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  •  Jules André, troupeau au repos

    André jules, troupeau au repos

     Pas ou très peu de renseignement sur ce peintre.

    Jules André (1807-1869)


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  •  Jules André, troupeau au repos

    André jules, troupeau au repos

     Pas ou très peu de renseignement sur ce peintre.

    Jules André (1807-1869)


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  •  

      Homme et son chien

    Homme et son chien dans le bois de Ch Ligny  (1812-1889)

     

    Automne



    A pas lents et suivis du chien de la maison
    Nous refaisons la route à présent trop connue.
    Un pâle automne saigne au fond de l'avenue,
    Et des femmes en deuil passent à l'horizon.

    Comme dans un préau d'hospice ou de prison,
    L'air est calme et d'une tristesse contenue ;
    Et chaque feuille d'or tombe, l'heure venue,
    Ainsi qu'un souvenir, lente, sur le gazon.

    Le Silence entre nous marche... Coeurs de mensonges,
    Chacun, las du voyage, et mûr pour d'autres songes,
    Rêve égoïstement de retourner au port.

    Mais les bois ont, ce soir, tant de mélancolie
    Que notre coeur s'émeut à son tour et s'oublie
    A parler du passé, sous le ciel qui s'endort,

    Doucement, à mi-voix, comme d'un enfant mort...




    Albert SAMAIN


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      Homme et son chien

    Homme et son chien dans le bois de Ch Ligny  (1812-1889)

     

    Automne



    A pas lents et suivis du chien de la maison
    Nous refaisons la route à présent trop connue.
    Un pâle automne saigne au fond de l'avenue,
    Et des femmes en deuil passent à l'horizon.

    Comme dans un préau d'hospice ou de prison,
    L'air est calme et d'une tristesse contenue ;
    Et chaque feuille d'or tombe, l'heure venue,
    Ainsi qu'un souvenir, lente, sur le gazon.

    Le Silence entre nous marche... Coeurs de mensonges,
    Chacun, las du voyage, et mûr pour d'autres songes,
    Rêve égoïstement de retourner au port.

    Mais les bois ont, ce soir, tant de mélancolie
    Que notre coeur s'émeut à son tour et s'oublie
    A parler du passé, sous le ciel qui s'endort,

    Doucement, à mi-voix, comme d'un enfant mort...




    Albert SAMAIN


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  •   DSC02169 bis

     

    L'automne

     


    Voici venu le froid radieux de septembre :
    Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
    Mais la maison a l'air sévère, ce matin,
    Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.

    Comme toutes les voix de l'été se sont tues !
    Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ?
    Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois
    Que la bise grelotte et que l'eau même a froid.

    Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
    Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent,
    Mais le vent les reprend et barre leur chemin
    Elles iront mourir sur les étangs demain.

    Le silence est léger et calme ; par minute
    Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,
    Et puis tout redevient encor silencieux,
    Et l'Amour qui jouait sous la bonté des cieux

    S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe
    Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes,
    Et la vieille maison qu'il va transfigurer
    Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer...

      

    Anna de Noailles

     


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  •   DSC02169 bis

     

    L'automne

     


    Voici venu le froid radieux de septembre :
    Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
    Mais la maison a l'air sévère, ce matin,
    Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.

    Comme toutes les voix de l'été se sont tues !
    Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ?
    Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois
    Que la bise grelotte et que l'eau même a froid.

    Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
    Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent,
    Mais le vent les reprend et barre leur chemin
    Elles iront mourir sur les étangs demain.

    Le silence est léger et calme ; par minute
    Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,
    Et puis tout redevient encor silencieux,
    Et l'Amour qui jouait sous la bonté des cieux

    S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe
    Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes,
    Et la vieille maison qu'il va transfigurer
    Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer...

      

    Anna de Noailles

     


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  • Etienne Dinet, peintre Orientaliste (1861-1929)

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  • Etienne Dinet, peintre Orientaliste (1861-1929)

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