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    Sissou n'est pas tranquille.

    Féline, la mégère le surveille

     et il n'aime pas ça du tout

     

     

     

     

    ...Bien des fois, quand je rentrais à la maison, fatiguée après une journée stressante, l’envie me venait de prendre un de mes petits hôtes dans les bras. Le contact de leur fourrure, le poids de leur corps, leur chaleur, leur présence réconfortante avaient - et ont toujours - un pouvoir apaisant sur moi. Il émane d’eux une sorte de magnétisme que je ne peux m’empêcher de capter.
    J’éprouve une satisfaction indescriptible, une certaine volupté, à lisser leur doux pelage avec la main. Je pense que seuls les initiés peuvent s’enivrer de ce plaisir.
    Une amie s’inquiétant de ma santé, se demandant ce que je faisais à longueur de journée et sachant que j’avais des animaux, a trouvé la réponse en me disant : « C’est bien, cela t’occupe au moins ! ». Je n’ai pas récupéré des animaux pour « que cela m’occupe ». Ils sont là parce qu’à un certain moment ils ont été dans la détresse, je les ai « récupérés » dans leur corps et dans leur cœur. Ils ont besoin de moi comme j’ai besoin d’eux. J’ai eu leur retour d’affection quant à mon tour, j’ai été en plein désarroi physiquement et moralement.

    J'en arrive à être connue dans le quartier. Dès que quelqu’un trouve un animal, on vient me le proposer....

    Extrait de mon livre sur les chats écrit en 2000.


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    Sissou n'est pas tranquille.

    Féline, la mégère le surveille

     et il n'aime pas ça du tout

     

     

     

     

    ...Bien des fois, quand je rentrais à la maison, fatiguée après une journée stressante, l’envie me venait de prendre un de mes petits hôtes dans les bras. Le contact de leur fourrure, le poids de leur corps, leur chaleur, leur présence réconfortante avaient - et ont toujours - un pouvoir apaisant sur moi. Il émane d’eux une sorte de magnétisme que je ne peux m’empêcher de capter.
    J’éprouve une satisfaction indescriptible, une certaine volupté, à lisser leur doux pelage avec la main. Je pense que seuls les initiés peuvent s’enivrer de ce plaisir.
    Une amie s’inquiétant de ma santé, se demandant ce que je faisais à longueur de journée et sachant que j’avais des animaux, a trouvé la réponse en me disant : « C’est bien, cela t’occupe au moins ! ». Je n’ai pas récupéré des animaux pour « que cela m’occupe ». Ils sont là parce qu’à un certain moment ils ont été dans la détresse, je les ai « récupérés » dans leur corps et dans leur cœur. Ils ont besoin de moi comme j’ai besoin d’eux. J’ai eu leur retour d’affection quant à mon tour, j’ai été en plein désarroi physiquement et moralement.

    J'en arrive à être connue dans le quartier. Dès que quelqu’un trouve un animal, on vient me le proposer....

    Extrait de mon livre sur les chats écrit en 2000.


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       Le Gage à la Provotais (44)  Peinture que j'ai faite à l'huile sur toile de lin.

      Vieille ferme à la Toussaint

    La ferme aux longs murs blancs, sous les grands arbres jaunes,

    Regarde, avec les yeux de ses carreaux éteints,
    Tomber très lentement, en ce jour de Toussaint,
    Les feuillages fanés des frênes et des aunes.

    Elle songe et resonge à ceux qui sont ailleurs,
    Et qui, de père en fils, longuement s'éreintèrent,
    Du pied bêchant le sol, des mains fouillant la terre,
    A secouer la plaine à grands coups de labeur.

    Puis elle songe encor qu'elle est finie et seule,
    Et que ses murs épais et lourds, mais crevassés,
    Laissent filtrer la pluie et les brouillards tassés,
    Même jusqu'au foyer où s'abrite l'aïeule.

    Elle regarde aux horizons bouder les bourgs ;
    Des nuages compacts plombent le ciel de Flandre ;
    Et tristement, et lourdement se font entendre,
    Là-bas, des bonds de glas sautant de tour en tour.

    Et quand la chute en or des feuillage effleure,
    Larmes ! ses murs flétris et ses pignons usés,
    La ferme croit sentir ses lointains trépassés
    Qui doucement se rapprochent d'elle, à cette heure,
    Et pleurent.
                                              Emile Verhaeren

     

     


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       Le Gage à la Provotais (44)  Peinture que j'ai faite à l'huile sur toile de lin.

