•   DSC01816 upsa bis

     

    Une vie de chien.

    Bon je sais pas si vous me voyez bien ,

    mais vous avez vu ce qu’ils m’ont mis sur le dos ?

    Moi le matin j’étais toute confiante,

    sauf qu’on m’a emmenée en promenade sans manger

    là j’aurais dû me méfier !

    Le picpic (bon le véto si vous voulez) m’a rasé le ventre.

    Allez savoir pourquoi !

    Et puis paff, dans le noir !

    Quand je me suis réveillée oh! là là, que j’étais mal,

     et ma maîtresse qui n’était pas là !

    Abandonnée ! Souffrante !

    Un superbe Body turquoise ! Mais je m’en serais bien passée.

     Il paraît qu’il m’a fait la totale le véto.

    Trois mamelles !!

    Attendez, c’est marqué :  mammectomie et hystérectomie. 

     Là moi je comprends rien, pourquoi ? Je ne souffrais pas.

    La maîtresse m’a expliqué mais je n’ai pas compris grand-chose.

    Il paraît que cela pouvait être grave, on attend les résultats des analyses.

    Je suis cousue du haut en bas, enfin tout le ventre quoi !

    J’ai réussi à faire pipi!!!

    A minuit j’étais dans la rue avec ma maîtresse dans un terrain vague dans le noir. Même pas peur, elle est super !

    et là je me suis vidée, ouf ! que ça faisait du bien !

    Elle a voulu dormir près de moi dans un relax.

     Mais j’ai bien vu qu’elle n’était pas bien,

    elle toussait, elle avait de la fièvre elle aussi.

     Là je lui ai dit :

     « Va donc dans ton lit, tu seras mieux, surtout qu’y a Pitchoune qui t’appelle ».

    Elle a très mal dormi, je l’entendais tousser, elle a dû gober un virus.

    La maison est transformée en clinique,

     Moi d’abord, les 3 chattes et la maîtresse

     et elle, c’est elle qui nous soigne, ya pas intérêt à ce que ça s’aggrave !

    Bon je vous laisse, demain je retourne voir le picpic,

     j’espère qu’il ne va pas recommencer, là moi je dis NON !

    Il est bien sympa quand-même.

    Il m’a fait beaucoup de compliments sur mon comportement, ça fait plaisir.

    Ne faites pas attention à la façon dont je cause,

     j’ai beau avoir un pedigree long comme le bras,

    je n’en reste pas moins une fille de la campagne,

     « chien de chasse » qu’ils disent,

     moi je veux bien mais j’aime pas les coups de fusil !

     

    Upsa

     

     

     


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  •   DSC01816 upsa bis

     

    Une vie de chien.

    Bon je sais pas si vous me voyez bien ,

    mais vous avez vu ce qu’ils m’ont mis sur le dos ?

    Moi le matin j’étais toute confiante,

    sauf qu’on m’a emmenée en promenade sans manger

    là j’aurais dû me méfier !

    Le picpic (bon le véto si vous voulez) m’a rasé le ventre.

    Allez savoir pourquoi !

    Et puis paff, dans le noir !

    Quand je me suis réveillée oh! là là, que j’étais mal,

     et ma maîtresse qui n’était pas là !

    Abandonnée ! Souffrante !

    Un superbe Body turquoise ! Mais je m’en serais bien passée.

     Il paraît qu’il m’a fait la totale le véto.

    Trois mamelles !!

    Attendez, c’est marqué :  mammectomie et hystérectomie. 

     Là moi je comprends rien, pourquoi ? Je ne souffrais pas.

    La maîtresse m’a expliqué mais je n’ai pas compris grand-chose.

    Il paraît que cela pouvait être grave, on attend les résultats des analyses.

    Je suis cousue du haut en bas, enfin tout le ventre quoi !

    J’ai réussi à faire pipi!!!

    A minuit j’étais dans la rue avec ma maîtresse dans un terrain vague dans le noir. Même pas peur, elle est super !

    et là je me suis vidée, ouf ! que ça faisait du bien !

