-
Lamartine, le moulin au printemps
Lamartine, le moulin au printempsLe chaume et la mousse
Verdissent le toit;
La colombe y glousse,
L'hirondelle y boit.
Le bras d'un platane
Et le lierre épais
Couvrent la cabane
D'une ombre de paix.
La rosée en pluie
Brille à tout rameau;
Le rayon essuie
La poussière d'eau;
Le vent, qui secoue
Les vergers flottants,
Fait de notre joue
Neiger le printemps.
Sous la feuille morte,
Le brun rossignol
Niche vers la porte,
Au niveau du sol.
L'enfant qui se penche
Voit dans le jasmin
Ses oeufs sur la branche
Et retient sa main.
Lamartine
-
Commentaires
Merci ma chère Yvette de nous faire (re)découvrir ces poèmes et nos grands auteurs!
Bonne fin de journée!Et oui, je ne choisis que des poèmes qui me reviennent à l'esprit. J'en ai un que je connais par coeur: "J'aime le son du cor le soir au fond des bois" d'A de Vigny mais le cor ce n'est pas mon truc.eh oui, mais je ne sais pas si c'est ce qu'ils aprennent à l'école maintenant!Je n'aime pas Lamartine (le professeur de Français nous donnant comme punition de copier cinq fois le long poème du "Lac", mais celui-ci est un morceau de bravoure. Merci de me le faire connaitretrop sympa de redécouvrir Lamartine!
ce poème ne me serait pas revenu!
bon début de semaine,bisous!
Ajouter un commentaire
Bonne journée
Bisous
Violette