• Faute avouée est à moitié pardonnée

    Faute avouée est à moitié pardonnée


    Voilà une expression très " familiale " qui permet l'éducation des enfants à la vérité. Il se joue derrière cette pédagogie des enjeux extrêmement complexes que la taille de notre chronique ne permet pas d'aborder à fond. En voici néanmoins quelques aspects. Nous supposerons que les personnes impliquées agissent avec une conscience droite.
    Lorsque quelqu'un vient " avouer " spontanément sa faute, il manifeste qu'il reconnaît que sa faute en était bien une et par là reconnaît la valeur du système moral auquel il appartient et finalement qu'il soutient en reconnaissant son acte comme une faute. Pour la famille ou la société qui doivent gérer l'écart qui a été commis par rapport à la règle, c'est une bonne chose, car il n'y a pas de remise en cause de cette règle. Au contraire, elle est sollicitée pour une poursuite de la vie commune. C'est donc l'intérêt du groupe social que de promouvoir un tel adage.
    En ce qui concerne l'autre moitié de l'expression " à moitié pardonnée ", il y a plus encore à dire. Le pardon peut-il être une demi-mesure ? Ou plutôt, l'adage ne mélange-t-il pas deux dimensions qu'il ne faut surtout pas confondre : le pardon et la justice, l'avenir commun retrouvé et la nécessaire réparation d'une injustice ? Trop souvent ces deux dimensions sont confondues et engendrent des conflits intérieurs, des ambiguïtés et parfois des perversions insurmontables. C'est en mettant au clair cette distinction que l'on peut alors admettre un vrai pardon qui ne peut être réalisé à moitié et une vraie justice qui exige la réparation laquelle peut s'exprimer sous la forme de peine. Il ne peut y avoir d'appel au pardon pour couvrir l'injustice sous peine de pervertir le sens commun du bien, du vrai et du juste.

    Source: discernement .com


  • Commentaires

    1
    Dimanche 28 Février 2010 à 17:49
    .Tachka.
     Mon fils avait trouvé une combine un jour où il avait fait une grosse bêtise ( une de plus!).
    Il était venu en me disant "maman tu veux bien être mon amie"  j'ai répondu "oui,je veux bien,mais pourquoi tu me demandes ça?"  "Bé tu comprends il y a des trucs qu'on peut dire à une amie mais  pas à sa maman"!!!Bon okay qu'as tu encore fait???
      Il a d'ailleurs souvent renouvelé l'expérience!!!
    2
    Dimanche 28 Février 2010 à 21:17
    clementine
    j'ai l'impression que ce temps est révolu surtout chez les grands.
    bonne soirée
    clem 
    3
    Dimanche 28 Février 2010 à 21:18
    nadia-vraie
    Bonjour Yvette,c'est vrai que l'on ne devrait pas dire à moitié pardonné.Il faudrait employer un autre mot car quelqu'un qui avoue sa faute avec sincérité est quelqu'un d'honnête et juste.Moi,j'ai été punie à l'école parce que je disais la vérité à des questions comme"qui a fait la malcomode ou qui a parlé ou ...)et d'autres qui n'avouaient pas n'avaient pas de punitions,cela m'a toujours choquée.Même encore aujourd'hui quand j'y pense,cela me fâche.
    À mon travail,j'ai toujours apprécié et j'ai eu confiance à ceux ou celles qui disaient la vérité.
    Pour moi,c,est une qualité fondamentale,si on ne peut dire la vérité,qu'on ne parle pas plutôt.
    À bientôt Yvette.
    4
    Lundi 1er Mars 2010 à 17:20
    Yvette
    J'ai trouvé cette combine très bien choisie, pas bête le petit!
    5
    Lundi 1er Mars 2010 à 17:51
    Yvette
    Ah oui tu as raison. Bonne journée Clem!
    6
    Lundi 1er Mars 2010 à 17:52
    Yvette
    J'ai horreur du mensonge. Et puis moi je ne sais pas mentir, je me vends aussitôt après alors, mieux vaut dire la vérité!
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    7
    Mercredi 3 Mars 2010 à 17:49
    Cath
    Juste une réflexion. Je me demande si le mot pardon n'a pas pris un sens plus absolu parce qu'on l'utilise souvent dans le contexte religieux. Le pardon après la confession est divin donc entier et par extension, le pardon du croyant apparaît comme devant être global.
    Pour moi, il y a confusion entre ce pardon d'essence divine et un pardon plus humain. On pardonne la faute à condition que l'individu ne récidive pas ou qu'il mette tout en oeuvre pour en réparer les conséquences. Le fait de mettre des conditions fait que la faute n'est pas complètement effacée alors qu'il y a absolution après la confession.
    En ce sens, il me semble que le fait d'avouer une faute permet d'en limiter la responsabilité mais pas de l'annuler. Il restej à faire encore une réparation et une modification des comportements ultérieurs d'où à mon sens le "à moitié pardonnée".
    Bonne soirée.
    8
    Vendredi 5 Mars 2010 à 15:36
    Yvette
    Je suis pour ta deuxième partie, la faute n'est pas annulée, il doit y avoir réparation. Le fait d'aller au confessionnal ne doit pas effacer la faute, elle est toujours là! c'est ce qui m'a toujours gênée quand je savais que les gens ressortaient "blanchis" après avoir avoué leur faute en confession.
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :