• Voyage en Algérie




    Dommage je n'ai pas vu Gouraya ou alors je n'ai pas reconnu.

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  • Alger, Le bassin de l'Amirauté
    Aquarelle récupérée sur une revue datant de 1930
    d'Albert Marquet



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  • Une fontaine à Tlemcen en Algérie


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  • Trouvaille dans mon grenier


                                             J'ai découvert dans mon grenier, une revue sur l'Algérie, datant de 1930.
                                                                           Certainement achetée dans un vide-grenier.
                                                                                     Elle coûtait 15 anciens francs!
                                                                Il y a beaucoup de gravures, peintures et vieilles phtos.
                                                                    Et certaines sont en couleurs, c'est exceptionnel.
                                                                                 Je vous en montrerai quelques-unes

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  • Cherchell  (Césarée)  


    O rivages aimés du soleil et des dieux !
    Récifs rongés de sel où la mer vient s'abattre,
    Tremblants sous le ressac de ses flots furieux,
    Si blancs qu'on vous dirait d'albâtre.
    Grève de sable fin que rosit le couchant,
    Qui reçoit dans la paix les baisers de l'écume.
    Alors que vers l'azur s'envole un dernier chant
    Pour une étoile qui s'allume,
    Pampres verts des coteaux couronnés d'orangers
    Et de pins résineux ; vous, croupes
    Nonchalantes
    Que colore au printemps la fleur de ces vergers
    Qu'on voit escalader vos pentes ;
    Et toi, majestueux et troublant Chenoua
    Dont le front plein d'orgueil se cache dans la nue,
    Au flanc duquel pourrait dormir Antinéa
    En quelque retraite inconnue !
    Splendeur ! Immensité de la mer et du ciel !
    Rien ne peut surpasser vos soudaines colères
    Ou la sublimité d'un coucher de soleil
    Devant des ruines séculaires.
    C'est là Cherchell, que tu t'isoles dans l'oubli
    Ainsi qu'en ton musée une statue ancienne
    Que drape fièrement la tunique au long pli
    Moulant son corps de patricienne.
    Tuiles rouges des toits qui penchent vers le port,
    Parfums -musc ou jasmin -s'exhalant des ruelles,
    Balancelles que berce une brise à ton bord
    De caresses perpétuelles.
    Gazouillis des jardins, calices entrouverts,
    Fûts géants des dattiers dont les palmes s'inclinent
    Ainsi qu'une fusée éclate en bouquets verts
    Qui retombent sur la colline....
    Place romaine au pied de qui les flots calmés
    Meurent dans la douceur d'un soir de clair de lune,
    Où la chaleur du jour ne pénètre jamais,
    Ni sa lumière inopportune ;
    Thermes d'où montaient la musique et les chœurs
    Aux applaudissements d'une foule en démence
    Qui tout en couronnant de lauriers ses acteurs
    Riait de Plaute ou de Térence !
    Yol ! Yol ! Avais – tu fait ce rêve certains jours
    Où tirant leur trirème au sable de ta plage,
    Des marchands prirent pied sur ton sol, tour à tour.
    Venus de Tyr et de Carthage ?
    Pourtant la gloire vint sur ton front étonné
    Déposer le baiser de Rome protectrice, quand
    De Cléopâtre la fille Séléné
    Unit sa grâce à ton délice.
    Or, un vent de tempête et de sédition
    Balaya le sommet d'où on te vit descendre,
    Et les siècles tombant sur ta perfection
    Firent sur toi pleuvoir leur cendre.
    Mais le ciel éternel rajeunit la beauté
    Et je veux, ô Cherchell, sur ta ruine sacrée
    Célébrer le réveil de l'antique cité
    La somptueuse Césarée. 

     René Rousseau 

    Trèd beau texte que j'ai trouvé sur internet.
    J'espère ne pas commettre d'impair en le publiant sur mon blog 


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  • La Méditerranée à Cherchell
    photos prêtées par Caessar (http://caessar.skyrock.com/)
    De merveilleuses photos vous attendent sur ce site.

