• La famille Coq 1

    Je vais rapporter un passage de ce que j'ai écrit sur ma famille de chats. Et l'histoire de la Famille Coq va se faire en plusieurs épisodes


                                                 N'étaient-elles pas jolies ces petites soeurs?


                                              La famille Coq (1)

     

    Chipie et Dorothée, à ne pas dissocier, les Bébées

     

    Surnoms de Chipie : Chipoteau, Tchip, Chipiamus

    Surnoms de Dorothée : Dô, Mado, Dothée, la tourterelle  1994

    Les « bébées» (chez moi, deux bébés chattes = deux bébées volontairement écrit «ées» ) sont deux petites sœurs. Chipie est gris clair et blanc et Dorothée gris plus foncé (comme le plumage d’une pintade !). Dans mon esprit je ne les ai jamais dissociées. Chipie avec Dorothée, Dorothée avec Chipie.

    Elles étaient minuscules quand des enfants du quartier les ont trouvées en face de chez nous, deux petites boules de poils doux, deux bébés chattes, blotties l’une contre l’autre. Les enfants avaient prévenu leurs parents, mais ceux-ci furent intraitables, il fallait les laisser dehors. Dans la nuit il y a eu un violent orage accompagné de pluie, nos deux bouts de choux ne se sont jamais séparés. Le matin les enfants les ont partagées mais les parents ne voulaient toujours rien savoir. C’est là que nous intervenons.

    On était en juillet 1994. On avait trouvé deux petits chats dans la rue mais personne n’en voulait. La SPA et Animaux Assistance parlaient de les euthanasier. Mise au courant en rentrant déjeuner le midi, j’ai demandé à une de mes voisines de me les garder jusqu’au soir et on verrait la suite. Le soir, les deux puces étaient à la maison au grand soulagement du voisinage car elles étaient si mignonnes, il n’était pas question de les supprimer. Patricia, en vacances à Arthon, a été mise au courant aussitôt et décision fut prise : une pour elle, une pour moi.

    Elles étaient si petites qu’elles savaient à peine marcher. Elles vacillaient sur leurs petites pattes et leur queue ressemblait à un bout de ficelle tout raide. On les avait installées dans une corbeille à fruits en osier. Anka, notre chienne berger Alllemand , les surveillait de près, elles étaient à elle, personne n’avait le droit de les toucher, à part nous. Il a fallu leur apprendre à se nourrir avec autre chose que du lait. Ce n’était pas un souci pour elles, le plus important c’était de ne pas être séparées. Elles étaient perdues l’une sans l’autre. Je le redis, nous étions en juillet, les vacances de Patricia finissaient et les nôtres commençaient début août. Nous devions les remplacer à Arthon et eux devaient venir à la maison pour prendre la relève. Ce qui fut fait. Mais deux semaines après l’arrivée de mes petites puces, Patricia m’appelle et me dit qu’on avait trouvé une chatte dans le même coin avec deux autres petits. Et voilà la famille reconstituée. Patricia et Nicole, notre voisine, sont parties à la recherche de tout ce petit monde. Quoi faire de ces cinq chats ? Parer au plus pressé : les mettre à l’abri et les nourrir. Fifi en haut a dû céder sa chambre, ce qu’elle a fait sans rechigner. Et petit à petit, ils ont appris à descendre l’escalier qui faisait peur.




    Tout ce petit monde était d’une maigreur indescriptible, surtout la mère qui n’avait plus de lait pour les nourrir. C’est pourquoi, mes deux puces étaient parties à l’aventure. On a fini par apprendre que Coquine, c’est le nom de la mère, avait une maîtresse qui l’aimait beaucoup, c’est indéniable, mais elle avait dû partir en déplacement pour son travail ; elle avait assisté à l’accouchement et ne pouvait se résoudre à supprimer les bébés ; un ami devait venir nourrir les chats pendant son absence, dans un tas de planches, mais à l’abri. Mais donner une poignée de croquettes tous les trois jours à une chatte qui allaite, c’est quand même bien peu. Nous avons mis un mot sur la porte de la maison de la propriétaire de cette petite famille pour la prévenir que les chats étaient chez nous. Nous ne connaissions pas cette jeune femme et craignions sa réaction ; en fait elle a été très compréhensive mais elle était embarrassée car elle devait repartir, déménager dans les jours à suivre.

