-
Le liseron et la rose
Je suis le liseron blanc
Celui qu’on appelle grand liseron.
Surtout ne m’appelez point "Vrillée", je ne rampe pas, moi !
Voyez ma corolle en forme de bugle !
Je suis un grand amoureux,
J’aime enlacer de mon corps souple
Les pieds charnus des rosiers.
Je me sers avec habileté de leurs épines,
Afin de pouvoir rejoindre mes amies les roses.
Cette année j’ai réussi à me hisser tout près de Rosa !
Enfin je peux l’admirer, la sentir, la caresser.
Ne croyez-vous pas que nous formons un beau couple ?
Hélas ! Si ma tige grimpe toujours plus haut vers le ciel,
Moi pauvre fleur de liseron, je ne suis qu’éphémère.
Rosa en retrouvera un autre qui lui contera fleurette !
Car elle adore se faire courtiser cette belle ingénue .
Yvette.
-
Commentaires
Ouf, je commence à souffler. Pas eu le temps de passer souvent chez toi ces jours derniers. Je terminais la traduction d'un joli petit roman américain pour lequel je vais maintenant essayer de trouver un éditeur en FRance. Les trois premiers chapitres sont partis par la poste, on verra bien si quelqu'un mord à l'hamecon. La relecture me de la fin du bouquin est en cours. Je me trouve au magasin de photocopie et je t'envoie un petit coucou pendant que le photocopieur tourne.
Quand j'habitais Zola, dans le bas de la rue Renan, il y avait un labyrinthe de petit chemin avec de vieilles maisons et de vieux murs. L'une des maison était abandonnée, on pouvait regarder à l'intérieur par la fente de la boite à lettres. Et des liserons, il en poussait des tas sur le portail rouillé. Blancs, je ne sais pas, mais je me rappelle ceux qui étaient bleu-violet, une couleur incroyable comme on trouve seulement chez les marchands de pigments. Y a pas à dire, un jour il faudra que j'ai une baraque pommée dans un coin perdu avec un vrai jardin...
Tu dois vouloir parler des volobilis. (avec la terminaison "lis" de liseron je pense ) Nous en avions en Algérie. Je m'amusais le matin à les regarder s'ouvrir et le soir à les déplier. ils étaient magnifiques, un camaïeu de bleu virant au violet!
Un extrait de mes mémoires.
Ce que nous appelions une véranda était plutôt une tonnelle, mais la végétation y était si dense sur le dessus que cela nous faisait une pièce de plus. Plusieurs pieds de volubilis bleus la recouvraient ainsi que les branches d’un oranger et une treille. Dès que les beaux jours arrivaient nous prenions nos repas à cet endroit. Mais il arrivait parfois que la pluie nous déloge, l’eau s’infiltrant entre branches et feuilles.
Moi non plus je ne suis pas liseron, mais cette année j'ai voulu voir la fleur et elle est absolument magnifique. Hier j'ai fait du nettoyage et j'ai tiré et c'est vrai qu'on arrache les feuilles des autres! Devant une clinique, il y a un parterre de lierre rempant et dedans il y a plein de fleur de liseron , on croirait que c'est le lierre qui fleurit!
8LatilMardi 12 Mars 2013 à 17:48Tu sais, je ne suis pas tellement liseron, car ça s enroule partout dans les belles fleurs et quand tu veux arracher tu casses tout! On peut le combattre facilement avec des hormones, mais les autres plantes n apprécient guére.
Bonne soirée Yvette
Latil
Ajouter un commentaire
juste Bravo et bisous