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Harmonie du soir, C. Baudelaire
Harmonie du soir
Voici venir les temps ou vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir
Valse mélancolique et langoureux vertigeChaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige
Valse mélancolique et langoureux vertige
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoirLe violon frémit comme un coeur qu'on afflige
Un coeur tendre qui hait le néant vaste et noir
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se figeUn coeur tendre qui hait le néant vaste et noir
Du passé lumineux recueille tout vestige
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoirCharles Baudelaire
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Commentaires
merci pour ce poème de Baudelaire... il est vrai que le son du violon est toujours triste...comme ce poème... Bises Yvettejoli poème
c'est vrai que la musique les fleurs... des plaisirs associés de la vie auquel nous sommes sensibles
bon lundi ma chère amie et bisous
lineOui je pense. On ne peut écrire ainsi sans vivre au contact de la nature.Pas tout à fait c'est le hasard, j'avais programmé ce texte depuis plusieurs jours!J'aime bien...
Au fait Yvette, j'ai un gros hérisson qui sort à la nuit tombée dans mon jardin...Oh! tu en as de la chance. On ne sait pas ce que sont devenus les nôtres.12régineDimanche 28 Octobre 2012 à 12:14J'aime beaucoup Baudelaire et ce poème là est tout simplement magnifique. C'est en pensant à ton Paulo, n'est-ce pas ?
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clem