• La queue du chat , les Frères Jacques
     
    Le médium était concentré
    L'assistance était convulsée
    La table soudain, a remué
    Et l'esprit frappeur a frappé

    (Refrain)
    C'n'est qu'le p'tit bout d'la queue du chat
    Qui vous électrise
    C'n'est qu'le p'tit bout d'la queue du chat
    Qui a fait c'bruit-là
    Non l'esprit n'est pas encore là
    Unissons nos fluides
    Et recommençons nos ébats
    Que le chat gâcha.

    Puis un souffle étrange a passé
    Une ombre au mur s'est profilée
    L'assistance s'est mise à trembler
    Mais le médium a déclaré :

    (Au refrain)

    Alors en rond on se remit
    Et puis on attendit l'esprit
    Quand une dame poussa un cri
    En disant : "Je l'sens c'est lui !"

    C'n'est qu'le p'tit bout d'la queue du chat
    Qui vous électrise
    C'n'est qu'le p'tit bout d'la queue du chat
    Que pensiez-vous là ?
    L'esprit ne vous aurait pas fait ça
    Vous n'avez pas d'fluide
    Le médium alors se fâcha
    Et chassa le chat

    Une voix dit : "Miaou me voilà"
    Quelle drôle de surprise
    Car l'esprit s'était caché là
    Dans la queue du... dans la queue du... dans la queue du chat.

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  • chat muse


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  • Semonce à Mistigri


    Mon Mistigri, mon infidèle,
    Tu dois venir quand je t'appelle,
    Au lieu de courir la souris
    Tout le jour et encor la nuit.
    Je n'aime pas cette manière
    De te sauver dans les jardins
    Quand je t'ai préparé du pain,
    Et de la sauce et du gruyère...
    Tu en connais, toi, des maîtresses
    Aussi patientes que je suis,
    Et qui vous font milles caresses
    Après qu'on s'est si mal conduit ?


    Jean Desmeuze


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    louis valtat femme assise avec 2 chats couches sur ses geno

     

     

     

    Le bonheur, c'est comme un chat, si vous essayez de le cajoler, il vous fuit, si vous ne vous occupez pas de lui, il vient se frotter contre vos jambes et saute sur vos genoux

    Robertson Davies - Romancier canadien

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  • chat dormeur 2


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  •   Bip 1

    Bip, le coquin

     

    Surnom : Titi, Titou, Bipou, Coquinou, Calin, Calinou. 1984

    Tous ces surnoms ainsi que son nom «personnalisent» bien l’animal. Et il répondait à tous ces noms !

    Pourquoi Bip ? Quand il a débarqué à la maison tout bébé, au printemps 1984, il courrait partout à toute vitesse, cela faisait longtemps que l’on n'avait pas eu de petite chose pareille. Il était temps qu’il se passe quelque chose à la maison, on s’encroûtait, la vie était monotone. On peut dire qu’il nous a tous réveillés.

    Quelque temps auparavant, j’avais confié à Patricia, mon envie d’avoir un bébé chat, surtout un chat noir. On approchait de la fête des mères. Voyez comme le hasard fait bien les choses. Patricia qui travaillait dans une grande surface, entendit au haut-parleur qu’un petit chat avait été trouvé dans le parking et qu’il était à la disposition de qui voulait l’adopter. « S’il est noir, je le prends » et voilà notre Bip à la maison. Beau cadeau pour la fête des mères !

    C’était un petit voyou, qui courrait partout, difficile à éduquer. Elles ont toutes essayé : Ati, Nénette, et Fifi. C’est Fifi la sauvage qui l’a pris sous son aile, mais pas pour longtemps. Quand il a commencé à grandir, il a pris son indépendance et a préféré se servir de sa mère adoptive comme d’une copine à qui on peut faire des farces. Ce qu’il ne se gênait pas non plus de faire avec les autres. Il se cachait et leur faisait peur. C’était son grand plaisir.