      Vieille ferme à la Toussaint

    La ferme aux longs murs blancs, sous les grands arbres jaunes,

    Regarde, avec les yeux de ses carreaux éteints,
    Tomber très lentement, en ce jour de Toussaint,
    Les feuillages fanés des frênes et des aunes.

    Elle songe et resonge à ceux qui sont ailleurs,
    Et qui, de père en fils, longuement s'éreintèrent,
    Du pied bêchant le sol, des mains fouillant la terre,
    A secouer la plaine à grands coups de labeur.

    Puis elle songe encor qu'elle est finie et seule,
    Et que ses murs épais et lourds, mais crevassés,
    Laissent filtrer la pluie et les brouillards tassés,
    Même jusqu'au foyer où s'abrite l'aïeule.

    Elle regarde aux horizons bouder les bourgs ;
    Des nuages compacts plombent le ciel de Flandre ;
    Et tristement, et lourdement se font entendre,
    Là-bas, des bonds de glas sautant de tour en tour.

    Et quand la chute en or des feuillage effleure,
    Larmes ! ses murs flétris et ses pignons usés,
    La ferme croit sentir ses lointains trépassés
    Qui doucement se rapprochent d'elle, à cette heure,
    Et pleurent.
                                              Emile Verhaeren

     

     


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      DSC02426

      Noir c'est noir!

    Pitchoune, juste un petit poil blanc de vibrisse

     

    Il ne faut pas réveiller le chat qui dort.

    Il faut laisser les choses comme elles sont

    et éviter de ranimer une querelle

    ou un désagrément qui appartient au passé.

    

    8 commentaires
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      DSC02426

      Noir c'est noir!

    Pitchoune, juste un petit poil blanc de vibrisse

     

    Il ne faut pas réveiller le chat qui dort.

    Il faut laisser les choses comme elles sont

    et éviter de ranimer une querelle

    ou un désagrément qui appartient au passé.

    

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  • Les photos sont un peu trop sombres à mon avis.
     N'hésitez pas à mettre en grand écran!
    (dans le coins bas à droite)

    4 commentaires
  • Les photos sont un peu trop sombres à mon avis.
     N'hésitez pas à mettre en grand écran!
    (dans le coins bas à droite)

    4 commentaires
  • Image34

     

    Voici son histoire : « Le tilleul de Fontaine dont le tronc dépasse 7 mètres de circonférence, se dresse sur la place de l’église et de la mairie. Au cours de la campagne d’Alsace, le Maréchal de Turenne s’arrêta sous ce tilleul le 29 décembre 1674, puis pénétra plus avant en Haute Alsace près de Mulhouse où il infligea le 31 une sanglante défaite aux impériaux. Après cette victoire il revint à Fontaine, sous le tilleul, et fit de ce village son quartier général avant de se rendre à Ensisheim le 2 janvier 1675 pour y diriger la bataille de Turckheim et repousser l’ennemi de l’autre côté du Rhin. »

    Source: krapo Arboricole

     

    Image28

    Tilleul planté vers 1500 à Bergheim haut-Rhin Alsace,

    6.30m de circonférence .

     

    En allemand le tilleul se dit : Der Lindenbaum

    Musique de  F. Schubert

     

     


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  • Image34

     

    Voici son histoire : « Le tilleul de Fontaine dont le tronc dépasse 7 mètres de circonférence, se dresse sur la place de l’église et de la mairie. Au cours de la campagne d’Alsace, le Maréchal de Turenne s’arrêta sous ce tilleul le 29 décembre 1674, puis pénétra plus avant en Haute Alsace près de Mulhouse où il infligea le 31 une sanglante défaite aux impériaux. Après cette victoire il revint à Fontaine, sous le tilleul, et fit de ce village son quartier général avant de se rendre à Ensisheim le 2 janvier 1675 pour y diriger la bataille de Turckheim et repousser l’ennemi de l’autre côté du Rhin. »

    Source: krapo Arboricole

     

    Image28

    Tilleul planté vers 1500 à Bergheim haut-Rhin Alsace,

    6.30m de circonférence .

     

    En allemand le tilleul se dit : Der Lindenbaum

    Musique de  F. Schubert

     

     


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