                                                      Le tombeau de la Chrétienne

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  •                                                  L'Anophèle (photo empruntée sur Internet)

               Quelques passages de mes écrits sur l’Algérie

    Le paludisme

     

    … il est temps que je mentionne le paludisme, car nous y sommes tous passés, toute la famille a été atteinte par cette maladie, plus ou moins suivant les sujets, mais nous avons tous été marqués ! Quand nous sommes arrivés en France, nous n’osions pas parler de cette maladie, les Français en avaient peur ! Ils assimilaient ça à une sorte  de « delirium tremens » ! Un genre de folie ! D’ailleurs, on entendait souvent cette phrase : « Ils ont fait les colonies alors… » et cela sous-entendait toutes sortes de maladies épouvantables et pourquoi pas contagieuses !

    Bon le paludisme, appelé malaria suivant les régions est une parasitose transmise par la piqûre d’un moustique femelle, l’anophèle, provoquant des fièvres intermittentes. Avant que la quinine ne fasse son apparition, les décès étaient nombreux et beaucoup ne revirent pas leur pays.  Alors ce moustique ? Même actuellement il est encore un fléau. A l’époque, nous utilisions du Fly-tox qui avait une odeur affreuse. Chaque famille avait sa pompe pour l’intérieur des maisons mais comme le moustique pullulait sur les bords des oueds, dans les régions marécageuses, dans les roseaux et les lauriers, il fallait recommencer tous les jours.

    Les eucalyptus, ces arbres aux troncs si beaux qui me fascinaient par leur élégance et leur feuillage toujours d’un vert un peu bleu argenté, ces eucalyptus ne sont pas innocents non plus en ce qui concerne le paludisme. Cet arbre qui a la particularité de grandir très vite, était l’arbre fétiche des colonisateurs français en Afrique du Nord. Ses feuilles servaient à soigner les bronches et son bois n’était pas à dédaigner. Cependant, personne n’avait prévu que cet arbre si prisé était pourvoyeur de paludisme. Les moustiques restaient tapis dans la journée sous les feuilles longues et plates d’où ils descendaient tranquillement à la tombée du jour pour assaillir les populations. Et voilà toute la famille Richard atteinte par le paludisme. Cela se manifestait par de la fièvre sans raison apparente, des tremblements, une très grande fatigue, parfois accompagnée de jaunisse (ictère), et puis de violents maux de tête. En ce qui me concerne, j’ai avalé suffisamment de quinacrine, des petits comprimés jaunes, qui me faisaient dire que si j’avais le teint jaune c’était eux qui en étaient la cause. Ils étaient horriblement amers ! Je n’ai jamais eu de très fortes fièvres ou alors je ne m’en souviens pas, c’était plutôt à l’état latent, avec des maux de tête insupportables qui durèrent même après notre retour en France. Heureusement, par la suite tout fut éradiqué ….

     


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  • Un extrait de mes souvenirs d'enfance en Algérie
    1950

    ... Est-ce la nostalgie du pays qui a fait qu’un an plus tard, c’était à notre tour d’aller en France ? Et voilà toute la famille, le père toujours avec sa tenue de gendarme, la mère et les quatre enfants dont les âges s’étalaient de huit à vingt ans traversant la Méditerranée. A l’aller, temps superbe sur le paquebot «Président de Casalet ». Pour nous qui n’avions jamais vraiment voyagé c’était merveilleux. Couchettes pour toute la famille et repas dans la grande salle de restaurant à la table ronde centrale. - Le retour sur le «Sidi Ferruch » fut plus mouvementé à cause de la houle ; de plus il n’y avait qu’une couchette pour Maman, Arlette et moi. Papa, Jean-Claude et Pierrot durent dormir dans des transats sur le pont. Les repas se prenaient à la table du commandant. Cette table était longue et unique. Les gens étaient malades. Et c’est Arlette qui en subit les frais. Une dame, brusquement, s’est levée et n’a pas eu le temps de rejoindre les toilettes et lui a vomi dans le dos. Nous qui n’avions déjà pas le «cœur bien accroché », ce n’était pas fait pour arranger les choses. Le roulis plus les odeurs, il était temps que le voyage arrivât à sa fin. Dans la chambre, il ne fallait pas trop essayer de regarder la mer au travers des hublots. Le niveau montait et descendait. L’horizon passait au-dessus et au-dessous du cercle  et le mal de mer pouvait nous atteindre plus vite qu’on ne le souhaitait.

