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Faute avouée est à moitié pardonnée
Faute avouée est à moitié pardonnée
Voilà une expression très " familiale " qui permet l'éducation des enfants à la vérité. Il se joue derrière cette pédagogie des enjeux extrêmement complexes que la taille de notre chronique ne permet pas d'aborder à fond. En voici néanmoins quelques aspects. Nous supposerons que les personnes impliquées agissent avec une conscience droite.
Lorsque quelqu'un vient " avouer " spontanément sa faute, il manifeste qu'il reconnaît que sa faute en était bien une et par là reconnaît la valeur du système moral auquel il appartient et finalement qu'il soutient en reconnaissant son acte comme une faute. Pour la famille ou la société qui doivent gérer l'écart qui a été commis par rapport à la règle, c'est une bonne chose, car il n'y a pas de remise en cause de cette règle. Au contraire, elle est sollicitée pour une poursuite de la vie commune. C'est donc l'intérêt du groupe social que de promouvoir un tel adage.
En ce qui concerne l'autre moitié de l'expression " à moitié pardonnée ", il y a plus encore à dire. Le pardon peut-il être une demi-mesure ? Ou plutôt, l'adage ne mélange-t-il pas deux dimensions qu'il ne faut surtout pas confondre : le pardon et la justice, l'avenir commun retrouvé et la nécessaire réparation d'une injustice ? Trop souvent ces deux dimensions sont confondues et engendrent des conflits intérieurs, des ambiguïtés et parfois des perversions insurmontables. C'est en mettant au clair cette distinction que l'on peut alors admettre un vrai pardon qui ne peut être réalisé à moitié et une vraie justice qui exige la réparation laquelle peut s'exprimer sous la forme de peine. Il ne peut y avoir d'appel au pardon pour couvrir l'injustice sous peine de pervertir le sens commun du bien, du vrai et du juste.
Source: discernement .com
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Commentaires
À mon travail,j'ai toujours apprécié et j'ai eu confiance à ceux ou celles qui disaient la vérité.
Pour moi,c,est une qualité fondamentale,si on ne peut dire la vérité,qu'on ne parle pas plutôt.
À bientôt Yvette.
Pour moi, il y a confusion entre ce pardon d'essence divine et un pardon plus humain. On pardonne la faute à condition que l'individu ne récidive pas ou qu'il mette tout en oeuvre pour en réparer les conséquences. Le fait de mettre des conditions fait que la faute n'est pas complètement effacée alors qu'il y a absolution après la confession.
En ce sens, il me semble que le fait d'avouer une faute permet d'en limiter la responsabilité mais pas de l'annuler. Il restej à faire encore une réparation et une modification des comportements ultérieurs d'où à mon sens le "à moitié pardonnée".
Bonne soirée.
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Il était venu en me disant "maman tu veux bien être mon amie" j'ai répondu "oui,je veux bien,mais pourquoi tu me demandes ça?" "Bé tu comprends il y a des trucs qu'on peut dire à une amie mais pas à sa maman"!!!Bon okay qu'as tu encore fait???
Il a d'ailleurs souvent renouvelé l'expérience!!!