    Elle a voulu dormir près de moi dans un relax.

     Mais j’ai bien vu qu’elle n’était pas bien,

    elle toussait, elle avait de la fièvre elle aussi.

     Là je lui ai dit :

     « Va donc dans ton lit, tu seras mieux, surtout qu’y a Pitchoune qui t’appelle ».

    Elle a très mal dormi, je l’entendais tousser, elle a dû gober un virus.

    La maison est transformée en clinique,

     Moi d’abord, les 3 chattes et la maîtresse

     et elle, c’est elle qui nous soigne, ya pas intérêt à ce que ça s’aggrave !

    Bon je vous laisse, demain je retourne voir le picpic,

     j’espère qu’il ne va pas recommencer, là moi je dis NON !

    Il est bien sympa quand-même.

    Il m’a fait beaucoup de compliments sur mon comportement, ça fait plaisir.

    Ne faites pas attention à la façon dont je cause,

     j’ai beau avoir un pedigree long comme le bras,

    je n’en reste pas moins une fille de la campagne,

     « chien de chasse » qu’ils disent,

     moi je veux bien mais j’aime pas les coups de fusil !

     

    Upsa

     

     

     


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  • Le Port de Montru dans le marais de Goulaine, une de mes huiles

     

    DSC00286 Montru


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  • Le Port de Montru dans le marais de Goulaine, une de mes huiles

     

    DSC00286 Montru


    27 commentaires
  • palette 2 

     

    UTOPIE

     

    Amalgame des sens, enchantement.

    Je peins avec des notes de musique

    Une poésie au parfum de vent

    Et de mer sur une toile magique.

     

    Je me prends pour Fragonard ou Hugo

    Et de mes doigts jailliront des couleurs,

    Des rimes musicales, des bruits d’eau

    Des parfums envoûtants de mille fleurs ;

     

    Un tableau merveilleux et idyllique

    Où ma gomme effacera le malsain

    Les relents et cliquetis métalliques,

          Faisant de la terre un décor divin.

                                      Yvette


    12 commentaires
  • palette 2 

     

    UTOPIE

     

    Amalgame des sens, enchantement.

    Je peins avec des notes de musique

    Une poésie au parfum de vent

    Et de mer sur une toile magique.

     

    Je me prends pour Fragonard ou Hugo

    Et de mes doigts jailliront des couleurs,

    Des rimes musicales, des bruits d’eau

    Des parfums envoûtants de mille fleurs ;

     

    Un tableau merveilleux et idyllique

    Où ma gomme effacera le malsain

    Les relents et cliquetis métalliques,

          Faisant de la terre un décor divin.

                                      Yvette


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  • Lily, Pierre Perret 

     


    7 commentaires
  • Lily, Pierre Perret 

     


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  •   gif chat noir 13

     

    Le petit chat

    C'est un petit chat noir, effronté comme un page.
    Je le laisse jouer sur ma table, souvent.
    Quelquefois il s'assied sans faire de tapage;
    On dirait un joli presse-papier vivant.

    Rien de lui, pas un poil de sa toison ne bouge.
    Longtemps, il reste là, noir sur un feuillet blanc,
    A ces matous, tirant leur langue de drap rouge,
    Qu'on fait pour essuyer les plumes, ressemblant.

    Quand il s'amuse, il est extrêmement comique,
    Pataud et gracieux, tel un ourson drôlet.
    Souvent je m'accroupis pour suivre sa mimique
    Quand on met devant lui la soucoupe de lait.

    Tout d'abord de son nez délicat il le flaire,
    Le frôle; puis, à coups de langue très petits,
    Il le lampe; et dès lors il est à son affaire;
    Et l'on entend, pendant qu'il boit, un clapotis.

    Il boit, bougeant la queue et sans faire une pause,
    Et ne relève enfin son joli museau plat
    Que lorsqu'il a passé sa langue rêche et rose
    Partout, bien proprement débarbouillé le plat.

