• Lequel des deux est le plus fréquentable ?

     

    Patricia  habitait près de chez nous,

    et dans notre quartier il y avait des chats tziganes,

    en l’occurrence celui qui était surnommé Mimiroux.

    (Qui, comme son surnom l’indique, était roux).

    La chatte de la maison, Toupie, acceptait ce chat

    mais elle le regardait avec dédain.

    Pas beau !

    Négligé !

    C’était un vagabond.

    Et elle ne voulait pas le fréquenter.

    Un jour que ce mal fagoté s’était installé

    devant l’assiette de soupe qui ne lui appartenait pas,

    Patricia vit sa Toupie s’asseoir tout près de lui.

    Beurk ! Il mangeait salement !

    Son regard en disait long sur ses intentions.

    Il allait se passer quelque chose,

    il fallait qu’il se passe quelque chose.

    Et effectivement il se passa quelque chose

    mais pas ce qu’elle attendait.

    Notre dédaigneuse Toupie se mit à roter au-dessus de l’intrus,

    un gros rot bien sonore.

    Peu digne d’une chatte de maison.

    Le chat fit un bon en arrière.

    Qu’avait-elle cette furie ?

    Mieux valait partir sans demander son reste.

    Et il se sauva à toutes pattes.

    Et notre Toupie prit sa place sans remords.

     

     


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  • Viens chez moi, j'habite chez un copain
    Ou l'art de faire son nid chez les autres

    Lili essayant de se faire une petite place dans le pannier de Pimousse. A côté d'eux: Roméo le frère de Lili et Titeuf

    Il faut dire que le pauvre petit Pimousse (qu'on voit à peine) a élevé à lui tout seul cette grosse poule et son frère . Il les a éduqués et restera toujours leur "père adoptif".


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  •  Pauvre chat!

    J’ai déjà dit que je n’étais pas hardie quand il fallait faire des piqûres aux chats. Ils ont la peau fichtrement dure. Et pourtant il a fallu que j’y passe.
              Nous étions jeunes mariés et nous habitions un vieil appartement où il y avait un rebord à l’intérieur des fenêtres. Je devais faire une injection à l’un de mes chats, ne me demandez pas pour quelle raison, je ne m’en souviens plus.
            Ce qu’il me reste, c’est que nous avions enveloppé notre petit et laissé entrevoir seulement le cou et la tête et que je tremblais comme une feuille.
             Nous avions déposé notre malade sur l’appui de la fenêtre pour plus de clarté et j’ai commencé à œuvrer. Il fallait pincer la peau entre deux doigts. Mais que c’était donc difficile à transpercer !
             J’ai fini par réussir et soulagée j’ai vidé la seringue.
            Croyez moi si vous le voulez mais j’avais transpercé les deux épaisseurs de la peau et le liquide avait giclé sur la vitre de la fenêtre en face.
             Il a fallu recommencer, mais après avoir calmé notre fou rire !


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  • Que pouvait-elle espérer de plus? 







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  • Petite rescapée

    Je vous l’avais promis, voilà la suite de l’histoire de la petite chatte rescapée.

    Pour commencer nous parlerons de Kiti, car c’est ainsi qu’elle se nomme.

    Il y a un peu plus d’une semaine, un voisin de Gérald et Solène,  a trouvé dans son chalet une nichée de chatons. Les petits n’avaient que 2 semaines, un seul vivait, les autres n’avaient pas tenu le coup.

    La mère les avait-elle abandonnés, (ce qui est surprenant car ils avaient résisté plus d’une semaine), ou a-t-elle eu un empêchement pour venir les nourrir ? Toujours est-il qu’une petite puce, tricolore, écaille de tortue, était encore en vie et attendait qu’on la prenne en charge.

    Gérald et Solène sa femme, ont rapidement vu un vétérinaire et tout fut mis en place pour sauver cette petite misère. Achat du biberon spécial.  Apprentissage des gestes « chaternels »  toilette, pipi, etc.  Lait spécial, 7 fois par 24 heures, jour et nuit. Et ceci depuis plus d’une semaine. Maintenant mademoiselle fait ses nuits mais n’a pas le droit de dormir avec ses maîtres : trop petite, risque de se faire écraser !!!

