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NÉS ENTRE LES ANNÉES: 1930 et 1960
En 1950 mon père avait acheté à ma mère un poste de radio similaire à celui-ci,
un Grammont.
A l'époque pas de télé surtout en Algérie et pas de.... je vous laisse lire la suite.
J'ai reçu cette page de mon amie Jacqueline blog Maréenostrum
> > NÉS ENTRE LES ANNÉES: 1930 et 1960
> > NOUS ÉTIONS PLUS FORTS,
> > Premièrement, nous avons survécu à l'accouchement par
> > des mères qui fumaient et /ou buvaient pendant qu'elles étaient enceintes.Elles prenaient des aspirines, mangeaient de la vinaigrette ,des desserts,et n'étaient pas testées pour le diabète ou le cholestérol.
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> > Après ce traumatisme, on s'endormait n'importe où, ou on nous couchait sur le ventre dans des lits à paillasse dans des chambres peintes au plomb.
> > Nous n'avions pas de serrures aux portes. Lorsque l'on faisait de la bicyclette, on avait des casquettes, mais pas de casques de protection. Bébés et enfants, on nous emmenait dans de vieilles guimbardes sans chauffage, sans ceintures ni sièges pour bébés, ni air bag,
> > Être dans la benne arrière d'une camionnette par une belle journée ensoleillée était toujours quelque chose
> > d'extraordinaire.
> > Nous buvions l'eau directement de la fontaine et depuis les Romains dans les maisons les tuyaux étaient en plomb.
> > Nous mangions des gâteaux secs, du pain rassi, du vrai beurre, du saindoux du lard.Nous buvions du chocolat avec du vrai sucre. Et nous n'étions pas obèses
> > POURQUOI ?
> >
> > Parce que nous étions toujours en train de bouger, de jouer dehors...
> > Nous sortions de la maison le matin pour jouer toute la journée au grand air, à condition d'être revenus quand les lampadaires s'allumaient.
> > Nous prenions des heures à construire nos planches à roulettes avec lesquelles nous descendions les côtes, sans freins. Après avoir foncé dans les buissons une paire de fois, nous avons appris à gérer les problèmes.
> > Nous n'avions pas de Playstations, Nintendo, X-box, iPod.> > Il n'y avait pas de jeux vidéos, pas 150 canaux au câble, pas de films vidéos ou dvds, pas de son stéréo ou de cds,pas de portable, pas d'ordinateur et pas d'Internet .
> > NOUS AVIONS DES AMIS et nous sortions dehors pour les retrouver !
> > Nous tombions des arbres, en faisant le parachute, on se coupait, se cassait des os, des dents et il n'y avait pas de poursuites judiciaires pour cela.
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> > On nous offrait des fusils à plomb pour notre anniversaire, faisions des jeux avec des bâtons et des balles, des lance-pierres, des épées, des arcs et flèches, des fléchettes, nous faisions et jouions avec des radeaux de fortune sur les rivières, nous faisions des pistes de glissades sur les inondations des prairies gelées en hiver, nous allions à l'école en culottes courtes par tous les temps, nous sautions et plongions des souches d'arbres des rivières non fréquentées,nous bricolions avec toutes sortes d'outils réputés dangereux des ateliers de nos parents, nous jouions avec des pétards à mèches, nous fumions des P4 à l'unité, nous sucions toute la journée des boite de coco, aux heures les plus chaudes les lessiveuses étaient nos plus belles piscines, nous descendions à toutes allures les côtes en herbes des vergers sur des plaques de linoléum ou balatum d'asphalte en guise de luge. Les soirées exceptionnelles de grandes chutes de neige, nous avions la permission de jouer à la lueur des réverbères dans les rues enneigées, glissades et traineaux en bois fabriqués le jour même avec de vieilles planchettes et des cerclages métalliques d'emballages sous les patins occupaient notre temps et gelaient nos mains violettes sans gants et même si on nous disait que tout pouvait arriver, nous sommes pour la plus part toujours là.
> > Nous roulions sur nos vélos sans frein et sans éclairage ou marchions jusqu'à la maison d'un copain de classe ou de quartier et frappions à sa porte, nous entrions simplement, nous étions très bien accueillis.