    Alors, il se pourlèche un moment les moustaches,
    Avec l'air étonné d'avoir déjà fini;
    Et, comme il s'aperçoit qu'il s'est fait quelques taches,
    Il relustre avec soin son pelage terni.

    Ses yeux jaunes et bleus sont comme deux agates;
    Il les ferme à-demi, parfois, en reniflant,
    Se renverse, ayant pris son museau dans ses pattes,
    Avec des airs de tigre étendu sur le flanc.

    Mais le voilà qui sort de cette nonchalance,
    Et, faisant le gros dos, il a l'air d'un manchon;
    Alors pour l'intriguer un peu, je lui balance,
    Au bout d'une ficelle invisible un bouchon.

    Il fuit en galopant et la mine effrayée,
    Puis revient au bouchon, le regarde, et d'abord
    Tient suspendue en l'air sa patte repliée,
    Puis l'abat, et saisit le bouchon et le mord.

    Je tire la ficelle, alors, sans qu'il le voie;
    Et le bouchon s'éloigne, et le chat noir le suit,
    Faisant des ronds avec sa patte qu'il envoie,
    Puis saute de côté, puis revient, puis refuit.

    Mais dès que je lui dis: "Il faut que je travaille;
    Venez vous asseoir là, sans faire le méchant!"
    Il s'assied ... Et j'entends, pendant que j'écrivaille,
    Le petit bruit mouillé qu'il fait en se léchant.


    Edmond Rostand


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  •   gif chat noir 13

     

    Le petit chat

    C'est un petit chat noir, effronté comme un page.
    Je le laisse jouer sur ma table, souvent.
    Quelquefois il s'assied sans faire de tapage;
    On dirait un joli presse-papier vivant.

    Rien de lui, pas un poil de sa toison ne bouge.
    Longtemps, il reste là, noir sur un feuillet blanc,
    A ces matous, tirant leur langue de drap rouge,
    Qu'on fait pour essuyer les plumes, ressemblant.

    Quand il s'amuse, il est extrêmement comique,
    Pataud et gracieux, tel un ourson drôlet.
    Souvent je m'accroupis pour suivre sa mimique
    Quand on met devant lui la soucoupe de lait.

    Tout d'abord de son nez délicat il le flaire,
    Le frôle; puis, à coups de langue très petits,
    Il le lampe; et dès lors il est à son affaire;
    Et l'on entend, pendant qu'il boit, un clapotis.

    Il boit, bougeant la queue et sans faire une pause,
    Et ne relève enfin son joli museau plat
    Que lorsqu'il a passé sa langue rêche et rose
    Partout, bien proprement débarbouillé le plat.

    Alors, il se pourlèche un moment les moustaches,
    Avec l'air étonné d'avoir déjà fini;
    Et, comme il s'aperçoit qu'il s'est fait quelques taches,
    Il relustre avec soin son pelage terni.

    Ses yeux jaunes et bleus sont comme deux agates;
    Il les ferme à-demi, parfois, en reniflant,
    Se renverse, ayant pris son museau dans ses pattes,
    Avec des airs de tigre étendu sur le flanc.

    Mais le voilà qui sort de cette nonchalance,
    Et, faisant le gros dos, il a l'air d'un manchon;
    Alors pour l'intriguer un peu, je lui balance,
    Au bout d'une ficelle invisible un bouchon.

    Il fuit en galopant et la mine effrayée,
    Puis revient au bouchon, le regarde, et d'abord
    Tient suspendue en l'air sa patte repliée,
    Puis l'abat, et saisit le bouchon et le mord.

    Je tire la ficelle, alors, sans qu'il le voie;
    Et le bouchon s'éloigne, et le chat noir le suit,
    Faisant des ronds avec sa patte qu'il envoie,
    Puis saute de côté, puis revient, puis refuit.

    Mais dès que je lui dis: "Il faut que je travaille;
    Venez vous asseoir là, sans faire le méchant!"
    Il s'assied ... Et j'entends, pendant que j'écrivaille,
    Le petit bruit mouillé qu'il fait en se léchant.


    Edmond Rostand


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