    Son environnement. Ah ! On y arrive. Pour l’instant elle n’a pas besoin de beaucoup de place, alors elle vit avec ses maîtres, une chienne, une perruche et deux poules.  Et tout ça dans une caravane (euh ! les poules je ne sais pas !). Mais attention ! Une caravane en attendant la maison qui est en construction dans le même terrain. Et notre petite Kiti va visiter son nouveau domaine tous les jours avec sa nouvelle famille.

    Ce que je ne vous ai pas dit et que vous allez savoir : notre Kiti part tous les jours au travail avec Solène. Qui va la nourrir sinon ? Elle a beau bien s’entendre avec la chienne, ce n’est pas elle qui va lui donner son lait. Et une autre nouvelle : qui a dit que la police n’était pas une grande famille ? Car c’est là qu’elle accompagne sa maitresse tous les jours au travail.

     Bravo à Gérard et Solène pour ce qu’ils font.

    Une maison neuve, un jardin, un jeune couple, un chat, un chien, une perruche, 2 poules, vous ne croyez pas qu’il manque  quelqu’un ?   Un bébé peut-être ?

     


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  • Quand j'aurai plus de renseignements
    je vous raconterai l'histoire émouvante
    de ce petit bout de chatte ,
    âgée de 3 semaines, trouvée seule survivante
    dans une nichée de plusieurs petits.
    Elle a été tout de suite adoptée par ses sauveurs.




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  • Le merle moqueur

    21h15

    Il est temps de rassembler tous les greffiers qui trainent dans le jardin pour les faire monter.

    Tous les soirs, juste avant la tombée de la nuit, Michel monte et de la terrasse appelle :

    Allez les petits on rentre !

     Ils sont 4 dehors. Les jumeaux, Patapon et Oslo.

    Pas facile de les regrouper en haut, ils ne sont pas toujours décidés, surtout quand le temps est clément. (Il faut savoir que sur les dix, il y a deux équipes, celle du bas et celle du haut, c’est comme ça !). Donc l’équipe du haut traîne toujours plus que l’équipe du bas.  Eux, ils ont déjà pris leurs marques et pioncent à l’heure qu’il est.

    Oslo : on arrive, on arrive.

    Et 4 à 4 il est en haut

    Patapon: ?

    Tiffany: Tu viens le jumeau on nous appelle.

    Théo : Oui, oui, mais faut pas se presser. On a le temps.

    Tiffany : non, y reste des croquettes.

    Théo : oui,  bon,  j’arrive mais faut pas me bousculer.

    Ils  s’apprêtent donc à monter les marches quand tout à coup :

    Cui cui, ti ti, cui cui cui cui

    Théo : non d’un chat, c’est encore ce merle.

    Tiffany : oui il arrête pas de nous narguer çui-là.

    Théo : Viens m’aider, je monte sur le barbecue, je le choppe et tu l’attrapes  si j’ le rate.

    Patapon :  je rigole, t’as jamais attrapé un merle de ta vie, je rigole.

    Tiffany : Toi, on t’a pas sonné. Presse-toi Théo on nous appelle.

    Michel : allez, on rentre !

    Théo :  j’le vois plus

    Patapon : Qu’est-ce que j'disais, vous voyez bien.

    Tiffany : il m’énerve, il m’énerve. Allez on y va Théo ?

    Théo, : bon oui, je viens.

    Doucement on amorce l’escalier. Et là :

    Cui cui, ti ti, cui cui cui cui

    Les jumeaux ensemble : Ah ! non, ça va pas recommencer ?

    Michel : Non mais ce satané merle, il ne pas  s’y remettre, je ne vais pas pouvoir les faire rentrer ce soir.  Et tap, tap, tap dans les mains.  Allez les petits il est parti. Non mais ce n’est pas un merle qui va faire la loi ici.

    Et finalement les jumeaux montent suivi de Patapon, pas pressé du tout lui non plus.

    Michel : Ouf ! C’est bon pour ce soir. Des croquettes ou de la soupe ? Y a le choix .

    Tiffany et Oslo : croquettes. Patapon et Théo : pâtée.

    Même scénario tous les soirs depuis des années.

                                                                                                                  Yvette

     


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  • La dernière de Sissou

     

    Salut les amis, c’est moi Sissou

    Ben oui, vous me connaissez maintenant.

    J’en ai une bien bonne à vous raconter.

    Et je ne suis pas fier de moi.

    Hier matin mes parents (bé oui quoi !) sont partis

    Pour la journée chez Patricia ma grande sœur.

    Comme il ne faisait pas beau, je me suis laissé enfermer à la maison.

