-
Le bois des Gripots
Le bois des Gripots à St Sébastien
Le bois des Gripots
Ah ! Qu’il fait bon s’aventurer dans ses sous-bois,
A l’heure où l’été paresseux est encor roi.
Marcher sur les sentiers tracés par nos ancêtres,
Que faut-il de plus pour nourrir notre bien-être ?
S’enivrer, heureux, de l’odeur des baies sauvages
Des fougères, de la mousse sous les feuillages.
Voir se faufiler dans l’herbe le vert lézard,
Sursauter inquiet à la crainte du renard.
Entendre le doux vent léger dans la feuillée
Des saules, des frênes, bouleaux et prunelliers,
Des grands chênes formant une voûte sombre,
Des taillis touffus et menaçants dans l’ombre.
Rejoindre la fée Carabosse buissonnière,
S’étourdir du cri des enfants dans sa clairière.
Oublier la ville bruyante pourtant proche,
Marcher, le cœur léger et les mains dans les poches.
Yvette
-
Commentaires
pas eu le temps de passer cette semaine repas des anciens à organiser et préparer etc pour 74 personnes donc suis surbooker .... je passe lire les articles en vitesse reprendrai les commentaires la semaine prochaine ! bonne journée
Hélas, pour le moment, il faut des cuissardes pour aller dans les bois.... Vite que ça séche...........
Bisous
Je voudrais, comme toi, aller le coeur léger et les mains dans les poches, à travers ce magnifique sous-bois dont tu chantes si bien la beauté. Et dont la photo ne dément aucun éloge, au contraire! Bises et bonne journée,
Lorraine
Et tu vas m'écrire après cela que les mots te manquent, Yvette... Ce poème est d'une légèreté que j'aime particulièrement. Cette "promenade dans les sous-bois" t'a fait un bien fou !
Ta plume est bien agréable.
Doux après-midi.
Cathy.
Merci Cathy, j'avais écrit ce poème pour une expo de tableaux que j'avais faite et chaque tableau avait droit à un poème, plus ou moins long , et celui-là m'avait inspiré.
Oui il est très beau ce petit bois, mais il rétrécit de plus en plus. Là je crois quand-même qu'il vont arrêter de le martyriser.
Partout il y a de l'eau, chez nous on glisse sur les feuilles, pas pu les enlever après l'automne
Oui la clairière existe toujours, les enfants y vont toujours. Seulement il y a quelques années il y a eu un drame affreux, tu as dû en entendre parler. Un jeune qui a tué une jeune fille! Une horreur. Mais le temps a passé depuis.
les mains dans les poches....comme dans le poème de Rimbaud!
je retrouve petit à petit mes amis de la blogosphère....après 2 mois en métropole...
d'où j'ai ramené un lumbago attrapé à force de tousser!le kiné a fait des miracles!
bisous et bon week-end.
Coucou ma chère Yvette
Un très joli poème ! Je m'imagine dans cepetit bois...
Des bisous du samedi
Béa kimcat
Ah tiens je ne savais pas que je faisais du Rimbaud, les grands (???) esprits se rencontent. Pas bécheuse à part ça la fille!
Un taillis sous futaie. Voilà comment on peut nommer ce type d exploitation de forét, mais le probléme c est que les gros arbres sont tellement jeunes à peine 50 ans , il faudra encore attendre beaucoup de temps au propriétaire pour pouvoir abattre un arbre. En attendant, il faut payer le foncier, et avec quoi? trop de propriétaires abattent des arbres beaucoup trop jeunes, qui veux encore attendre 100 ans avant d abattre un chéne?
Bonne soirée Yvette
Latil
Non mon cher Marcel ce bois est tout plat , donc très facile pour les grandes marches pas fatigantes, c'est bien pour moi ça!
Ces arbres ne seront pas abattus, ils resteront comme ça, c'est un bois qui appartient à la ville. Il reste naturel!
Ajouter un commentaire
ah mais j'y allais avec mes ainés quand ils étaient petits, il y a pres de 20 ans il y avait d es cabanes dans les arbres pour les enfants...çà me ramène à loin...maintenant mes petits sont parents l'un et l'autre!