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Le chêne, Joachim du Bellay
Le chêne, Joachim du Bellay
Qui a vu quelquefois un grand chêne asséché
Qui pour son ornement quelque trophée porte,
Lever encore au ciel sa vieille tête morte,
Dont le pied fermement n'est en terre fiché,
Mais qui dessus le champ plus qu'à demi penché
Montre ses bras tout nus et sa racine torte,
Et sans feuille ombrageux, de son poids se supporte
Sur un tronc nouailleux en cent lieux ébranché :
Et bien qu'au premier vent il doive sa ruine,
Et maint jeune à l'entour ait ferme la racine,
Du dévot populaire être seul révéré :
Qui ta chêne a pu voir, qu'il imagine encore
Comme entre les cités, qui plus florissent ore,
Ce vieil honneur poudreux est le plus honoré.
Joachim du Bellay
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Commentaires
Bonjour Yvette,
Un joli poème consacré à cet arbre. Des efforts quand même pour saisir le vieux français !
En termes plus simples je dirai un vieux chêne, séculaire, noueux et désarticulé.
Autrement, un chêne majestueux où un certain Saint Louis rendait la justice.
Bonjour Yvette,
une visite éclaire pour te souhaiter un bon week end.
Bonne continuation pour ton expo.
Que c'est beau de retrouver la belle langue française!!!
Tu as fini de tout remettre en place????
Bon DImanche Yvette
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belle composition de Joachim, mais que je ne connais pas.....
bonne journée Yvette
bises d'Alsace