    A l’accostage, à Marseille, descente à l’aide d’une passerelle qui nous paraissait branlante, mais la bousculade était telle que l’on n’avait pas le temps de s’en soucier.

    Nos premiers pas sur la terre de nos parents.


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  • Un court passage de mes écrits sut l'Algérie

    Le Ville d'Alger



          (Nous n'avons traversé la Méditerranée que trois fois, deux en paquebot et une en avion.)

    Le « Ville d’Alger » fut construit aux Chantiers de Saint Nazaire en 1935. Ce fut dans ces années là le plus gros paquebot mis en service pour les lignes d’Afrique du Nord. Il était surnommé le « Normandie de la Méditerranée ».
             Il possédait au départ deux cheminées, mais celle qui était à l’arrière était factice. Il fut réquisitionné pendant la guerre, saisi par les Allemands en 1943, repris, incendié et sabordé par les troupes allemandes en retraite en août 1944. Renfloué en 1945, il fut complètement reconstruit, sa cheminée arrière supprimée, et l’autre modernisée et surélevée.
              En 1948, il reprit du service, et un an plus tard je le vis la première fois quand notre tante vint en vacances en Algérie en 1949. Il fut vendu à un armateur grec et rebaptisé « Poseïdon », en 1966 et démoli en 1969.
              Quelle manie de débaptiser et rebaptiser ces pauvres bateaux ! Moi ça me dérange, ces paquebots ont une âme et on n’a pas le droit de les traiter ainsi. Ils avaient transporté des pionniers aventuriers et heureux vers cette terre paradisiaque. Cent trente années plus tard ils ont repris leurs enfants pour le chemin du retour. 


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  • Photo bladi.over-blog

    Un court passage de mes écrits sur l'Algérie

    Alger

    ..... Et près du square Bresson débouchait la rue Bab-Azoun. De cette rue aucun souvenir, sauf qu’elle était très large à mes yeux d’enfant, et surtout à cause d’une chanson que nous fredonnions dans toute l’Algérie à l’époque. En voici les amusantes paroles :

     

    « Hier au soir et zim boum-boum,

    Dans la rue Bab-Azoun et zim boum-boum,

    On a trouvé et zim boum-boum,

    Une jeune fille assassinée et zim boum-boum,

    Et la police et zim boum-boum,

    Toujours pleine de malice et zim boum-boum,

    Collait des affiches et zim boum-boum,

    Sur lesquelles on lisait : »

             Et on recommençait : « hier au soir etc… »

    Et puis la rue d’Isly, la rue Michelet … Ce dont je me souviens, c’est que les rues étaient très animées. On y rencontrait toutes sortes de gens. Des loqueteux comme des personnages bien habillés. Notre mère nous tenait serrées contre elle, Arlette et moi. Elle craignait toujours de nous perdre, il ne fallait pas que nous marchions derrière elle, de toutes façons nous étions si peu habituées à la ville qu’un rien nous effrayait. Les devantures des magasins étaient chargées de toutes sortes d’objets aux couleurs voyantes ; les marchands appelaient les passants sur les trottoirs en criant, et la musique sortait de toutes les boutiques. Les mélanges d’odeurs emplissaient les rues, passant des épices salées aux épices sucrées. Et puis on entendait les sirènes des bateaux dans le port invitant les voyageurs à embarquer, formant avec les cris des mouettes une symphonie portuaire. Et ça, je ne l’oublierai jamais. Tous ces paquebots qui stationnaient dans la baie ! Il y en avait des grands et des petits, mais pour nous, ils étaient tous très impressionnants.


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