se trouvait près de  Constantine à la Ferme du Caïd. Il partageait son temps entre garde, patrouilles et menuiserie !!  Nous, nous étions depuis 10 ans en France.

    … En mars 1962, petite récompense pour avoir bien usé sa scie et son rabot, un voyage à Hassi-Messaoud, aux portes du désert. Départ de Constantine en camion bâché via Batna, Biskra (qui aurait pu penser qu’il allait passer sur cette terre que mes parents et moi-même avions foulée ?). Halte à Touggourt ville de garnison, une soirée avec les paras et la légion tout en se méfiant de ne pas boire autant de bières qu’eux. Le lendemain, très tôt, - appareil photo remplaçant la scie et le marteau - direction les puits de pétrole en passant par Témacine avec sa palmeraie et ses sources d’eau chaude.  Bien couverts car il faisait un froid intense, ils atteignirent Hassi-Messaoud vers huit heures. Projection d’un film sur le fonctionnement des puits de pétrole, puis visite d’un puits. La chaleur arrivait, et devenait de plus en plus insupportable ; de la tenue d’hiver, il fallut passer à la tenue d’été. Remontée vers Ouargla, ville fortifiée avec visite de l’extérieur, puis retour à Touggourt et une bonne nuit de repos. Le matin, après avoir roulé sur plusieurs kilomètres, une halte à Djamäa leur permit d’apprendre que «le cessez-le-feu» venait d’être signé. Le patron du café, un Arabe, heureux, leur mit de la musique française, Dalida. Arrivée à Constantine à la nuit, c’était le couvre-feu, plus de lumière, et ils parvinrent sous escorte renforcée à la ferme du Caïd.  C’était le 18 mars 1962

    « Cessez-le-feu » ne voulait pas dire fin des hostilités ! Tout le monde était sur ses gardes. Toute la compagnie abandonna la ferme du Caïd, pour retourner à Ouled-Rhamoun. A nouveau, la scie, le rabot et les gardes jusqu’à la quille le premier juillet 1962 ! Retour précipité en France, sous surveillance de l’Armée Régulière Algérienne, par avion militaire à Télerma, base militaire à cinquante kilomètres de Constantine : les bateaux étant pris d’assaut par les rapatriés. Adieu l’Algérie ! Et bonjour la France deux heures plus tard !...



               Le 19 mars, à midi, prenait effet officiellement un cessez-le-feu qui mit fin à huit années de guerre en Algérie. L’Indépendance sera officiellement proclamée le 5 juillet 1962.


               Nous nous sommes mariés 2 moi et demi après. Heureuses retrouvailles!

     


    16 commentaires