    Quand je suis partie à la fin de l’année à Compiègne (près de Mimitte), il a eu un petit problème et Michel et Patricia l’ont emmené chez le vétérinaire et quand je suis revenue, mon petit bébé n’était plus « entier», ce qui n’avait pas l’air de l’affecter outre mesure.

    bip 2

      (Pendant les vacances avec Dorian bébé dans le petit lit d'appoint.)

     

    Il était splendide, d’un noir de jais brillant de la truffe jusqu’au bout de sa queue qui était longue et fournie, sans aucun poil blanc, pas la moindre tâche. Ses coussinets, noirs bien sur, et brillants avaient gardé la tendresse de leur jeunesse, presque des coussinets de bébé. Son pelage est toujours resté noir, sans aucun reflet roux. Il avait de splendides yeux verts, doux, attirants. Il a toujours été notre bébé.

    Patricia m’a raconté, qu’un matin, alors qu’elle n’était pas encore levée, elle m’a entendu disputer cette petite vermine qui empoisonnait encore les chattes. Deux minutes après, il  montait dans sa chambre et se faufilait sous ses draps en faisant son câlin comme s’il ne s’était rien passé ; il avait le don pour se faire bichonner. Il adorait ça et nous aussi.

    Bip avait un beau pelage noir et quand il s’allongeait sur le dos, ce qu’il adorait faire, on ne voyait que ses tétines blanches, bien symétriques. Un jour qu’il s’était enfoui sous une couverture, j’ai regardé dessous pour l’admirer dans son sommeil. Il faisait sombre mais j’ai quand même vu deux yeux qui me regardaient. Alors je lui ai parlé, et bavarde comme je le suis avec eux, au bout d’un moment il a remué et là, surprise, c’était avec ses tétines que j’étais en conversation. Le fou rire ! 

    Il était un des rares à sortir du jardin. Il allait chez les voisins mais ceux-ci l’acceptaient car il était chasseur. Tout mon petit monde rentrait le soir, dès qu’on sifflait. Mais un jour, notre Titi s’est laissé surprendre et s’est fait enfermer dans le garage des voisins. Il était onze heures du soir et je l’entendais miauler. J’ai téléphoné et ils sont gentiment venus le libérer.

    Une autre fois, nous l’avons vu rentrer à la maison avec le poil tout gras et d’une saleté et d’une odeur repoussantes. Et encore, il avait fait sa toilette ! Ce qu’il n’aurait pas dû faire car nous en avons déduit qu’il était sans doute tombé dans un récipient d’huile de vidange de voiture d’un de nos voisins. Je l’ai bien nettoyé. Il s’est laissé faire gentiment. Mais il était trop tard, le mal était fait. Il s’était empoisonné en se léchant. Encore une fois, direction vétérinaire de remplacement. Il l'a  gardé sous surveillance. Quand nous sommes revenus le chercher, nous étions seuls dans la salle d’attente. Nous entendions des miaulements atroces. J’avais de la peine à reconnaître mon Titou. J’ai frappé à la porte du cabinet, il n’y avait personne. Sur la table, dans un panier inconnu, mon pauvre chat hurlait, non de douleur, mais de désespoir d’être seul. Quand il m’a reconnue, il s’est calmé puis le docteur est arrivé pour le libérer. Il allait mieux.

    Il a eu une tumeur à l’anus. Lui qui ne voulait pas qu’on le soigne quand il avait une plaie quelconque, s’est laissé faire gentiment, il nous a agréablement surpris. C’était cancéreux mais là encore notre vétérinaire a fait des prouesses, il s’en est bien sorti, heureusement, car nous aurions mal accepté une maison sans notre Titi.

