• Dans les bois, Gérard de Nerval

    Au printemps l'Oiseau naît et chante :
    N'avez-vous pas ouï sa voix ? ...
    Elle est pure, simple et touchante,
    La voix de l'Oiseau - dans les bois !

    L'été, l'Oiseau cherche l'Oiselle ;
    Il aime - et n'aime qu'une fois !
    Qu'il est doux, paisible et fidèle,
    Le nid de l'Oiseau - dans les bois !

    Puis quand vient l'automne brumeuse,
    Il se tait... avant les temps froids.
    Hélas ! qu'elle doit être heureuse
    La mort de l'Oiseau - dans les bois !

     

    Gérard de Nerval
    Poésie et Souvenirs


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  • Les bords de la Sèvre Nantaise





     
                            Quand nous avons quitté la maison, le soleil brillait
                    Mais quand nous sommes arrivés sur les lieux, il s'est caché!!

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  • Papillon !



    N'est-il pas beau ce papillon?
    Il a un nom, mais je ne sais pas lequel!
    Alors à vous de me le dire!
    J'ai eu de la peine à le prendre
    avec Sissou à côté de moi.
    Il n'arrêtait pas de bouger (le papillon !!)
    C'était pour me familiariser avec mon nouvel APN.
    Pas trop mal , non?


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  • L'Oiseau d'Amour

    Mais laisse-moi, ô Dyambéré!
    Toi qui portes l'écharpe aux franges longues,
    Laisse-moi chanter les oiseaux.
    Les oiseaux qui écoutèrent la Princesse en allée
    Et reçurent ses confidences dernières.
    Et vous, Jeunes Filles, chantez, chantez doucement
    Iah!... Iah!... le bel oiseau.
    Et toi, Maître-du-fusil-formidable,
    Laisse-moi contempler l'oiseau que j'aime,
    L'oiseau que mon ami et moi aimons.
    Laisse-moi, Maître-du-boubou-éclatant,
    Maître aux vêtements plus brillants que la clarté du jour,
    Laisse-moi aimer l'oiseau d'amour.

     

    Léopold Sédar Senghor
    Traductions Poèmes africains

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  • L'heure du berger,

    La lune est rouge au brumeux horizon;
    Dans un brouillard qui danse, la prairie
    S'endort fumeuse, et la grenouille crie
    Par les joncs verts où circule un frisson;

    Les fleurs des eaux referment leurs corolles;
    Des peupliers profilent aux lointains,
    Droits et serrés, leurs spectres incertains;
    Vers les buissons errent les lucioles;

    Les chats-huants s'éveillent, et sans bruit
    Rament l'air noir avec leurs ailes lourdes,
    Et le zénith s'emplit de lueurs sourdes.
    Blanche, Vénus émerge, et c'est la Nuit.

     

    Paul Verlaine
    Paysages tristes
    Poèmes saturniens



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  • Lamartine, le moulin au printemps

    Le chaume et la mousse
    Verdissent le toit;
    La colombe y glousse,
    L'hirondelle y boit.
    Le bras d'un platane
    Et le lierre épais
    Couvrent la cabane
    D'une ombre de paix.
    La rosée en pluie
    Brille à tout rameau;
    Le rayon essuie
    La poussière d'eau;
    Le vent, qui secoue
    Les vergers flottants,
    Fait de notre joue
    Neiger le printemps.
    Sous la feuille morte,
    Le brun rossignol
    Niche vers la porte,
    Au niveau du sol.
    L'enfant qui se penche
    Voit dans le jasmin
    Ses oeufs sur la branche
    Et retient sa main
    .
    Lamartine


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  • Une pincée de bonheur


    Une création de Cerisette  et l'Art .
     Allez visiter son blog  
    link

    une pincée de bonheur

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  • Le ciel est, par-dessus le toit...

    Le ciel est, par-dessus le toit,
         Si bleu, si calme !
    Un arbre, par-dessus le toit,
         Berce sa palme.
            
    La cloche, dans le ciel qu'on voit,
         Doucement tinte.
    Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
         Chante sa plainte.
            
    Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
         Simple et tranquille.
    Cette paisible rumeur-là
         Vient de la ville.
            
    --Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
         Pleurant sans cesse,
    Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
         De ta jeunesse ?
    Paul VERLAINE, Sagesse (1881)
    
    

     


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  •  

    Le lierre et le thym

    Que je te plains, petite plante !
    Disait un jour le lierre au thym :
    Toujours ramper, c'est ton destin ;
    Ta tige chétive et tremblante
    Sort à peine de terre, et la mienne dans l'air,
    Unie au chêne altier que chérit Jupiter,
    S'élance avec lui dans la nue.
    Il est vrai, dit le thym, ta hauteur m'est connue ;
    Je ne puis sur ce point disputer avec toi :
    Mais je me soutiens par moi-même ;
    Et, sans cet arbre, appui de ta faiblesse extrême,
    Tu ramperais plus bas que moi.
    Traducteurs, éditeurs, faiseurs de commentaires,
    Qui nous parlez toujours de grec ou de latin
    Dans vos discours préliminaires,
    Retenez ce que dit le thym.
    Fable de Florian


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