> > L'idée que nos parents auraient un jour à nous faire sortir de prison était impensable, ils étaient AVEC la loi. L'idée que nos parents puissent être contre l'avis de l'instituteur, du professeur, du policier, du gendarme, du Maire, du curé, qu'ils puissent en venir aux mains ou aux insultes étaient inimaginable.
> > Ces générations ont produit quelques-uns des meilleurs preneurs de risques, têtes pensantes et inventeurs de tous les temps, chefs d'entreprises, souvent autodidactes au bon sens débordant.
> > Ces 50 années ont été une explosion d'innovations et nouvelles idées.
> > Nous avions la liberté et la peur de l'échec, le succès et les responsabilités qui vont avec, mais nous avons appris comment gérer tout cela.
> > Si vous êtes un de ceux-là, si vous vous
> > reconnaissez...
> > FÉLICITATIONS!
> > Peut-être que vous voulez partager ceci avec d'autres qui ont eu la chance de grandir, avant que les avocats ne viennent tout règlementer, avant que les " médias " ne prennent tant de plaisir à faire trembler les chaumières de leurs scoops dramatiques, sans certitudes...juste pour le fun et le fric.
> > Comme la vie était belle, limpide , parfois rude mais combien nous étions heureux !
> > Vous pouvez envoyer ce message à vos enfants, ils pourront réaliser la bravoure et la chance de leurs parents.
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Commentaires
Bonjour Yvette,
J'ai ressenti de la mélancolie en lisant ce texte.
Oui, le temps passé nous interpelle incessament,
Mais chaque génération dispose de son temps.
L'évolution est un mal nécessaire.
Au final, elle engendre plus de bien que de mal.
il y a beaucoup de vérités dans ce texte. J'ai souvent l'impression que les progrès et le confort de vie qui est venu avec n'a pas forcément apporté le bonheur, que les nouvelles générations ont moins de maturité et de force de caractère, mais il ne faut pas avoir la nostalgie de tout.
je n'ai absolument pas la nostalgie de mes lessives à la main quand la machine à laver n'était pas encore entrée à la maison !
bon WE Yvette
Oh oui, la lessive à la main, là s'il fallait s'y remettre, quel retour en arrière et quel travail pénible surtout quand on est d'un âge avancé.
Oui et non! c'est vrai qu'il faut évoluer mais là je crois qu'on est un peu loin du bon entendement.
Jacqueline me l'a envoyé aussi!
oui que de belles années....
nous avions le même poste que sur ta photo!
ma Poupette louche, mais elle voit très bien heureusement avec ses beaux yeux bleus.
elle a du siamois dans son ascendant...
bisous et bon dimanche.
mais j'apprécie ma machine à laver le linge....
l'eau chaude au robinet....
et puis surtout....internet....
merci pour tes précisions, je me souviens de "brides" par à coups et c'est un peu mélangés ! on passait des soirées après souper à écouter le poste
Oui nous aussi, il n'y avait pas de télé, pas d'autre distraction, les parents comme les enfants. Avec ma soeur nous faisions du dessin sur la table de la cuisine ou de la salle à minger; tout dépendait des lieus, nous avons démanagé tant de fois avec la carrière dans la gendarmerie de mon père.
Ouh là là , je ne sais pas quel âge tu as mais ça fait très loin alors, moi je parle de 1950. C'était la mode!
Les yeux bleus des chats sont merveilleux. J'en avais une qui avait des yeux bleus, paillettés d'or, une merveille.
J'ai reçu ce texte aussi. D'ailleurs c'est sans doute Jacqueline qui me l'a envoyé et l'une de mes cousines. La vie était tellement plus simple et plus libre à cette époque-là ! Je crois que nous avons été plus heureux que ne le sont les jeunes aujourd'hui. Le confort et l'excès de prudence n'apportent pas le bonheur.Je "suis" de 1957 et il me semble bien avoir vu ce type de poste chez une de mes grands-mères, maintenant je ne me souviens pas l'avoir entendu fonctionner.
Je ne sais pas ce qu'est devenu celui de mes parents, mais il faut dire qu'il y a eu tant de déménagements!!!!
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j'ai vu ce genre de poste chez mes parents quand j'étais petite (suis née en 1949) et on écoutait la famille du raton, Geneviève Stabli je crois, cela m'a marqué et d'autres choses dont je ne me souviens plus...ça gresillait ... c'est loin ....