    A l’époque nous avions une bien belle petite famille, ils étaient neuf au total, neuf adorables chats adultes. Ati, Fifi, Mimitte, Calypso, Bip, Coquine et ses trois «petits» Chouchou, Chipie et Dorothée. Bien sûr, il y avait une majorité de chattes mais c’est le hasard qui en a décidé ainsi. J’étais fière de cette petite famille qui s’entendait à merveille, les chats entre eux et aussi avec les deux chiens ; il y avait vraiment une bonne entente. Nous avions pris l’habitude de les faire entrer tous les soirs. Ils vivaient au même rythme  que nous, la nuit à la maison, dès l’aube ils sortaient et nous, nous partions au travail. Quel plaisir au moment de la soupe, matin et soir ! Chacun son assiette, presque tous regroupés dans la cuisine, sans grincement de dents. Et la maladie est arrivée. Avec mes allées et venues au CHU, il a fallu que Michel prenne la relève. Mes protégés ne comprenaient rien. Je ne me levais pas pour leur donner à manger. Bah ! Après tout, notre maîtresse est  toujours là et la soupe est la même. De ma chambre j’entendais les bruits de gamelles, les miaulements d’impatience et puis le silence et petit à petit, il y en avait un ou deux qui venaient me rendre visite. Je n’ai jamais été seule. Michel devant partir travailler après les soins quotidiens, ils m’ont aidé moralement bien des fois et cela je ne l’oublierai jamais. 

    Depuis quelques jours, notre bébé n’avait pas beaucoup d’entrain. Je le surveillais de près, j’avais le temps, puisque j’étais à la maison, et je me remettais doucement. On l’a donc emmené en consultation, il n’y avait rien de particulier mais il fallait quand même être vigilant. Deux jours plus tard, je l’ai vu venir dans la salle d’eau, et me provoquer pour jouer avec lui à cache-cache comme il en avait l’habitude. J’étais rassurée, je l’ai bichonné, il a ronronné, tout allait bien. Il faisait beau. Nous sommes partis chez le vétérinaire pour acheter des croquettes, il était allongé sur le banc dehors, un gros bisou et à tout à l’heure. A notre retour, notre gros chat était toujours dans la même position, malheureusement, il ne vivait plus. Qu’a-t-il bien pu lui arriver ? Une crise cardiaque ? Une congestion cérébrale ? Une tumeur interne qui aurait éclaté ? Mystère. Toujours est-il que je n’avais pas besoin de ce nouveau départ. Ce fut terrible. La maison était vide sans lui. Les autres n’ont pas été trop chagrinés car il était devenu plus calme avec l’âge. Il avait douze ans, comme Mimitte. Ils sont arrivés presque en même temps et sont partis de même. Et voilà, je n’avais plus de chat noir.

    Je suis allée à Animaux Assistance, j’ai pris un chat noir et blanc qui paraissait triste, Zach ; son comportement étant étrange, je l’ai emmené en consultation. Il avait la leucose, il a fallu l’euthanasier. Je ne l’ai eu qu’une semaine mais cela suffisait pour me déchirer le cœur. Je suis retournée au refuge et je leur ai pris en échange Aphrodite, et enfin Saona une petite diablesse noire.

     

     


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  • Chat frileux


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    Mimitte: la Parisienne 

    Nom d’origine : Marie-Jeanne. 

     

     

    mimitte

    Surnoms : la Parisienne, la grande bâilleuse, chaîne Gaz service.

    Elle avait été surnommée la Parisienne par ma belle-mère, car elle avait pris l’avion à Paris pour venir chez nous.

    Mimitte, le phénomène. Elle était très grande, rousse, tricolore, écaille de tortue à poils courts.

    Mimitte est arrivée dans notre maison par la voie des airs. En 1984, je suis partie en déplacement pour deux mois dans l’usine que l’entreprise qui m’employait, possédait à Compiègne. Il y avait un bungalow à l’extérieur de l’usine où tous les stagiaires étaient regroupés. Tous les jours je voyais cette chatte qui, évidemment, me barrait le passage, pour quémander une caresse. Je ne voulais pas qu’une amitié commence entre nous deux. Je m’efforçais de ne pas la voir. C’était difficile. J’avais appris qu’il y avait beaucoup de chats vagabonds dans le secteur. Celle-ci était nourrie par les employés de la maintenance. Pour son bien, comme pour le mien, il ne fallait pas que l’on s’attache l’une à l’autre, je n’étais que de passage. Après tout, elle vivait bien avant sans moi, elle était à l’abri et était nourrie. Mon stage fini, je suis partie.