    Une bonne journée bien tranquille, ça ne fait pas de mal.

    Quand ils sont rentrés vers 18h15, moi je suis sorti.

    Vous savez, moi, je ne suis pas curieux, enfin pas trop !

    Mais la porte du garage des voisins était ouverte.

    Je le connais ce garage, y a plein de trucs intéressants dedans.

    Tandis que je furetais, je ne me suis pas rendu compte

    Qu’on fermait la porte derrière moi.

    Prisonnier, moi ! L’horreur, ça recommençait !

    C’est la troisième fois. Je me suis encore fait avoir.

    Sapristi, je venais juste de sortir pour ma balade.

    Coincé ! Et pour combien de temps.

    Papaaaaa ! Mamaaaaan !

    Ah ! Je n’ai plus de voix ! Déjà qu’elle n’est pas puissante.

    Ils doivent surement être à table et ne s’inquiètent pas encore.

    Et puis il va faire noir, et Maman va sûrement se tracasser.

    Ah ! Mais chut, je crois que c’est elle qui m’appelle.

    Maouh . Maouh.

    Oh ! elle n’entend rien.

    Ah ! Elle a eu l’idée d’aller côté rue.

    Sissou, Sissou, il est l’heure de rentrer !

    Maouh ! Maouh !

    Tiens, mais j’entends miauler, où est tu mon garnement?

    Maouh, maouh !

    Ah ! Tu t’es encore fait avoir.

    Attends  je vais appeler les voisins.

    J’ai honte, si vous saviez. Et ma balade ? Hein ?

    Dès que la porte a été ouverte, j’ai filé comme une flèche.

    Vite à la maison. Mais, non, la voilà qui bavarde.

    Pas possible ! Et merci et remerci,  et excusez-moi. Et patata…

    Bon alors tu viens? On rentre, moi  j’ai eu ma dose.

    Je suis rentré et je me suis recouché.

    Et voilà. Dire qu’ils vont partir ces braves gens.

    Il faudra que je me méfie la prochaine fois.

    Mais c’est plus fort que moi, que voulez-vous ?

    Pas curieux, non, mais un peu quand-même !


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  • Madame la Pie et Monsieur Titus

     

     

    Dans le jardin, tirlititi,

    Sautillait madame la Pie.

     

    Tout près d’elle, turlututus,

    Surveillait le chat Titus.

     

    Tous deux vêtus de noir satin,

    Se préparaient au grand festin.

     

    Au menu : soupe de poisson,

    Croquettes et miettes de thon.

     

    Mais ce soir, madame la Pie n’est pas venue,

    Car ce matin, madame la pie a pondu.

     

    Et monsieur Titus l’a longuement attendue.

    Hélas, soupe et croquettes vont être perdues.

     

    Yvette

    Titus était un superbe chat Persan noir trouvé accidenté devant chez nous, bassin fracturé.
    Nous l'avons soigné et il a repris du "poil de la bête".
    Tous les jours il s'installait sur la terrasse  et côtoyait une pie.
    Ils  mangeaient dans la même assiette
    mais l'un après l'autre.


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  •                                                                  C'est moi Pitchoune

    Le pouvoir des chats

     

    Oh, là là ! Quand j’ai vu ma maîtresse s’allonger sur le lit !

    La tête ! J’vous dis pas !

    Elle était crispée, tendue.

    Je vous passe les détails de la description.

    C’était pas beau à voir.

    Elle souffrait, ça se voyait.

    Qu’est-ce que je pouvais faire moi ?

    Alors je me suis glissée près d’elle

    J’ai mis mes p’tits bras autour de son cou (elle adore ça !)

    Vous vous souvenez, elle m’appelle sa petite guenon ! non ? c’est pas grave…

    Je continue.

    Et puis je lui ai fait des bisous sur sa figure (elle aime ça aussi !)

    Et là, je l’ai vue sourire avec les yeux et la bouche.

    J’ai pas tout compris ce qu’elle marmonnait

    Mais je suis sûre que c’était « merci » !!

    Et on s’est endormi toutes les deux,

    Après que je lui aie dit plein de « mrou » et « mrouink ».

    Je sais qu’elle va vous raconter tout ça.

    Elle aime bien raconter.

    Mais je sais aussi que quand elle s’installe devant son clavier,

    Elle a mal !

    Mais c’est plus fort qu’elle, faut qu’elle raconte !

    Bon je vous laisse.

    Tchao.   Pitchoune


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