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  • La Brière, le pays noir


                                                         L'église de Saint Joachim derrière le marais

    PAYS NOIR 

     

    A l’heure où un doux soleil encore engourdi

    Par les brumes de la nuit empourpre les meules

    Et les loges aux coiffes de chaume alourdi,

    La Brière sort de son vaporeux linceul.

     

    Un chaland léger glisse lentement sur l’eau,

    Jaspant la surface d’un éventail doré,

    Troublant un instant le héron dans les roseaux,

    Puis disparaît derrière des saules nacrés.

     

    Les blondes roselières ondoient sous le vent ;

    Une odeur suave de tamaris nous grise ;

    La nature déploie des charmes enivrants,

    Au fil d’une belle journée qui s’éternise.

     

    Le marais est là, envoûtant. On le respire.

    Il nous interpelle, nous fascine, charmeur.

    Mystérieux et légendaire, il nous attire

    Vers les inquiétants brouillards de ses profondeurs.

     

    Pays noir du précieux morta millénaire,

    Où chaque bruit chuchoté à la nuit tombée,

    Nous fourvoie dedans ses labyrinthes pervers,

    Et où planent de pauvres âmes égarées.

     

    Pays bleu où le soleil reflète dans l’eau,

    Pays d’eau, de lumière, pays enchanteur,

    Pays de brumes épaisses et de canaux,

    Enfin pays du retour des grands migrateurs.

                                                                                               Yvette (2005)

       






                                               Petite promenade en bateau sur les canaux de Brière.
                                          


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  •   Arbre gibraye

     

     

    Chant triomphal de l'arbre

     

     

    Arbre couleur d'oiseau, je n'ai plus peur des plaines

    Je pourrai m'envoler par-delà le ciel noir

    Mon printemps, ton printemps dansent à perdre haleine

    L'enfant, le liseron grimperont jusqu'au soir

    Grimperont jusqu'à Dieu plus haut que la montagne

    Arbre couleur d'oiseau je resterai quand même

    Porteur de chevelure, arbre parmi les arbres.

     

    Arbre couleur de l'eau, je coule d'un poème

    Dans tous les corps d'ici, dans les cœurs et les ailes.

    Hommes, je vous habite un instant, puis je pars

    Je reviens à mon cri. La fleur souffle une abeille

    Pour lui donner le vol, le vrai suc du voyage

    Mes chants et mes parfums jaillissent de mes branches

    Et pour toucher le ciel, j'agite mon feuillage

    Comme un grand pavillon habité de mésanges.

     

    Plus vif au jour, plus pur qu'une source dans l'île

    Ce peu de chair est là pour me garder du ciel

    Autour de moi, la mer ; une aube en ma poitrine

    Mon corps est la couronne étrange du soleil

    Je cerne une douceur, un grand lac s'émerveille

    D'éveiller tant de brume et de nimber mes cimes

    Je demeure un atoll en ce monde immobile.

     

    Arbre couleur d'oiseau, de cet oiseau qui brûle

    Et renaît chaque fois que le grand feu s'éteint

    Arbre, j'attends que vibre aussi la libellule

    Je n'ai que mille bras pour serrer mes essaims

    Et leurs grappes sont là pour me donner la vie

    Pour me nourrir aussi d'un nouveau cœur vivant

    Je ne puis les serrer que si tout le ciel prie

    Je ne puis les vêtir, mon corps se dénudant.

     

    Arbre couleur d'oiseau, j'ai des jambes sous terre

    Je rampe vers l'enfer et vole au paradis

    Au milieu de mon corps l'horizon se soulève

    Les astres tournoyants sombrent quand je le dis

    Arbre couleur d'oiseau, pourtant, j'attends des larmes

    Quand le printemps s'achève, avec des gestes graves

    Tourné vers le soleil, je pleure comme un fruit. 

     

     

    Robert Sabatier


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      Image16

    L'enfant et l'olivier

    Connais-tu le passé de l'arbre légendaire ?
    L'aventure se perd jusqu'en la nuit des temps.
    Athéna, dans sa main des rayons éclatants,
    De la glèbe éleva ce vieillard millénaire.

    Symbole du pardon et de la paix sur terre,
    La colombe porta ses rameaux de printemps.
    En Grèce, aux jours lointains, l'un des fiers combattants
    Eut sa couronne au front de l'effort solitaire.

    Enfant, retiens toujours ce témoin du savoir,

     Emblème si puissantde sagesse et d'espoir,
    Pour le corps et le coeur, vertu impérissable.

    Sérénité de vie, éternel Aladin,
    Grand régal pour mes yeux, bonheur inestimable...
    J'ai planté l'olivier qui trône en mon jardin !

     

    Dominique Simonet, auteur de ce poème,

    l'a dédié à son petit-fils Maxime

    Recuei!:  Anjou, Mémoire du temps

     


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    DSC04108 bis

     

    Elle est superbe notre glycine.

     Mais quelle calamité!

     La voiture est garée juste dessous.

     Alors au printemps ce sont les petites feuilles minuscules

    avant la floraison qui tombent.

     Ensuite ce sont les fleurs fannées

    et ça au moins 3 à 4 fois par an.

    Puis à l'automne les feuilles.

     Mais pour rien au monde je ne m'en débarrasserai.


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    DSC04104 bis

     

    DSC04103 bis

     

    DSC04123 bis

     

    Ne sont-elles pas belles ces fougères?

     Dans notre jardin il y en a dans tous les coins,

     les chats adorent se metttre à l'abri dessous...

    ...ou dessus, tout dépend du greffier!!!


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  • DSC04112 bis

     

    DSC04115 bis

      Pureté du lilas blanc et envoutement de son parfum.

    Symbole de l'amour, de la jeunesse, de pureté et d'innocence.

    Il paraît qu'aux Etats Unis, offrir du lilas à une jeune fille est supposé la maintenir célibataire toute l’année durant.

     

     


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    DSC04101 bis - Copie

     

    DSC04102

     

    Après la pluie le beau temps, dit-on!

    Ce jour-là le soleil n'a pas voulu briller.

    Mais la nature est belle aussi

    sans les rayons tant attendus.


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