    Deux semaines plus tard, il a fallu que je retourne là-bas pour deux jours. Et j’ai revu ma petite bête, mais dans quel état ! Des peintres d’une entreprise extérieure s’étaient amusés à lui peindre en blanc le ventre et tout le tour du corps ainsi que le bout de la queue. Elle s’était léchée, mais ses poils  étaient tout collés et blanc sale. J’étais révoltée. Que faire ? Je n’étais pas venue pour elle mais pour mon travail. Je n’avais pas la tête à ce que je faisais. Les employées du bureau du service du personnel se sont mobilisées et ont téléphoné à l’aéroport de Roissy pour connaître les conditions de voyage d’un chat en avion. Le midi je ne suis pas allée déjeuner. Un employé m’a gentiment conduite dans une galerie où j’ai fait l’achat d’un beau petit panier en osier, genre sac à main - je n’ai pas lésiné sur la dépense - puis dans une pharmacie on m’a vendu des comprimés de Décontractil. Quand je suis arrivée sur mon lieu de travail, on m’appelait au haut-parleur, je devais aller rapidement en réunion avec la direction. Heureusement ma petite bête était en lieu sûr et elle comptait sur moi.

    Mais pour aller de Compiègne à l’aéroport, il y avait trois quarts d’heure de route. Je devais faire le voyage de retour avec trois collègues de travail (hommes). Inutile de dire ce que j’ai entendu tout le long du chemin. De plus la chatte ne voulait pas rester dans son panier, elle était plus tranquille sur mes genoux. J’étais inquiète en pensant au trajet en avion. Comment allait-elle réagir ? Je ne me souciais même pas de mon apparence extérieure, je ne m’étais même pas remaquillée, toute mon attention allait vers cette pauvre chatte. Arrivée à l’aéroport, je me suis installée dans le hall d’attente avec la chatte sur les genoux en dehors du panier (et toujours avec sa peinture sur le dos, au grand étonnement des autres voyageurs). Le moment du départ arrivait. Elle n’était pas d’accord pour rester dans le panier. La condition était : d’accord pour un chat dans l’avion mais avec son maître et impérativement dans son panier. Trois quarts d’heure de vol ! Elle ne miaulait pas mais gigotait dans le panier. Je n’ai pas résisté, je l’ai sortie et elle s’est installée sur mes genoux dès le départ. Là encore les plaisanteries fusaient de toutes parts. L’hôtesse a préféré ignorer ce qui se passait, à ma grande reconnaissance. Pendant tout le trajet, ma petite mère a été adorable. Elle a dormi, rêvé, ronronné, fait sa toilette. Elle avait, dès notre première rencontre, une totale confiance en moi. Donc, le voyage se déroulait bien. Il faut dire que je lui avais donné un comprimé avant de partir, mais un seul et je ne suis pas sûre qu’elle en avait besoin car elle était d’un tempérament très accommodant. Et puis elle avait une vessie à toute épreuve.

    A l’arrivée à Nantes, la surprise quand Michel a vu le panier, surtout que mes collègues lui ont dit que des petits suivaient dans un autre panier ! Toujours les bonnes plaisanteries.

