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    Petit plan d'eau à Falleron en Vendée 

     

    Bouquet d'arbres

    Il faut parler des ifs comme on parle des morts
    Du pelage d'automne enrobant l'eau qui dort

    Le lilas oiseau-lyre ouvrant ses ailes blanches
    C'est un flocon de neige qui plane sur les branches

    Et le doux peuplier les calèches du vent
    L'entraînent au galop de leurs chevaux piaffant

    Ambre liquide ourlant la rive des forêts
    L'écorce du bouleau tisse sa voie lactée

    Le sapin familier de ses aiguilles brunes
    Faufile la voilure attachée à sa hune

    Et la pluie dans les mains frêles des marronniers
    Glisse et s'effrite comme la vie d'un prisonnier

    Mais le chêne fixé sur un socle de marbre
    Semble un berger figé parmi son troupeau d'arbres

    Si je nomme le charme une allée se dénoue
    Une source enchâssée à son collier de houx

    Et je ne sais que dire à ces obscurs témoins:
    Tilleuls rompant le soir leur graine de parfums

    Pommiers de gloire au flanc des collines couchés
    Saules tremblants comme une fille effarouchée

    A tous ceux qui s'en vont cherchant dans la nuit noire
    La charnelle vêture et l'humaine mémoire.



    Michel Manoll (1911-1984)

     


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    Petit plan d'eau à Falleron en Vendée 

     

    Bouquet d'arbres

    Il faut parler des ifs comme on parle des morts
    Du pelage d'automne enrobant l'eau qui dort

    Le lilas oiseau-lyre ouvrant ses ailes blanches
    C'est un flocon de neige qui plane sur les branches

    Et le doux peuplier les calèches du vent
    L'entraînent au galop de leurs chevaux piaffant

    Ambre liquide ourlant la rive des forêts
    L'écorce du bouleau tisse sa voie lactée

    Le sapin familier de ses aiguilles brunes
    Faufile la voilure attachée à sa hune

    Et la pluie dans les mains frêles des marronniers
    Glisse et s'effrite comme la vie d'un prisonnier

    Mais le chêne fixé sur un socle de marbre
    Semble un berger figé parmi son troupeau d'arbres

    Si je nomme le charme une allée se dénoue
    Une source enchâssée à son collier de houx

    Et je ne sais que dire à ces obscurs témoins:
    Tilleuls rompant le soir leur graine de parfums

    Pommiers de gloire au flanc des collines couchés
    Saules tremblants comme une fille effarouchée

    A tous ceux qui s'en vont cherchant dans la nuit noire
    La charnelle vêture et l'humaine mémoire.



    Michel Manoll (1911-1984)

     


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    N'est-elle pas belle ma Biche?

     Upsa fait sa belle.

    Pour l'instant pas de chasseurs!

    Elle en a une peur bleue!

    Là, elle est en visite chez celle

    qui commence à devenir sa copine: Louvna!


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    N'est-elle pas belle ma Biche?

     Upsa fait sa belle.

    Pour l'instant pas de chasseurs!

    Elle en a une peur bleue!

    Là, elle est en visite chez celle

    qui commence à devenir sa copine: Louvna!


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  • Bohneur augustin 1824-82 rentrée du troupeau

     

    Auguste Bonheur, né en 1824 à Bordeaux et mort en 1884 à  Paris, est un peintre français, spécialisé dans les représentations animalières. 

    Il entre aux Beaux-Arts en 1848.

    Comme sa sœur, Rosa, il se spécialise dans la peinture naturaliste.

    Il débute au Salon de 1845.

     En 1852, il obtient une médaille de troisième classe pour des paysages : Les Côtes de Brageac (Cantal) et Les environs de Mauriac (Cantal).

    Il reçoit la croix de la Légion d'honneur  en 1867.

    Souces : Wikipédia


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  • Bohneur augustin 1824-82 rentrée du troupeau

     

    Auguste Bonheur, né en 1824 à Bordeaux et mort en 1884 à  Paris, est un peintre français, spécialisé dans les représentations animalières. 

    Il entre aux Beaux-Arts en 1848.

    Comme sa sœur, Rosa, il se spécialise dans la peinture naturaliste.

    Il débute au Salon de 1845.

     En 1852, il obtient une médaille de troisième classe pour des paysages : Les Côtes de Brageac (Cantal) et Les environs de Mauriac (Cantal).

    Il reçoit la croix de la Légion d'honneur  en 1867.

    Souces : Wikipédia


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  • DSC03595

     

    Dans le langage des jardiniers

    les plantent crèvent,

    mais les roses meurent

    Julien Green

     

     


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    Dans le langage des jardiniers

    les plantent crèvent,

    mais les roses meurent

    Julien Green

     

     


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