     Quand Coquine a revu sa maîtresse, elle a eu une réaction qui m’a beaucoup émue : elle est restée dans mes bras, ses pattes se sont mises à transpirer, elle était toute collante et je me suis retrouvée pleine de poils. Etait-ce la joie de revoir sa maîtresse ou la peur de retourner d’où elle venait, je ne pourrais pas le dire. Elle s’est calmée quand je l’ai remise près de ses petits. La question était : que faire de Coquine la mère ? Après maintes péripéties Patricia prit la mère et le « gamin » et la petite noire placée chez une voisine. 

    Nous étions en adoration devant ces petits bouts qui faisaient les clowns à la maison. Elles n’avaient pas besoin d’être adoptées par les autres, non, du moment qu’elles dormaient ensemble, qu’elles mangeaient dans la même assiette, qu’elles jouaient ensemble, que Chipie faisait la toilette de Dorothée, le reste ne comptait pas. Ce qui n’empêchait pas Calypso, notre persane, de les surveiller, c’était trop tentant mais frustrant aussi pour elle car les deux bébées ne s’occupaient pas d’elle.

    Avec des cartons, je leur avais confectionné un labyrinthe à étage. C’était deux petites friponnes qui montaient, descendaient à toute vitesse, le derrière en l’air, rétablissant l’équilibre avec leur queue, se faisant peur, les oreilles en casquette. Comme elles se faufilaient partout, nous avions peur qu’elles ne s’échappent du jardin, aussi ne sortaient-elles que sous surveillance. Pour les amuser, pour qu’elles aient un peu d’exercice, on leur mettait une bille dans la baignoire et là elles étaient comme des folles, sautant après la bille qui roulait en faisant un bruit de moteur et elles ressortaient complètement essoufflées.

    Mes puces ont grossi depuis, elles dépassent même les sept kilos, elles sont moins joueuses mais toujours ensemble. Chipie bichonnant toujours sa sœur. Ce sont de grandes ronronneuses, surtout Dorothée qui ronronne même en mangeant.

    Chipie est gris clair et blanc, assez originale. A chaque fois, je disais pour plaisanter qu’elle était tombée dans de l’eau de Javel quand elle était petite. Le hasard a voulu que, justement, elle soit tombée dans un seau avec de l’eau de Javel quand je faisais le ménage, je l’ai vite passée sous le robinet d’eau tiède. Elle était si petite que je n’ai eu aucun mal à la rafraîchir. J’ai eu très peur pour ses yeux, mais la concentration en Javel devait être minime.
                                                             A suivre...


  • Commentaires

    1
    Vendredi 30 Mai 2008 à 11:03
    Harmonia
    Merci Yvette de ta visite. Comme toi j'aime les animaux. J'en ai eu toute ma vie, donc j'ai eu des chagrins toute ma vie. Il ya de grands bonheur, mais que de souffrance lorsqu'ils disparaissent...Bonne journée. Bises amicales.
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    2
    Vendredi 30 Mai 2008 à 14:15
    Béjar
                       Et voilà, on nous dit que c'est parce qu'on veut bien souffrir!  Quand ils partent ces petits je me dis qu'ils ont au moins été heureux chez nous, c'est ma consolation
    3
    Vendredi 30 Mai 2008 à 16:57
    Encore ! Encore ! C'est toujours un plaisir d'entendre les hsistoires des chats qui ont eu la chats de croiser votre chemin. Gros Miaou à toute la petite famille.
    4
    Vendredi 30 Mai 2008 à 18:58
    Martine27
    Sacrée famille, encore des miraculés
    5
    Samedi 31 Mai 2008 à 10:34
    carole
    j'aime beaucoup les chats!
    6
    Samedi 31 Mai 2008 à 15:44
    Béjar
    Ca y est, ça vient le n°2 est là 
    7
    Samedi 31 Mai 2008 à 15:45
    Béjar
    Ce matin on a vu un petit chien qui attendait des maîtres dans un vide grenier . Il avait sa photo, comme un bibelot d'occasion. De toute façon c'était une occasion: 7 ans!
    8
    Samedi 31 Mai 2008 à 16:46
    Béjar
    Tu parles à une convaincue!
    9
    Mardi 3 Juin 2008 à 17:55
    béa kimcat
    yvette je ne lis pas dans l'ordre mais "chat" ne fait rien ! béa kimcat
    10
    Mardi 3 Juin 2008 à 18:16
    Béjar
    Et de 5. si tu procèdes comme moi, c'est ce qui m'arrive, je prends toujours une revue par la fin.
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