    Nous voilà donc arrivées toutes les deux à la maison, la chatte tout de suite appelée Mimitte, ne s’est pas trouvée dépaysée. Aussitôt, Patricia et moi avons entrepris de lui raser tous les poils collés. Elle s’est laissée faire gentiment. Toujours cette confiance qui ne l’a jamais abandonnée de toute sa vie. Par contre le plus terrible a été le bout de la queue. Par le poids de la peinture, la queue traînait. Quand on a réussi à lui enlever ce capuchon de colle, on s’est rendu compte que sa peau suintait et commençait à s’infecter. Elle avait la chair à vif, et sautait partout dès que la plaie touchait quelque chose. Elle ne supportait pas de pansement. Patricia ne pouvait pas s’en occuper, la chatte grimpait aux rideaux. Je l’ai prise avec moi au lit et elle a réussi à se calmer car j’avais pris sa queue dans une main, le petit bout abîmé en dehors, à l’abri du moindre  frottement. Nous avons quand même dormi. Le lendemain, la plaie était sèche et notre bestiole tranquille. Ensuite, tout s’est très bien passé. Elle devait avoir à peu près un an et à la maison il y avait Bip, un copain tout noir et très joueur. C’était la belle vie, je lui donnais la pilule et tout se passait bien.

    Mimitte était une très belle chatte, surtout elle était très grande. A part Biquet qui, lui aussi, était grand, je n’ai jamais eu de chat de sa carrure. Ses pattes étaient  grosses et longues. Elle était très gentille, mais surtout avait une grande confiance dans les humains : chez le vétérinaire elle ronronnait et se laissait faire sans miauler. Elle ne voyageait jamais dans un panier.

    Un jour, un lundi de Pâques (mes animaux trouvent toujours le moyen d’être malades un jour férié), notre Mimitte nous a fait une métrite, donc opération d’urgence, et voilà notre Mimitte allégée. Quand je dis allégée, le pire a été quand le vétérinaire l’a opérée, plus tard, d’une tumeur aux mamelles malheureusement cancéreuse, elle a perdu un kilo. Mimitte pesait sept kilos, mais j’ai vu pire avec Coquine qui en fait huit. La pilule, les opérations et la nourriture à volonté en ont fait des obèses, tant pis !

    Mimitte a traversé notre vie doucement, sans éclat. Elle était très présente, douce, calme, elle n’a malheureusement jamais eu l’occasion de pouponner.

    Elle a eu une tumeur à une oreille, externe heureusement. Le docteur nous a prévenus qu’il allait être obligé de l’amputer de tout son pavillon ; tant pis, après tout l’esthétique passait au second plan. Mais quand nous sommes allés la chercher le soir, eh bien ! notre Mimitte n’était pas «défigurée». Le travail avait été parfait et cela ne paraissait presque pas. Quand même, …même si on ne se regarde pas dans une glace, on n’en est pas moins une chatte coquette !

    Quand Mimitte nous a quittés en 1997, elle a beaucoup souffert. Son cancer ne lui a pas laissé beaucoup de répit. Nous avons dû l’emmener chez le vétérinaire pour qu’il abrège ses souffrances. Ati venait tout juste de nous quitter, j’étais malade et c’était la deuxième qui m’abandonnait en peu de temps. Ils sont partis à cinq dans la même année, au moment où j’avais le plus besoin d’eux. Plusieurs personnes m’ont dit, allez savoir pourquoi? que c’était pour me sauver moi, pour me guérir. Je n’accepte pas que ma guérison soit au détriment de la vie de mes animaux. Mais pourquoi m’ont-ils laissée ? Je ne sais pas si un jour, j’aurai une réponse.

    Pourquoi l’avait-on surnommée la grande bâilleuse ? Eh bien ! Mimitte bâillait tout le temps. Pas parce qu’elle avait sommeil, non, mais ça lui plaisait. Quand elle attendait sa soupe : elle bâillait ; quand on lui parlait : elle bâillait. Notre plaisir était de lui dire : «alors Mimitte, tu ne bâilles pas ? », et notre grosse mère nous montrait sa gorge, tout ça accompagné d’un « moaou!! » sonore. Nous l’avions surnommée aussi Chaîne Gaz Service car un spot publicitaire à la télévision nous avait présenté un jour un sosie de Mimitte avec un bonnet sur la tête. Patricia n’a pas pu laisser passer ça sans affubler notre pauvre chatte d’un bonnet. La ressemblance était saisissante.

     


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  • chat 1


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